Mirages merveilleux

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Seul sur l’Achéron,Charon se languit,Dans un frisson,Désespère la lune de ses nuits

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Seul sur l’Achéron,
Charon se languit,
Dans un frisson,
Désespère la lune de ses nuits.

Face à Psyché,
Réfrénant son dégoût,
Disciple d’Orphée,
Voit sa vie en flou.

Devant son reflet,
D'or et d'argent,
Narcisse renaît,
Pour un instant.

Sous les bourrasques,
Douce naïade combat Eol,
Une dernière flasque,
Espoir frivole.

Alors se glisse,
Sous les branchages,
La chasseresse Artémis,
Aussi belle que sauvage.

Dans son long manteau,
Triomphe Hécate,
S'accroche à la peau,
De ses sombres pattes.

Douce et calme,
Attend Séléné,
Mère de l'âme,
Lune des égarés.

Dans son éclat,
Apollon rayonne,
À chaque pas,
Ses muses chantonnent.

Âme enchaînée,
Cherche une aide,
Princesse condamnée,
Bravoure d'Andromède.

Le cri de Perséphone,
Tremble,
Résonne,
L'Enfer s'ébranle.

Mais jamais Hébé,
A la jeunesse éternelle,
Ne serait blessée,
Cette illusion trop belle.

Perdue entre Médée,
Et la trompeuse Circée,
Eurydice apeurée,
Attend son bien aimé.

Qui n'a jamais rêvé,
D'avec les amazones,
Chevaucher, s'évader,
Loin des monstres et gorgones.

Alors Léthé,
Vient tout effacer,
L'oubli vient balayer,
Toutes ces belles amitiés.

Et le mirage se dissipe...

La Plume Des SentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant