Impossible...Enfin...Rio x Karma

Chapitre 14

Rappel du dernier chapitre :

Karma et Rio ont conçu un plan afin de mettre Kanzaki et Sugino ensemble. Les différentes étapes étaient les suivantes :

-Les isoler en une table à deux

-Leur faire manger un plats commun

-Faire avouer à Sugino qu'il aime Kanzaki, et la faire débarquer au même moment

-Les pousser dans les bras l'un de l'autre (dans les deux sens du terme).

Mais le début du plan ne c'était pas dérouler comme prévu, Rio et Karma c'étaient retrouvés tout les deux isoler de la table des 3-E. Leur plan va-t'il se dérouler comme prévu ? Vous le découvrirez dans le prochain chapitre.

Ceci est faux. Mon futur métier, humoriste.

Bref.

Pdv Rio :

Bon, j'espère que l'on va se rattraper, au moins Sugino et Kanzaki sont en face l'un de l'autre. Ils seront obligé de se regarder un minimum, c'est déjà ça. Une chaleur vient se poser doucement sur ma main. Je regarde en cette direction, c'est une main. J'écarquille mes yeux. Je relève ma tête, surprise. Oh,une envie pressante m'oblige à m'absenter de la table. Mince alors. Je me précipite en direction des toilettes, essayant d'oublier ce qu'il vient de se passer. Pour quelle raison a-t'il fait ça ? Ça veut dire quelque chose pour lui ? Non non Rio, ne pense pas à ça 

Quelques minutes plus tard :

J'atteins les robinets, et appuis sur le bouton pour activer l'eau. Je passe une main en dessous. Ça me fait frissonner, l'eau est tellement froide. Le jet me caresse doucement la main, et je ne peux m'empêcher de penser à Karma. C'est de la même façon que Karma à poser sa main sur la mienne, et c'est la même façon que je l'ai repousser.

Et ça me fait rendre compte, que je ne fais que fuir mes sentiments pour Karma, et depuis le début. Ça me met dans un tel embarras quand un petit rapprochement se fait sentir, que la seule option que je trouve envisageable, c'est de le repousser.

En fait, je crois que tout ça n'a rien à voir avec la peur de sortir avec quelqu'un ou de flirter...Je crois que je reproduis ce que ma mère faisait en permanence avec mon père. J'ai vu tellement de fois cette scène étant petite...La scène de mon père, assis dans le fauteuil à regarder des émissions, je suis souvent sur le tapis blanc, tout doux à jouer avec mes lago [petits jeux de mots pour ceux qui l'ont compris]. Le téléphone de mon père commence à sonner. Il décroche et met le haut parleur, sans doute par habitude. J'entend la voix de ma mère, puis ces cinq mots qui résonnent : "Nous deux, c'est fini."Puis mon père ne dit rien, aucuns bruits ne se laisse entendre. Puis tout s'enchaîne rapidement : Le son de fin d'appel, puis la messagerie, des sanglots et des rejets me concernant. Je fonçais alors dans ma chambre et pleurais sur mon lit.

Repenser à tout ça, me noue le ventre. Je me passe un coup d'eau froide sur le visage. Je regarde mon reflet. Les gouttes perlent sur mon visage.

Je me motive toute seule, puis l'idée d'essayer de changer le traumatisme que m'a laissé ma mère m'encourage.

Pdv Karma :

Rio me fait vraiment rire...Au moindre contact elle perd tous ses moyens. Et en plus, elle a un visage tellement expressif, que je connais chaque sentiments qu'elle éprouve sur le moment :

-Elle rougis ?Elle est gênée, embarrassée,...

-Elle se mord la lèvre ? Elle est nerveuse ou angoisse.

-Elle écarquille les yeux ? Elle est surprise.

-Elle fait une sorte de bisous dans l'air en fermant presque les yeux ? Elle réfléchis.

-Elle marmonne en regardant le sol ? Elle est énervée.

...

Une odeur de tomate me monte aux narines. Je baisse la tête et vois le plat de spaghettis. Oh non. Je jette un coup d'œil rapide aux autres élèves. Ils ont tous un plat de pâtes fumant devant eux.

Encore un étape tombé à l'eau. Quoique, ça ne me dérange pas de partager mon plat avec Rio, elle va encore perdre tous ses moyens.

Elle revient comme une fleur à table. Je la regarde dans les yeux en souriant.

-"Pourquoi tu me regarde comme ça ?"dit-elle en détournant le regard.

-"Je te regarde comme ça car la deuxième étape de notre plan est tombé à l'eau et que ça va être à nous de partager le plat de pâtes..."
Elle regarde tout autour d'elle puis marmonne un mot : Koro. Puis elle se met à l'appeler :

-"Monsieur, monsieur ! Je n'ai pas d'assiette moi !" dit-elle embarrassé.

Monsieur Koro devient rose.

-"Comme le dit l'expression Nakamura, tel est prit celui qui croyait prendre."

Les élèves se retournèrent face à nous chuchotant quelques mots.

-"Bon alors quelqu'un ne veut pas me donner sa fourchette ? Déjà que je suis privée de plats..."

Kurahashi commence à se lever, une fourchette à la main. Mais Yada, à coté d'elle, la stoppa dans son élan, avec un sourire dessiné sur ses lèvre. Elle lui sussure quelques mots à l'oreille et Kurahashi se rassit.

-"Mais enfin, donnez moi une fourchette !"insista-t'elle

Quelques gloussements se firent entendre. Elle les fusilla du regard.

Je décida d'encore plus la taquiner. Je pris ma fourchette et la prépara. Je la porta à sa bouche alors que tout le monde nous regardait encore. Ils se turent tous et Rio me regardait avec de grands yeux ronds. Elle hésita un long moment. Puis ouvrit la bouche. Je lui fit manger les pâtes et nos camarades commencèrent à nous acclamer :

Ouais ! J'étais sûre qu'ils sortaient ensemble ! Vive les jeunes mariés !...

Rio essaya de les convaincre que nous n'étions pas ensemble, mais rien à faire. Elle se retourna vers moi en me regardant dans les yeux. Elle se mit à me sourire et maintins son regard, les joues rouges.