Cette histoire commence en 1962. Hopper, Karen, Joyce, Ted et Bob sont encore au lycée. Avec eux, également les autres parents des héros de la série. Les années passent et leur vie évolue petit à petit. Amours toxiques et mariages douloureux, enfa...
tous mes chapitres ont d'abord été écris sur papier.
Hawkins, Septembre 1962.
JOYCE
Espèce : Humaine
Sexe : Femme
Couleur des yeux : Marrons
Couleur des cheveux : Bruns
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clic, clic, clic, clic...
rentrée,sortie,rentrée,sortie... ce son interminable, c'était Joyce, Joyce Byers. Fixant la mine de son stylo, elle laissait divaguer ses pensées en-dehors de cette affreuse salle de classe, et s'impatientait d'en sortir. Elle aurait tout donné pour être ailleurs. Enfin pas n'importe quel ailleurs, un ailleurs spécial, peu ordinaire.
Karen interrompit soudain le fil de sa pensée
: - Veux-tu bien arrêter de jouer avec ce stylo ?! grogna-t-elle.
Joyce soupira, et posa son stylo après un dernier clic provocateur.
- Tu devrais sérieusement travailler...Insista son amie.
Enfin son amie.. devrais-je dire sa voisine de table, qui pensait être obligée d'être sa bonne amie. Au contraire Joyce se serait bien passé de cette hypocrite. Elle en avait assez de se sentir telle une oeuvre de charité.
- Ca ne m'intéresse pas. Et de toute façon, je n'y arrive pas, même lorsque j'essaye. S'écria-t-elle en se balançant en arrière sur sa chaise de bureau.
- Il faudra bien qu'on obtienne notre diplôme l'année prochaine ! continua Karen.
Toi, sûrement. Miss j'irai à Harvard car mes parents ont du fric.. Pour moi, ça n'a jamais été le cas.
Driiiiiiiiiing A cet instant précis, la sonnerie retentit. Les élèves de Première rangent bruyamment leurs affaires de cours.
- Salut! dit Joyce en jetant brusquement son sac sur son épaule droite.
-Eh! Att...
Elle ne laissa pas Karen terminer sa phrase, puis fila immédiatement vers le couloir.
- Oh mais quel pot de colle! marmonna- t-elle entre ses dents.
Elle ne le pensait sûrement pas. Karen l'aidait à faire ses exercices, et à rattraper les cours. Elle se proposait toujours pour être sa binôme lors des travaux de groupes.
Cependant, il y avait UNE chose profondément agaçante : son attitude maniérée, ses chemisiers parfaitement repassés, ses chaussures en cuir toutes lisses et ses cheveux, absolument toujours impeccables et coiffés. Elle ressemblait à une poupée qu'on aurait mis sous verre; une poupée première de la classe, mais une poupée quand même.
