Chapitre 1

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/!\ évocation de blessure corporelles, de piqûre.

Louise entendait des voix autour d'elle mais les cris et les sirènes ne lui permettaient pas de distinguer les mots qu'elles prononçaient. Elle entrevit malgré le sang qui lui recouvrait les yeux une femme qui semblait pleurer, elle avait l'impression de la reconnaître mais ne s'en souvenait pas, à vrai dire elle ne se souvenait pas de grand-chose. Soudain elle sentit qu'on la soulevait et on l'a transporta dans un véhicule. Elle entendit une voix d'homme près d'elle et compris tout d'un coup que quelqu'un essayait de lui parler. Elle vit effectivement un visage, mais sa vision se troublant de plus en plus elle n'était pas sûre qu'il s'agisse bien d'un homme. Elle faillit fermé les yeux et la personne la secoua doucement pour l'empêcher de perdre d'avantage connaissance. Au fur et à mesure Louise senti une vive douleur dans sa poitrine et se rendis compte que respirer lui demandait un effort énorme. Elle essaya d'en parler à la silhouette mais elle ne pouvait articuler le moindre mot. Elle réentendit les pleurs de tout à l'heure, la femme était penché au dessus d'elle et Louise se dit de nouveau que son visage lui était étrangement familier, elle chercha vainement de s'en souvenir et une vive douleur au crâne s'ajouta au reste. Soudain elle fut secoué d'un spasme et des images défilèrent dans esprit, il faisait nuit, elle traversait une rue avec la femme qui pleurait, elle fit tomber son téléphone et resta en arrière à peine quelques secondes pour le ramasser, soudain elle fut ébloui par une lumière et un grondement couvrit tout les bruits environnants, ensuite plus rien, à part des cris.

Louise reprit violemment connaissance, la douleur jusque là supportable devenait insoutenable et la lumière blanche de ce qui lui semblait être des néons lui firent tourner la tête. Plusieurs silhouette vêtus de blanc s'activaient autour d'elle en criant. Elle tenta de regarder autour d'elle mais le sang sur ses yeux avait séché et elle ne distinguait presque plus rien. Les pleurs avaient cessés. Elle sentit quelqu'un s'approcher d'elle et eu soudain la désagréable sensation qu'on lui enfonçait une aiguille dans le bras. Petit à petit la douleur s'atténuait tout comme les bruits autours d'elle, Louise commençait à se sentir mieux quand elle sentit un quelque chose de très violent, comme un courant électrique. Soudain, Louise compris, c'était un défibrillateur, elle était à l'hôpital, la femme qui pleurait était sa mère, les hommes en blancs étaient des médecins, elle avait eu un accident. Cette prise de conscience fit revenir sa douleur, elle fahit pleurer mais son corps ne réagissait plus à rien. Elle se rappela l'aiguille dans son bras gauche, une perfusion. Louise avait peur, l'air était froid, plus personne ne semblait vouloir lui parler, certains médecins étaient partis. Elle tenta de crier pour appeler quelqu'un, sans vraiment savoir qui viendrait, mais ce fut un petit gémissement qui s'échappa de sa bouche obstrué par le sang. Elle finit par abandonné et ferma les yeux, elle prit une profonde inspiration, puis plus rien. Les bruits alentours s'arrêtèrent, la douleur disparue et une douce chaleur enveloppa Louise.

Elle rouvrit les yeux et regarda autour d'elle, des hommes vêtus de blancs écrivaient sur des papier, quelque chose gisait inerte sur ce qui ressemblait à une table d'opération, c'était son corps.

Aux portes de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant