Leo Berge-d'argent

Première expérience

Je suis Leo Berge-d'argent, fils d'un couple de petit noble et ancien étudiant en lettres. Du haut de mes 19 années, je décida de quitter mes études -bien que presque terminée- afin de prendre la route vers l'aventure. Mais je n'étais pas fou, pas comme ces enfants de hautes noblesses. Avant de m'avancer vers l'inconnu, je dépensa quelques écus avec un légionnaire du royaume, pour qu'il devienne mon maître d'armes durant les prochains mois.
Si au départ mes parents étaient retissant, c'est en me voyant devenir homme de guerre qu'ils finirent par l'accepter.

Le temps passe, et me voilà fin prêt. J'achète donc une épée de bonne manufacture fraîchement sortie de la forge, ainsi que le nécessaire pour voyager. Je prend donc la route, à pied, en direction du point d'arrêt le plus proche, se trouvant à une dizaine de kilomètres au nord de la petite ville. Sur la route, je pensa aux rumeurs qui se disaient sur ce point d'arrêt, qu'il s'agirait d'un avant poste du royaume contenant des soldats corrompu laissant contrebandiers, voleurs et violeurs passer le paillage avec des remises de quelques pièces. Mais avant de pouvoir aller plus loin dans ma réflexion un homme surgit des buissons, tentant de me poignarder au visage avec sa dague. Grâce aux astres! mes réflexes m'ont permis d'esquiver son attaque de justesse. J'empoigne donc mon épée et en dégaine la lame. J'étais face à lui, brandissant mon arme sentant encore la forge, est-ce dans son sang que vais-je la baptisé ? Non. Suite à ce geste de ma part, il prit ses jambes à son cou et fuit aux travers des arbustes encore vert de la plaine. Bien que fier de cette victoire, je ne tira aucunes gloires de cette situation. En effet, je n'ai sauvé ni femme ni orphelin, juste effrayé un pauvre bougre certainement affamé depuis bien des jours. C'est donc sur cette note que je rengaina ma lame et repris alors le chemin en direction du point d'arrêt. Si c'était à l'aube que je quitta le village, ce ne fut qu'au soleil couchant que j'entrevu le point d'arrêt. Arg, diantre! Que j'ai mal aux jambes! Que m'a-t-il prit de me lancer dans une telle torture?! Mais que vois-je? Une colonne de fumée s'échappant de l'arrêt ? Serai-ce un banquet?! Excité par l'idée d'enfin me reposer et de me nourrir d'autres choses que de ces rations immondes, je couru en direction du point d'arrêt, oubliant la douleur sur l'instant, j'allais enfin pouvoir me reposer!

Non. À peine arrivé sur place, mon sourire s'effaça. Point de banquet, ni de gardes. L'arrêt a été dévorer par les flammes. Une odeur de chair brûlée envahit alors mes narines, me poussant à me délester du dernier repas ingurgiter directement sur le sol de cendres. Une fois cela fait, je réalisa donc. Une attaque? De qui? Pourquoi ? Mais alors, le village est en danger?! C'est tout juste ma réflexion terminée, que j'alluma ma torche dans les dernières flammèches présente et entreprit une course, comme je n'aurais jamais imaginé en faire, en direction du village. À ce moment, la douleur ou le manque d'air n'étaient que de vains prétextes pour me ralentir. Néanmoins, ce fut bien tard que j'arriva sur place. Le village était déjà à feu et à sang, et c'est en posant ma main sur la garde de mon épée, que je m'evanouis d'épuisement.