La route

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Des étendues vertes, jaunes, bleues
Des nuages blancs, un ciel orageux.
Être bercé par le son
D'un moteur à propulsion.
Regarder les champs
Alors que s'écoule le temps.
Observer par la fenêtre
Et voir son rêve, ce traitre.
Croiser des centaines de maisons,
Essayer de leurs donner un nom.
Oublier où l'on est,
Oublier qui l'on est.
Se laisser sombrer
Dans un sommeil tourmenté.
Écouter chaque chanson,
Distinguer le moindre son.
Entendre une voix,
Que l'on crois être là.
Et l'ennui nous consume
Dans ce paysage de brume.
Tout devient gris,
Un peut comme la vie.
Parfois l'on rêve,
Simple trêve.
Puis l'on se réveil,
On quitte notre sommeil.
Et puis le bruit cesse,
Comme une douce caresse.
On revient au réel.
Que la route fut belle !

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