Chapitre 4 - Les papillons s'envolent

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Deux semaines ... 

Deux putain de longues semaines que j'essaie de le retrouver sur les réseaux sociaux et je n'y arrive pas ! À croire qu'il ne veux que personne ne le retrouve ... 
J'ai même demandé à ma grand-mère si elle connaissait le nom de famille de Bastien et selon elle, c'est Forester. Je ne le trouve nulle part, même Caro et Manon ont cherché. Mais rien ... 

Le nouvel an avait pourtant si bien commencé. C'est la première fois que je ressentais une chose pareil pour un homme. Je nous imagine encore tous les deux à minuit sous les feux d'artifices. Et là plus rien, néant. Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas voulu garder le contact avec moi ?
Est-ce que ce qu'il m'a raconté est vrai ou m'a t'il juste mit un râteau, mais avec délicatesse ? 

- Louise ma chérie, tu descends manger ? Me cria ma mère.

- J'arrive tout de suite Maman ! 

Depuis le nouvel an, j'ai fait des efforts avec ma Mère et j'étais de bonne humeur depuis le baiser de Bastien. Donc le 1er  janvier quand mes parents et ma sœur nous ont rejoint chez mes grands-parents pour souhaiter la bonne année, il était plus facile pour moi d'être sympa avec ma Mère.
Et puis finalement, c'est grâce à elle que j'ai rencontré Bastien donc je ne lui en voulait plus tant que ça de m'avoir privé de ma soirée avec mes amies. Caro et Louise n'en revenaient pas d'ailleurs de ma rencontre avec Bastien et surtout de notre baiser. 
Mais depuis que l'euphorie est retombée, j'ai de nouveau un peu de mal à supporter ma Mère, mais je tiens bon pour mon Père et oui, je lui ai promis ... 

Je descends donc les marches de notre nouvelle maison jusqu'à la cuisine. 
Il y a encore pleins de caisses partout, mais petit à petit tout trouve sa place. C'est vrai le déménagement a été fatiguant et dire au-revoir a mes amies à été déchirant, mais la nouvelle maison me plait bien. 
À voir comment sera ma nouvelle école ... 

- Qu'est-ce qu'on mange ? Je demande alors a ma Mère qui était en train de mettre les couverts avec mon père.

- Capellini à la bolognaise !  Répondit-elle en souriant.

- Oh et en quel honneur ? (et oui c'est mon plat préféré ...) 

- Je ne peux plus faire son plat préféré à ma fille ? 

- Mouais, je suis sûr que tu ne me dis pas tout ... 

- Alors tu es prête pour tes cours demain ? Me demanda mon père pour changer de sujet.

- Oui, même si j'aurais préféré rester dans mon ancienne école. Lui dis-je tristement.

- Tu sais bien que ce n'est pas possible ma puce, je suis désolé, mais c'est comme ça. 
Me répondit mon Père. 

Nous avons dû déménager à cause du travail de mon père. Il est informaticien et la société  pour laquelle il bosse a déménagé sur Bruxelles. Donc à choisir entre le déménagement tout frais payé par la société ou faire 2 heures le matin et 2 heures le soir en voiture tous les jours, le choix a été vite fait pour lui. 
Ma mère, elle est avocate et elle travaille un peu partout en Wallonie. Quant à Lexa elle vivait déjà en kot près de son université avant que nous déménagions donc ça ne change rien pour elle. Je suis un peu le dommage collatéral de ce déménagement. 

Nous nous échangeâmes encore pas mal de banalités tout le long du repas, une fois terminé, je débarrassai la table et remplis le lave-vaisselle.  

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Me voilà de nouveau dans ma chambre allongée sur mon lit à regarder le plafond. 
Tellement de choses se bousculent dans ma tête. 
Je stresse tellement pour demain, je n'ai pas envie de me retrouver seule pour le reste de l'année scolaire. Mais en même temps, je ne peux pas m'empêcher de penser à Bastien. Je ne le connais même pas et il me manque. Il me manque tellement, c'est dingue, j'ai un énorme vide dans la poitrine que je n'arrive pas à combler. Même respirer devient douloureux. Est-ce normal de ressentir ça pour une personne que l'on connait à peine ? Si seulement je pouvais combler ce putain de vide, mais les papillons se sont envolés et on fait place à un trou béant dans mon cœur ... 

J'essaie de soigner mon cœur en écoutant de la musique, mais c'est comme mettre un pansement sur une blessure grave, ça part d'une bonne attention, mais ça ne sert à rien. 
Alors je mets ma musique de plus en plus fort dans mes oreilles pour ne plus penser à lui pour ne plus penser à rien, en vain ...

 Mes yeux s'humidifient jusqu'à laisser s'échapper une larme. 
Non non non ! Je ne veux pas pleurer pour un gars que je ne connait même pas ! Ce n'est pas possible ! J'essuie aussitôt cette larme, pris un coussin et hurlai dedans de toute mes forces ! 
Après cela je me sentis mieux et je ne sais pas si c'est la fatigue ou la pression qui est retombée, mais forcée de constater que je ne peux plus rien y faire, je décidai de succomber aux bras de Morphée. 

J'ai bien besoin de me reposer avec cette première journée qui m'attend ... 

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Note de l'auteure: Photo prise par Snapwire en média. 
Ce chapitre était moins longs que les précédents, désolée. 
Merci pour les 100 vues ça me fait très plaisir ! 
xoxo 

Ça ira mieux demain !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant