Nyx, la descendante du lynx.

VIII. La choix qui a changé le cours de ma vie.

//Flashback\\

Après la confrontation au lycée avec Zach, je suis rentrée chez moi en courant pour le fuir. Je pense qu'il aurait pu me rattraper plus d'une fois, mais il m'a laisser courir. J'ai appeler l'administration du lycée pour les prévenir que je ne me sentais pas bien et que je suis rentrée chez moi. Vu ce qu'il m'est arrivé, ils ont accepté. Une fois à la maison, mon père n'était pas à la maison. Je suis montée directement dans ma chambre pour m'allonger sur le lit. Les paroles de Zach résonnent dans ma tête comme un refrain de musique à la mélodie entêtante. J'ai tellement de questions qui se bouscule dans ma tête. Et si Zach avait raison et qu'il pourrait m'aider ?

Toujours allongé sur mon lit, à penser à l'impossible, je ressens des douleurs dans mes gencives. Je me mets assise au bord du lit et plaque mes mains sur mes joues. La douleur est insoutnable. Elle remonte jusqu'à mes tempes. J'hurle dû à la souffrance que j'éprouve. Je me lève rapidement du lit et m'élance dans le couloir a grande vitesse. J'ouvre la porte de la salle de bain et me jette devant le miroir. La bouche grande ouverte, j'essaie de trouver la raison de mes maux en regardant mon reflet. Et ce que le reflet me fait découvrir me fait encore plus perdre mes moyens. Mes canines sont plus longues que la normal et les quatre. J'hurle plus fort encore, laissant croire que quelqu'un allait venir m'aider. Je me laisse tombé contre la porte de la douche pour me retrouver assise sur le carrelage froid. Les jambes pliées, je dépose ma tête dans mes mains et me répère cette même phrase « ce n'est qu'un rêve ». Tout ce qui s'est passé, depuis le camping familial me semble irréelle, illogique, surnaturel. Après cinq minutes de douleur, elle cesse. Je me redesse et m'adresse de nouveau à mon reflet. En ouvrant ma bouche, je retrouve une dentition qu'on pas caractériser d'ordinaire. J'en ai conclu que je rêvais. Je confirme cette conclusion en me pinçant le bras. Or quand je retourne à mon lit, c'est en passant devant la chambre vide de ma sœur que je sais qu'une partie de se rêve, est réelle.

Mon père est rentré à plus de 20 heures et a donc ramené chinois en guise de repas. Manger chinois est une bénédiction pour moi, et pourtant, je n'ai pas faim. Et mon père me le fait remarquer.

« Je pensais te faire plaisir en ramenant ce repas.

-ça me fait plaisir papa, rassure-toi. C'est juste que je n'ai pas énormément faim ces temps-ci.

-Je sais que c'est dur, ma puce. Mais nous sommes deux, et à deux nous sommes plus fort. »

Je réponds à mon père d'un signe de la tête. Je pense réellement que c'est vrai, qu'il a raison. Je me force à y croire. Mais je n'ai plus beaucoup de force je crois. Après le repas, je monte à l'étage, m'empare d'un pyjama et part dans la salle de bain. Je branche mon téléphone sur la chaine hi-fi et choisis une playlist. Je retire mes vêtements entièrement et les balance dans le bac à linge sale. J'ouvre la porte de la douche et active l'eau. J'attends une ou deux minutes avant de me mettre sous le jet, qu'elle est le temps de chauffer un peu. Cette douche n'est pas un moment relaxant du tout. Chaque parcelle de mon corps où je passe le gant, je me revois, dans les bois, attaqué par cette bête inhumaine. Je ne reste pas longtemps sous l'eau et en sors au bout de cinq minutes. J'attrape la serviette de bain et m'essuie grossièrement le corps. Puis je mets la serviette autour de ma poitrine et la coince pour qu'elle tienne en place. La buée sur le miroir m'empêche de me voir correctement, je passe la main dessus et prends peur en un geste. Mes yeux étaient violets. Je confronte mon visage et son reflet plus longtemps, pour vérifier. Ils sont redevenus verts. Or autre chose a changé. Mes oreilles sont pointues et velues. Autour de mon visage, en-dessous de mes joues, des poils bruns sont également apparu. Je cri à plein poumon subitement.

« Sam, ma chérie, tout va bien à l'intérieur ? Demande mon père en tambourinant sur la porte.

-Oui oui, papa ! J'ai vu une araignée, ce n'est rien.