Dans la salle, autant vaste que majestueuse, autant obscure que juste, le procès commence.
"on s'emmerde de la vie. Je l'ai tué c'est tout a fait clair. La morale me juge comme un médiocre con, tueur. Malgré la supplice que vous avez exercé, prestigieux juge de merde. Je m'en fou de vos huées ou de vos applauds. Idiots, je vous haine. Vos imprécations, vos jugements ne me servent à rien. Ma pensée sera toujours au delà de votre règlement injuste. J'ai tué un homme qui deja attendait la mort, Azrael etait son seul ami et je lui ais donné cette âme comme sacrifice et il a accepté mon don. Assis sur sa couronne de chagrin."
-" vous êtes condamné à mort, s'ecria le juge"
Le juge était un vieillard, la barbe blanche, une posture un peu cliché pour un homme de droit, un homme de parole, qui représente l'état, un état damné.
-"Cette affaire ne me touche pas ; je la juge donc de sang-froid et à supposer que vous attachiez quelque importance à ce prétendu tribunal, je suis damné j'ai mis fin a ma propre vie. Et il s'est avéré que c'est un tort. Je veux blâmer mon petit corbeau, connaissez vous le poème d'un certain Edgar," THE RAVEN". Le corbeau dans l'image illustrée par ce génie représentait l'âme suffocante d'un homme isolé. Je l'était moi, seul, façe à une vie où tous m'hainait. Moi même je détestait ce corps dans le quel j'étais prisonnier. Mais aujourd'hui j'ai finalement pris ma liberté, je danse parmi vous chers médiocres cons, comme un fou. Bourré de vie, de liberté je le suis enfin libre, libre de cette vie qui me captive même si je suis mort tué par mes propres mains. C'est quoi la vie mon juge ?..."
Un silence amer règne dans la sale qui devient de plus en plus sombre la seul étoile était moi au milieux de leur regards, des yeux qui me marque de leur dénigration et me fascine avec leurs bouches ouvertes, la salive coule de leurs lèvres affamées, assoiffés pour un tel personnage. Ce joker qui agrandi avec chaque mot. Chaque mouvement harmonique poursuit d'une note provenant du celo. Ce celo dans les bras d'un ange qui chantait la gloire de son frère rebelle.
Le juge se tient droit, se met debout,essayant de marcher ses mots dans sa gueule de chien, un chien d'enfer qui se prenait pour un interlocuteur de parlement de mon père représentant sa fausse justice.
_"Hainn.. C'est quoi la vie ??.. Tu ose parlé de la vie. Tu l'as gaspillé en balbutiant sous les eaux de tes pêchés. Que sais tu de la vie. Connard, creature, boufre... "
Il commence a rire, je rigole encore. Cet établissement est mon rêve..
_" Nommez... Citez vos conneries.... Je ne suis qu'un rêveur qui réclame sa dignité, son droit au trône. Mon père tes jours son terminés..... Aujourd'hui c'est moi le gérant... "
Les notes sur le celo s'adoucissent. La fleur qui jouait l'instrument dés le commencement de la fête a fané.... Et moi j'admire la foule, feuilletant encore les beaux visages de mes disciples tous sont là... La défense de la bonne cause.. C'est quoi le bon ? Est-ce je décide ? C'est à vous mes enfants de choisir..... La mort ou la vie auprès de mes amis...........