Kisuga D. Red (Fanfiction One Piece)

Chapitre 12 - L'armée révolutionnaire

  Les trois pirates heurtèrent la tête géante et tombèrent au sol. Red se releva rapidement et vit devant lui les trois hommes qu'il pensait avoir assommé juste avant. 

- T'es sûr qu'ils sont avec le Gouvernement Mondial ? , demanda le jeune, son tuyau à la main.

- C'est vrai qu'ils ne sont pas très fort, répondit la tête géante. 

- On a rien à voir avec le Gouvernement ! , s'écria Red. On est juste des pirates qui veulent être libres !

- Tu sais où vous êtes ? , demanda le jeune homme.

- Notre navigatrice nous a dit que cette île s'appelle Baltigo, mais à part ça aucune idée. 

  Red jeta un rapide coup d'œil derrière lui en cherchant ses nakamas du regard. Céleste était debout, son sabre à la main, et Sakka était partie se réfugier sous la table. Red regarda l'homme au tuyau dans les yeux, le défiant du regard pendant que celui-ci expliquait qu'ils étaient arrivés au QG de l'armée révolutionnaire. 

- Tu m'écoutes ? , lui demanda le révolutionnaire.

- Oui oui. Vous êtes qui ?

- Moi c'est Sabo, lui c'est Emporio Ivankov et lui, Inazuma. Et toi c'est Kisuga D. Red, avec une prime de 200 millions.

- Euh...oui. Comment tu sais ça ?

- Les révolutionnaires mettent un point d'honneur à être bien informés. 

- Mouais. Sûrement. On peut s'en aller maintenant ? 

- Pas si vite ! , cria Ivankov. Je te rappelle que c'est une base secrète ici ! Si jamais ils révèlent où on se cache...

- Eh, t'as l'impression qu'on va vous balancer ? Je vais vous dire un truc que vous pouvez pas savoir, à notre manière aussi on est contre le Gouvernement Mondial. 

- C'est intéressant ça, vous auriez pas envie de rejoindre notre groupe ?

- On cherche à être libre, donc je ne vois pas pourquoi on rejoindrait un groupe, sous les ordres de quelqu'un, ce ne serait pas très logique.

- Je comprends. Notre chef n'est pas là en ce moment, mais je pense pouvoir vous certifier qu'on vous laissera partir.

- Tant mieux pour vous. Merci Sabo.

- Mais de rien.

  Les deux trios parlèrent longtemps, et commencèrent à se lier d'amitié. Le petit équipage décida de rester à Baltigo quelques jours, sous la contrainte d'Ivankov, qui n'était pas aussi confiant que Sabo à leur sujet. Red et ce dernier se lièrent rapidement d'amitié, d'autant plus vite que Sabo lui rappelait étrangement Ace. Les pirates prolongèrent leur séjour plusieurs fois, et en profitèrent pour s'entraîner et renforcer leurs connaissances maritimes. Sakka, avec l'aide de Sabo, commença à écrire un livre. Les pirates apprirent l'organisation du monde, celle de la marine, des shichibukais et découvrirent l'existence des Yonkos. Les révolutionnaires leurs parlèrent également des hauts gradés de la marine, l'amiral en chef et les amiraux, qui étaient chargés de protéger les dragons célestes. Red s'intéressa particulièrement aux dragons célestes, et surtout à un éventuel moyen d'en tuer un, mais les révolutionnaires ne pouvaient pas l'aider. Au bout de trois semaines, l'équipage regagna son bateau, accompagné de Sabo.

- Vous allez nous manquer, dit Sabo.

- C'est vrai que c'était sympa ces quelques jours ici, répondit Céleste.

- On est beaucoup plus forts qu'avant ! , S'écria Red.

- Et maintenant je peux vous guider où vous voulez ! , Continua Sakka.

- Eh eh, on se revoit dans pas longtemps j'espère ! Adieu les pirates, essayez de rester en vie !

- Toi aussi le révolutionnaire ! Appelle nous le jour de la grande révolte surtout !

- Pas de problèmes.

 
  Le bateau partit en mer, laissant Sabo seul, sur la plage. Les pirates lui firent un salut de loin, que Sabo leur rendit avant qu'il ne s'éloigne dans la forêt. Le navire s'éloigna en pleine mer, vers une prochaine île.

QG de la Marine - Bureau de l'amiral en chef Sengoku

  L'amiral en chef était assis devant son bureau sur une imposante chaise, sous une fenêtre. Sengoku discutait avec un homme à travers un escargophone.

- Sengoku, dois-je y aller seul ?

- Non. Prends le avec toi, je veux savoir ce dont il est capable. Mets ça sur le compte d'une mission du gouvernement.

- Très bien. J'y serai dans quelques jours. Je les arrête ou je les anéantis ?

- Anéantis les, ce sera plus simple.

- Bien.