Mon corps
Tremble encore
Tes yeux recontrent les miens
Tu me prends pour un chienTu crois affermir ta position de "mère"
En allant renifler mon père
Tu n'auras donc jamais de cesse de me dégoûter
Toi, oui, vas-y, fais semblant de pleurerJ'aurais dû être la "bad girl" du collège
Si tu avais arrêté ton petit manège
Toi qui te crois un être
Habile avec les lettresJ'ouvre l'eau sur mon doigt entaillé
Le sang gicle dans l'évier
Je prends des mouchoirs pour m'essuyer
Le rouge les imprègne, tout bien cachésJe pars chercher la bouteille
Sans sentiment, juste des émotions qui veillent
Il y a tes cheveux dedans
Tu infectes même le désinfectantLa honte n'est rien
Il n'y a de mal ni de bien
Tu es persuadée que mon père veut me toucher
Mais c'est toi qui le fais, attardéePuisque tu penses que ton petit monde tourne autour de toi
Alors je t'y enferme, te couronnant roi
Garde bien ta foi
Là-bas, tu seras reine, mais tu feras les loisTu veux tirer de moi une fierté?
Mal essayé
Vois ce que je suis devenue
Un ramassis de tics accrusJe mange ma propre peau
J'insulte ton reflet dans l'eau
J'aime machinalement la douleur
Je me laisse consumer par la peurLe couteau avait dérapé,
Ma main s'était mal placée,
Chaque encoche a tranché ma chair
Et pourtant j'ai aimé me taireLaissez-moi me confondre
Dans ma solitude, laissez-moi fondre
Comme le sucre qui se dissout,
Comme le temps et sa roueJe l'aime, lui, mais je te hais bien plus fort
Oh, viens mon amie, la mort
Nous qui nous connaissons
Nous qui nous entendonsTrêve de mots
La haine, la souffrance, la colère en trop
J'ai pris l'habitude de blesser
Je ne veux que briser
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Bios comme Biographie
RandomL'histoire d'un être détruit, reconstruit. Celle de ma haine, de ma colère, et quelque part, de mon amour, d'un manque que je voudrais à tout prix compenser: ma mère. Un recueil d'émotions qui s'entremêlent, qui luttent, qui transpercent les règles...