Revenge

Chapitre 11

« La vengeance est boiteuse, elle vient à pas lents mais elle vient. »

- Victor Hugo

Jackson

« Sarah écoute-moi s'il te plaît ! Grondai-je hors de moi.

Elle me regarde, ces beaux yeux couleur miel sont inondés par les larmes. Elle s'éloigne de moi chaque jour. Nous sommes de nouveau revenu à la case départ et il nous a fallut un dîner chez mes parents. Nos journées sont rythmées par nos disputes comme avant la naissance de Mia.

— Arrête Jackson ! Je t'en prie ne dit plus rien... tu sais aussi bien que moi que cette relation est vouée à l'échec... comme le dit si bien ton père notre relation est toxique !

— Putain Sarah oublie ce qu'il a dit ! J'ai uniquement besoin de toi et de Mia et ça tu le sais très bien...

— Tu te moques de moi là, non ? Demanda-t-elle. Tu préfère gérer l'entreprise de ton père que prendre soin de ta propre fille...

Un sourire mauvais se dessine sur ces belles lèvres. Ces mêmes lèvres dont je connais le goût parfaitement. J'ai besoin de les goûter à nouveau. Mais son regard miel m'interdit de m'approcher d'elle. Ces yeux me dissent non, et probablement son cur le pense aussi.

— Nous nous sommes rencontrés grâce à Andrew Keller et nous nous quittons à cause de lui. Tu as vu c'est hilarant, non ? Même cette maison était la sienne... il a toujours été présent dans notre vie. Désolée Jackson mais j'ai besoin de temps et réfléchir à notre couple.

Elle ferme sa valise, prend Mia dans ces bras et part. Je veux la rattraper, je devrais lui dire que je l'aime, pourtant je n'y arrive pas. Ces trois mots reste bloqué dans gorge. Peut-être qu'elle a raison; nous avons besoin de temps.»

Cette dispute aurait pu être la dernière, mais trois jours plus tard Sara était de retour. Mia avait besoin de ses deux parents ensemble. Tous les deux avons essayé de recommencer à zéro notre relation, alors je les retrouvais au parc tous les soirs après le travail. Autrefois, c'était notre lieu de rencontre car là-bas, je n'étais plus le fils du PDG de l'entreprise où Sara effectuait son stage, j'étais simplement son petit-ami. Donc je voulais que nous nous retrouvions là-bas car au Bear Greek Park, j'étais moi-même.

Toutes ces années, en vérité, j'étais une marionnette entre les mains de la société. Il a fallut un seul homme pour détruire mon couple sous mon nez, et un autre a me les arracher de ma vie. Pourquoi ? Putain pourquoi est-ce qu'elles ont du croisé le chemin de ce psychopathe ? J'ai été incapable de les protéger ne serait-ce qu'une seule fois dans ma vie.

Cette fois-ci absolument tout sera différent. Je ne laisserais personne se mettre en travers de mon chemin. Je vengerais ma femme et ma fille coûte que coûte. Même si ma tête doit tomber où mon sang couler, j'obtiendrais justice de mes propres mains.

— Monsieur Keller...

Je secoue la tête et chasse toutes ses pensées qui me ronge le cerveau petit à petit. Une jeune femme élancée me regarde en attendant un quelconque signe de vie. Étant déconnecté de la réalité, pendant un long moment, j'ai fini par oublié l'endroit exact où je me trouve.

— Pardon ! Vous disiez ? La questionnai-je d'un air perdu.

— Monsieur Harris ne peut pas vous recevoir aujourd'hui... commence la secrétaire de Harris avec un sourire désolée.

Automatiquement, je serre les poings, je déteste ce regard désolée. Néanmoins je ne dis rien. Je me ménage mentalement pour éviter d'être désagréable.

— Juste cinq minutes, dis-je simplement.

Il me faut ce fichu entretien aujourd'hui. Ces trois derniers jours n'ai cessé de penser à cette possible solution. De plus, je suis d'humeur massacrante, et actuellement, ma patience a atteint ses limites.

— M. Keller... vous pouvez rentrer ! M'annonce-t-elle en quittant le bureau du célèbre avocat Joseph Harris.

Je me dépêche de rentrer avant qu'il ne change d'avis.

— Bonjour, qu'est-ce que je dois faire pour obtenir la garde d'un enfant ? Demandai-je de but en blanc avant de m'asseoir en face de lui.

Ses yeux sont grands ouvert comme deux grandes soucoupes. Il n'y croit pas ses oreilles. Je dois avouer que ma demande sort un peu de nul part, mais là n'est pas la question. Je veux uniquement des réponses.

— Pardon ? Je crois que j'ai mal entendu...

— Non vous avez très bien entendu. Dites-moi seulement ce que je dois faire pour obtenir la garde d'un enfant, le suppliai-je.

Noah Stevens est la clé de ma vengeance.

En ayant sa garde, je pourrais l'éloigner de sa famille puis quand sa grande sur aura assez confiance en moi; elle sera réduite à néant.

— Pour obtenir la garde d'un enfant vous devrez démontrer à un juge que c'est dans l'intérêt de l'enfant que vous faites cette démarche. Néanmoins il s'agit d'une démarche assez compliqué. Puis-je savoir qui est-ce ?

— Le frère d'une amie... soufflai-je.

Si mes réelles attention sont dévoilés, je n'obtiendrais jamais la garde du petit Noah. Je risque de ne pas réussir ma vengeance s'il continue aux côtés de sa sur. Ce petit être est innocent, je suis prêt à tout pour détruire cette famille, mais je dois l'épargner lui.

— Bonne continuation Harris.

Je me dépêche de quitter son bureau avant qu'il n'entame un quelconque interrogatoire. À l'extérieur de mon bureau, je me dépêche d'attraper mon téléphone et de contacter ma secrétaire.

Elle répond à la troisième sonnerie.

— Allô !

— Marie, je t'envoie un numéro peux-tu la contacter et lui dire de venir à l'entreprise dans une heure, s'il te plaît.

— Très bien !

Je raccroche et je me dirige vers ma voiture garé en face du building derrière moi impatient d'être face à face avec mon «amie».

***

Salut! Je suis enfin sortie de ma grotte et je me suis décidée à continuer Revenge. J'avais dit que je le publierais demain, mais je n'ai pas réussi à patienter. J'espère que ce chapitre vous a plu. À bientôt pour la suite.