My Murderer [ TOME 1/2 ]

Chapitre 2 ·*

«

Je m'occupes de celui là.»

Mon coeur ratta un battement et mes doigts aggripèrent ma chevelure, ma respiration s'accélerait de plus en plus alors que je le fixais silencieusement. J'étais incapable de bouger ou de crier, totalement figé par la peur.

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- D'accord Kim, je vais voir si les autres bougent encore.

Le mentholé partit, me laissant seul avec ce qui semblerait être le « chef » nomé Kim.

- Qu'est-ce que nous avons là? Un pauvre petit chaton égaré.

Il me tendit sa main, attendant sûrement que je la prenne pour me relever mais non. Je ne pouvais pas bouger.

Il allait me tuer.

Il va me tuer.

Voyant mon inactivité face à son invitation, il décida d'attraper mon bras et de me relever par sa propre force.

Ravn.. Seoho et Keonhee sont là-.. juste à ma gauche.. il suffisait simplement que je me tourne pour savoir ce qu'il c'était passé... pour savoir pourquoi ils hurlaient.. ce qu'ils leurs avaient fait..?

Mes jambes tremblaient de plus en plus, tellement que je sentais que je pouvais flancher à n'importe quel moment tellement j'avais peur.

Il allait me tuer.. c'était certain.. je vais m-..

Je me crispai brusquement lorsque ses longs doigts fins et froids, glissèrent le long de ma joue, avant de finalement attraper mon menton pour relever mon visage vers le sien etant donné qu'il faisait au moins plusieurs centimètres de plus que moi.

- Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi..

Il fit mine de réfléchir et mon regard osa enfin regarder à ma gauche.

Acte que je regrettais bien vite.

Je mis rapidement mes mains sur ma bouche, l'envie de vomir me montant brusquement. Les corps de Keonhee et Ravn étaient là.. entièrement couverts de sang. Leurs yeux avaient du être arrachés puisqu'on ne voyait que de simples trous noirs, vides et ensanglantés.

Mais le pire là dedans...

C'est que je pouvais voir que les doigts de Ravn tremblaient.

Il était encore en vie.

Le chatain suivit mon regard horrifié avant de remarquer à son tour que ce pauvre corps ensanglanté appartenant à mon ami, bougeait encore.

Il retira doucement ses doigts de mon menton puis il s'avança à pas lents jusqu'au corps avant d'écraser à nombreuses reprises son pied sur son visage, sans la moindre hésitation, faisant éclabousser le sang sur le vieux bois de la cabane, tachant par la même occasion ses chaussures noires en cuir brillant.