L'amour a le goût d'aventure

Chapitre 3

Don't let me down -  Conor Maynard

Alors que le môme me montrait les contrées, c'est à dire le centre ville qui n'est d'ailleurs vraiment pas loin du quartier. Un garçon attira mon attention, il était tout petit mais je compris vite qu'il était loin d'être nain. Il se trouvait juste à plus 30 mètres de nous. Mais je l'observe grandir de plus en plus, le jeune homme ne s'arrête pas de courir mais la chose que je remarque en premier c'est qu'il court vers nous ou plutôt vers moi vu que ses yeux était directement encré dans les miens. Je sais que c'est cliché mais ses yeux sont magnifiques. On y sentait une certaine détresse. Je pense qu'il court pour fuir quelqu'un, mais qui ?
J'eus ma réponse quelques secondes plus tard en voyant une rousse lui courir après. Quand ils furent plus près je pus commencer à entendre leur conversation à sens unique, mais n'y prêta pas attention et me tourna vers ce sale gosse. Adrian, lui n'avait pas le moins du monde l'air surpris, ainsi que tous les gens présents au centre ville sauf quelques touriste qui prennent des photos avec leurs appareil.

Ils se disent peut être que dès qu'ils rentrerons, ils raconteront une super anecdote qui fera rire leur amis tout en leur montrant le dossier énorme qu'ils sont en train de photographier, tel des pros dans un studio.

Le môme me tendit une barre de céréales tout droit sorti de sa sacoche, tout en restant captivé par le spectacle. Mais quand j'allais me saisir de son précieux trésor, il tourna la tête vers moi et dit d'un ton sans retour.

- Tu as intérêt à aimer, d'habitude j'en donne à personne mais pour toi je vais faire un effort. Il sourit alors et dit, Je sais pas ce que ça veut dire mais j'ai entendu papa et maman le dire.

Je rigole dans mon foulard et me reconcentre sur les drôles de personnages qui sont au centre de l'attention tout en commençant ma barre de céréales.

Ce qui me paraît le plus bizarre c'est que personnes ne semblent faire attention à la fille. Ils regardent tous ce jeune homme, comme si ils le connaissaient.

Une fois à ma hauteur, il entoure ma taille de son bras qui m'a plutôt l'air musclé et attends la jeune femme qui arrive quelque temps plus tard. Pendant qu'ils reprennent tous deux leurs respiration je me demande ce que je fais là, mais ne bouge pas d'un pouce malgré mon espace vital qui est en agonie, vue que mon épaule et mon bras sont collés au torse de cet inconnu . Et bien sûr son bras entourant mes hanches montre que j'ai perdu le peu d'espace restant.

- Que fais-tu ?! Commence la rousse me jetant un regard assassin par la même occasion. Je t'appelle depuis tout à l'heure ! Tu es obligé de nous donner en spectacle comme ça, Baptiste !

- Réfléchis ! Dit alors le fameux Baptiste, C'est justement pour ça !

- Mais de quoi tu parles à la fin ! Dit-elle tout en me regardant d'un œil mauvais.

C'est bon j'ai compris tu ne m'aimes pas, pas obligée de me regarder comme ça, et puis j'ai pas envie d'être là d'abord.

Mais pourquoi est-ce que tu ne bouges pas alors ?

Pourquoi je ne bouges pas ? Ça me paraît simple pourtant. Je suis paralysé. Et combien même je ne le serais pas. Avec le petit Baptiste là, je pourrais pas bouger, je suis peut être forte, comme j'aime le dire, mais sûrement pas assez pour m'échapper surtout face à quelqu'un possédant plus que des muscles de mamie. J'imagine déjà le tableau.

Baptiste soupire d'exaspération en ce pinçant l'arrête du nez, me ramenant sur terre par la même occasion et nous fit part de ses pensées.

- C'est justement parce que c'était TOI qui m'appelais que j'ai courus, Agathe !