/§/Leurs plaisirs, sont mes désirs/§/

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La vie. Une condamnation à mort, sans issue possible. On ne la choisit pas, on ne la contrôle pas. Pourquoi nous imposent-ont la vie ? Une vie calomnieuse et douloureuse, une vie déchirante et alarmante. On dit souvent que nous avons le choix. Mais quel choix, si nous ne pouvons pas décider quand vivre et quand mourir ? Ma vie à moi, n'a été qu'une accumulation de déception, de souffrance, de pleurs et de cris. Une vie où il faut plaire pour exister, une vie où il faut un masque pour ne pas se faire massacrer. Une vie, ou, on menace de s'effondrer à tout instant.

Encore une déception. J'ère dans les couloirs froids, humides et lugubres de ce château il y a quelque temps dévasté par une guerre sanglante, morbide, ignoble et injuste. Je marche comme un fantôme attendant une seconde mort, car déjà, la mort m'a envahit de l'intérieur. Je n'ai pas du but. A quoi bon ? Je vais de toute façon finir mangé par les vers à six pieds sous terre, dans un de ces cercueil de luxe hors de prix.

J'arrive au bout d'un couloir. C'est un cul de sac. Encore une preuve que ma vie n'est qu'un échec. Encore une allusion à la mort, qui, malgré tout nos efforts pour y échapper, nous rattrape et nous la prenons en pleine face, comme si l'on prenait un mur. Je fais demi tour.

Mais un bruit retient mon attention, et mes pas s'arrêtent. Je tourne la tête, et aperçois une porte incrustée dans la pierre froide du mur devant moi. Elle n'était pas là à mon arrivé. Ma curiosité désormais piquée au vif, je décide de voir ce qu'il se cache derrière. Je m'empare de la poignée, puis entre dans la pièce.

Je me retrouve dans une salle immense, ou des centaines d'objets, plus étranges et incongrus les uns que les autres, s'entassent. Je m'avance avec appréhension. Je ne sais absolument pas ou je suis. Mais en même temps, je vais mourir quoiqu'il arrive, alors autant profité de ce lieu inconnu. Je m'avance dans la pièce, et, au fond, j'aperçois un miroir. Mais pas n'importe quel miroir de pacotille, non. Le miroir de riséd. Celui qui nous montre notre désir le plus profond, le plus enfoui dans nos entrailles.

Je me positionne devant, incapable de résister à la tentation. Je patiente. Bientôt, une image apparaît légèrement flou, et au fur et à mesure, fini par devenir complètement visible. Je me vois moi, chevauché par une femme magnifique. Elle est brune, mais je ne vois pas son visage. Elle ondule son corps de déesse sur moi, poussant des cris de plaisirs qui ne me parviennent pas aux oreilles. Quel déception. Encore une fois.

Encore une fois, ce n'est qu'une illusion. Un désir falsifié par la réalité de ma triste vie. La colère m'envahit. Je déteste cette vie. Ma vie. Je me déteste, et je déteste ce miroir qui ne montre que des mensonges. Dans un élan de colère, mon poing s'abat irrévocablement contre le miroir qui explose en éclat. Mon poing saigne, et je viens de casser le miroir le plus recherché du monde.

Une goutte de sueur froide tombe le long de mon dos et un frisson me parcours le corps. Je me baisse et saisit délicatement un morceau de miroir. Ensuite je sors ma baguette de ma manche, puis récite le sort pour réparer les objets :

-Reparo.

Le miroir du riséd se reconstitue entièrement, et, le morceau dans ma main y reste, comme si il n'avait jamais fait partit du miroir. Après l'avoir rangé dans ma poche, je décide de quitter cet endroit.

ooOoo

Une heure plus tard, de retour dans mon lit que j'avais quitté pour me rafraîchir les idées, je ressort le morceau du miroir cassé. Il est parfaitement rond. Ce qui est assez inexplicable en raison du coup de poing qui a fait exploser le miroir en des centaines de morceaux différent. Je me demande si il a les mêmes propriétés que le grand miroir. Curieux, je décide de retenter l'expérience.

En observant ce petit morceau de miroir, j'entend Blaise, mon meilleur ami ronfler bruyamment. Je n'arrive plus à me concentrer et lui lance un regard noir qu'il ne voit pas puisqu'il dort. Je retourne mon attention sur le miroir et là, surprise, la tête de cet abrutit apparaît. Impossible ! Mais pourtant, je ne rêve pas ! Je tente de le toucher à travers le miroir, et c'est avec surprise que j'y parviens. Je sens la peau de son visage mal rasé.

Je souris diaboliquement. Ni une ni deux, je lui enfile une gifle magistrale.

Il se réveil en sursaut.

-Aïe !! Qu'est-ce que c'est ?!

-Rien. Rendors toi. Je lui chuchote.

Il m'obéit sans faire d'histoire. Moi, je suis aux anges. J'ai à m'a disposition une arme, ou plutôt un allié. Je décide de retenter l'expérience. Cette fois, c'est le visage de Pansy, la fille que je déteste plus encore que Potter, et même plus que ma vie, qui apparaît. Je prend ma baguette, puis lui lance un sort :

-Furonculus.

Une vingtaine de furoncles apparaissent petit à petit sur son visage endormi. Elle aura une bonne surprise demain.

Je souris fièrement devant ce miroir magique, qui finalement, est plus utile qu'il n'y paraît. Il peut faire apparaître tous mes désirs. Mais, jusqu'où peut-il aller ? Quels sont ses limites ?

Une idée me viens. Je pense alors aux énormes seins de la préfète de Poufsouffle. Et, comme par magie, ils apparaissent dans le miroir. Je tends ma main, et en empoigne un. Ohhh... misère. Je... je peux la toucher ! C'est extraordinaire !

Je commence alors à m'amuser avec ses mamelons, pinçant de temps en temps ses tétons désormais dur de plaisirs. J'avance ma langue, puis lui titille le téton droit. Elle commence à gémir dans son sommeil. Excité au plus haut point je décide de commencer les choses sérieuses. Je dois m'occuper de Malfoy junior qui n'attend qu'une chose, qu'on le soulage. Je sors mon pénis, puis l'insère délicatement entre les deux mamelons de mon homologue féminin. Je commence alors de nombreux vas et viens, de plus en plus excité par ses gémissements. Au bout de quelques minutes de plaisirs intense, je me vide sur elle, sans aucun scrupules et l'esprit embrumé par le désir.

Après ma petite partie de plaisirs, je me couche, posant délicatement le miroir sous mon oreiller, puis je m'endors comme une souche, des rêves érotique plein de tête.

Recueil de DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant