Le Début D'une Fausse Liberté

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Deux ans... Deux longues années que je suis enfermé dans ce bâtiment peint en blanc, où toutes ces personnes qui ne sont pas "aptes à vivre en société" sont regroupés pour être "soignés". Deux ans dans les quels chaque jour as été une visite chez une personne qui se dit "spécialiste" et qui pourra me soigner de ma soi-disante folie. Mais qu'es qu'il sais ce "médecin" de ce que je peut bien traverser ? Il n'as aucune idée ce que c'est de n'appartenir à aucun groupe dans ce monde ! Il ne peut pas savoir comment c'est que d'être traité comme un vulgaire animal envoyé pour être dressé ! Il ne peut pas comprendre ce que c'est que d'être totalement vide à l'intérieur ! Alors j'ai du supporter son baratin pendant une heure même plus par jour... J'ai due l'écouter utiliser des stratagèmes pour gagner ma confiance et vouloir entrer dans ma tête ! Écouter toutes ces choses qui me rappelle que je suis différente des autres et que jamais je ne pourrais vivre comme tous ces gens dehors ! Jamais je ne pourrais rire aux éclats ou pleurer à chaudes larmes, jamais je ne saurais ce que c'est d'aimer quelqu'un a en oublier tout le reste, jamais je ne pourrais ressentir toutes ces émotions qui ensemble forme ce qu'on appelle vivre... Tout ça m'est interdit... L'univers m'empêche de vivre...

Lors de ces deux longues années, j'ai observé, les manies des autres "fous" qui étaient comme celles des personnes vivants en société, la manière de manger, de marcher jusqu'à la manière de respirer. Le soit-disant médecin m'as également apprise des choses, la manière de parler, de se tenir, la manière de tenir un stylo quand il faut noter des choses mais rester attentif à la fois. J'ai observé et analysé chaque petit détail pour ensuite les retranscrire de manière à ce que ça ai l'air naturel. Grâce a cette personne que j'étais obligée de côtoyer pendant deux ans, j'ai créé mon masque. Un masque parfait qui me donnais l'aspect d'une personne étant parfaitement capable de "vivre en société". J'étais enfin devenue la parfaite copie d'un pion pour cette société malsaine et corrompue, tout ce qui me manquait, c'était les bons papiers. Car oui dans ce monde ils aiment la paperasse, que tout soit mis noire sur blanc comme ce texte que tu es entrain de lire, comme les documents qui prouvent bien que tu es né. Sans papier, tu n'es rien, tu deviens encore moins visible que ceux qui ont été classés de fou. Il me fallait absolument les papiers parfaits pour entrer dans la "vie active", la où la société tient tellement qu'on entre. Je l'ai déjà dit, nous sommes des pions et les pions sont là que pour suivre les ordres du roi, bons à être sacrifié pour mener à bien un plan qui n'est révélé que quand il est effectué.

J'ai donc tout réglé, j'ai revêtu ce masque que je m'étais fabriqué minutieusement et je suis allée voir mon "médecin" pour recevoir l'autorisation de sortir de ce dressage et voir autre chose que des murs blancs. Faisant ma meilleure impression en temps que pion de cette société je fini par enfin recevoir ce papier qui me donnais ma liberté. C'est assez ironique non ? Tu viens au monde on te donne un papier pour montrer que tu existe et que tu as des droits et une certaine liberté, puis parce que tu n'as pas voulu rentrer dans les rangs on te retire cette liberté et il faut mérité de pouvoir ressortir et la encore, c'est un bout de papier qui décide que tu sois libre ou non. J'ai pus récupérer les papiers, on m'as donné la possibilité de tout changer, mon nom, ma vocation et même l'endroit où je vivrais à présent. Alors me voilà: Caitline Anderson, 20 ans, analyste en comportement humain et vie dans un petit appartement au cœur de la ville de Chicago. Tout est calculé pour que l'on pense que je suis une personne "normale" aux yeux des personnes qui me serviront maintenant comme voisins et principale source d'observation pour devenir le pion parfait et pour renforcer ce masque contre la réalité.

Et voilà, je suis dehors avec mes bagages, prête à entrer ce qu'on appelle "la vie active", une voiture est venu me chercher et me voilà en route vers l'appartement où je vivrais sûrement le restant de ma vie. Vie qui a partir de maintenant ne sera qu'un magnifique mensonge que personne appart moi ne saura que s'en est un, vie qui sera toujours aussi vide et le sera sûrement plus maintenant que je dois également faire semblant d'être une personne que je ne suis pas. Oui j'avais enfin entrer le groupe des personnes qui se cachent derrière un masque, mais j'etais devenue une sous-catégorie, celle de la personne qui mets un masque pour tromper et détourner la réalité... Oui... J'ai bien dit LA personne... Car dans cette sous-catégorie, je suis là seule... Dans la petite voiture noire qui est venu me chercher se trouvais à l'avant un homme, cet homme avait l'air d'avoir environ la quarantaine si ce ne serais plus, ses cheveux étant déjà grisonnant et son visage montrant un air fatigué, il devait avoir un... Non... Deux enfants à la maison qui ne le laissait pas dormir. Ses doigts tapotaient sur le volant usé de la voiture, montrant qu'il était préoccupé par quelque chose sûrement qu'un des enfants en question était malade. Il avait les mains usées, des entailles et des marques qui ne peuvent être causés que par la manipulation du bois, donc il devait être menuisier et venir me chercher devait être un moyen de gagner un peut d'argent en plus. L'atmosphère dans la voiture était pesante ou plutôt comme dirait les gens c'était "gênant" mais cela ne venait pas de moi, non, moi ça ne me dérange pas de rester dans un silence, mais l'homme devant moi n'était pas de cet avis, car oui je m'étais mise à l'arrière dans la voiture, je n'avais aucune envie d'être assise à côté d'un inconnu surtout qu'il ne m'étais d'aucune utilité vue que je ne le reverrais sans doutes jamais. Il essaya de "briser la glace" en me posant des questions du style "donc, qu'es que vous allez faire à présent ?" ou en me disant de choses comme "vous devez être contente de pouvoir enfin sortir et commencer une nouvelle vie". Contente... Pas vraiment non, je ne sais même pas ce que c'est que d'être "contente" mais je ne pouvais pas lui répondre ça alors je lui dit tout simplement "hé bien, je compte remettre ma vie en marche et oui on peut dire que je suis assez heureuse de commencer une nouvelle aventure" décidément, il en faut peut pour que les gens vous croient, cela risque d'être facile, mais je ne dois pas baisser ma garde.

Cette fausse liberté viens seulement de commencer et cela risque d'être compliqué si je ne reste pas concentrée.

Le Masque Contre La Réalité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant