Maman à 20 ans

Chapitre 1

Assise sur le banc de la cours de la fac, je regarde mes anciens amis qui sont installés plus loin, autours d'une table de pique-nique. Ils sourient, rient et discutent joyeusement. Je les regarde avec envie, l'année dernière j'étais avec eux. Aujourd'hui, on m'a éloignée et ils m'en veulent. Quentin gronde à côté de moi :

-Tu as besoin d'aide pour mater ?!

Je me tourne vers lui, il a son air renfrogné comme d'habitude. Quand je dis "on" m'a éloigné, je parle de lui. Quentin. Deux ans que je suis avec lui, si au début je pensais que cette histoire d'amour allait être ma plus belle, tout à changé. Il n'est pas celui que je croyais et ma superbe histoire à finit par se transformer en cauchemars. Il soupire, se lève et me tend sa main, je prend sa main et il me tire jusqu'à sa voiture. 

Deux heures plus tard, je suis installée sur le canapé chez Quentin. Nous nous sommes installés rapidement ensembles, enfin je me suis installée chez lui, il a tellement insisté . . . enfaite il ne m'a pas vraiment laissé le choix. Il disait que si je ne voulais pas ça voulait dire que je ne l'aimais pas, je me souviens encore de ses paroles :

"Tu refuse de vivre avec moi parce que comme ça tu peux te taper tranquillement d'autres mecs ?!"

"Dis le que tu ne m'aime pas!"

"Pourquoi tu t'amuse à me faire du mal ?!"

Des paroles blessantes et celles ci ne sont pas les pires. Je me balade sur le dernier réseaux internet que j'ai, Quentin m'a obligé à fermer les autres car d'après lui maintenant que je suis en couple je n'ai pas besoin d'avoir des réseaux où n'importe qui peut venir me parler. Quentin soupire :

-T'es avec moi tu pourrais lâcher ton portable non ? Là tu te surf sur insta, tu vois des photos de mecs torse nu, est ce moi je suis sur les réseaux à regarder des filles ? Non merde!

Non parce que pour toi être en couple signifie ne voir personne d'autre que son couple. Je n'ai plus d'amis que ce soit des hommes ou des femmes car Quentin était jaloux d'eux. Quand à mes parents, ils sont décédés idans un accident de voiture . . . Je n'ai plus personne, personne à part Quentin. C'est pour cela que je m'entête à rester avec lui, parce que je sais que si je pars je me retrouve seule et cela me fait peur. Il m'arrache le portable des mains, je me mord la lèvre :

-Rend moi mon portable s'il te plais.

Il me lance un regard noir avant de claquer mon portable sur le sol, l'écran de ce dernier explose avant de devenir noir. Je secoue la tête, il vient de cassé mon téléphone. Je le regarde, mais mon regard tout être trop froid à son goût car il lève la main et me gifle. Sous le coup, je tombe sur le sol. Je porte la main à ma joue et je le regarde, son regard est plein de méchanceté. Comme à chaque fois qu'il lève la main sur moi, il prend son manteau et sort rapidement de la maison. Je reste un moment sur le sol, en pleure. 

Il m'a fallut au moins une heure avant de trouver la force de me relever, j'ai rejoins le lit et je m'y suis allongée. Soulagée d'être enfin seule. Une gifle ça peu se perdre sous le coup de la colère. Mais parfois ce sont des coups de poings, des coup de pieds, de genoux. Une fois il m'avait mit un coup de tête et avait cassé mon nez, j'avais dis à mes amis que je m'étais faites agressée dans la rue. Et Quentin, à fond dans son rôle de gendre parfait, avait dit que si il attrapé celui qui m'avait fait ça il le tuerait. Alors que je dors, je sens Quentin grimper derrière moi sur le lit, il passe un bras autours de moi et embrasse mon épaule :

-Pardon bébé.

Je ne répond pas. C'est toujours comme ça. Il frappe puis il s'excuse. Parfois il m'offre des fleurs ou un bijoux pour se faire pardonner. Pourtant je suis sûr que nous avons déjà était heureux ensembles, mais ce devait être au tous début de nôtre relation car je ne m'en souviens pas. Je ne me souviens que des coups, des injures, de ses regards noirs. Il continue d'embrasser mon épaule, ses lèvres descendes dans mon cou, je secoue la tête :

-Je suis à moitié endormie.

Mais il continue, il se frotte contre moi, ses mains sur mes hanches. Une boule se forme dans ma gorge, je dis :

-Quentin s'il te plais, je suis fatigué.

Il attrape mon bras et me tourne d'un coup sec pour me mettre sur le dos, il se met au dessus de moi et continue d'appuyer son bassin contre le mien tout en m'embrassant. Dans le noir, il ne voit pas mes larmes couler sur mes joues.