La lumière blanche ( en pause)

Chapitre 1

On se croirait en plein roman fantastique . Ma mère est au bord de la crise de nerfs . L'ambulance vient d'arriver.
Deux type, l'un gros, l'autre pas, s'amènent dans ma chambre avec une civière. Ils ont bel et bien l'intention de me clouer dessus . Le gros monsieur joufflu pose de question. Maman répond que je née le 8 avril 195...
Le maigrichon hausse les sourcil :
- En tous cas si elle a 50 ans , elle est bien conservée !
Blême comme un drap , ma mère échappa un petit rire nerveux suivi d'un hoquet , s'excuse et précise , toujour en hoquetant , quelle a donné sa propre année de naissance .
Ma mère reprend son souffle et ses esprit :
- Elle , comme vous dite , c'est ma fille ! Elle s'appelle Sarah Lemieux . Elle est née le 4 octobre 197... Elle a effectivement 13 ans et non 38 . Et a présent , dépêcher-vous donc de lui sauver la vie!
Les deux hommes s'exécutent . Willie , chat , ronronne à mes pied , sous les couverture . En l'apercevant , la face de saucisson recule d'un pas . Il s'empresse de mentionner sa grande allergie a toute espece de bibite a poil et ordonne qu'on chasse la bête .
Pas bête du tout , Willie s'en va de lui même . Il est quant-à-lui , allergique aux «air bête » de cette espèce .
Décidément, maman persiste à croire les ambulanciers incompétents. Ils ont beau me déposer très très doucement sur la civière , elle leur crie de manipuler CE PAUVRE CORPS D'ENFANTS avec plus de délicatesse .
- Vous voyer bien qu'elle est entre la vie et la mort ! Ce n'est pas une raison pour l'achever , imbécile !
- Chère madame , de tout évidence , vous n'êtes pas ambulancière mais il n'est oas trop tard pour vous recycler ! Dit le gros monsieur joufflu .
Maman se tait . On dirait qu'elle va pleurer. Ca y est : elle pleure .
- Excusez-moi , madame. Je ne voulais pas vous blesser , dit l'ambulancier bedonnant d'une voix pleine de douceur .
- Ca n'a rien avoir avec vous ... Je suis tellement inquiète pour Sarah ! dit-elle entre deux soupirs .
Elle essuies ses larme avec le mouchoir que le monsieur joufflu lui a tendu . Pauvre maman! Elle sanglote en murmurant « Ma petite fille » et caresse mon front glacéet mes cheveux comme elle le faisait quand j'étais enfant .
Cet élan de chaleureuse tendresse maternelle me trouble un peu . Me plait aussi. En général , ma mère est plutôt
occupé a me dicté ma conduite . Surtout depuis que papa a quitté la maison .
Lentement mais surement , je me suis habituée à mes nouveau surnoms : MON POUSSIN et GRIPETTE!! Dire qu'avant Cétais MON MINOUX CHÉRIE ! Ah Le Bon Jeune Temps !
Les deux ambulanciers emmène la civière dans l'ambulance .
La sirène entame son célèbre chant . Contrairement à ce que pense ma mère je ne suis pas l'agonie .
Actuellement nous roulons en direction Sainte-Justine spécialisé dans la jeunesse malade. De toute évidence , je suis dans de beau draps !!

Et si je commençais par le début ?