La journée prévoyais d'être longue et ennuyeuse! En soupirant, je reposais ma tête sur mon bras gauche couché sur mon bureau et jetais un coup d'oeil à l'extérieur. La température fesait un frisquet petit deux degrés, et la neige fraiche tombée ce matin recouvrait presque tout. Le vert des épines de sapins et le brun pâle des troncs dénudés de feuilles étaient les seules couleurs que l'on appercevais en dessous de ce manteau d'or blanc. Je promenais mon regard sur ce paysage givré et calme, quand je décidais de me lever et faire quelque chose de mon lundi de congé supplémentaire. Je devais en profiter au maximum, les prochains n'étant, à ma connaisance, seulement qu'à Noël. Je délaissais donc l'ordinateur sur lequel j'essayais d'aller sur internet, chose impossible sous cause d'une mauvaise connection que j'étais incapable de régler. Étant seule à la maison, je ne savait trop que faire. Je me trainais péniblement vers le salon quand le téléphone sonna. Je me précipitais sur le premier combiné ayant encore au moins un petit reste de batterie et répondis d'un "Allo?" curieux.
- Oui, Alicia? Ton père est-il là? demanda une voix que je ne connaissait que trop bien; ma voisine, Célile Lévinski. Une dame âgée, qui aujourd'hui avait l'air très presée et inquiète à propos d'une chose quelquonque. Je ne m'en inquiétais que peu.
- Non, pardon Mme Lévinski, mon père est absent. Je peux prendre un message? demandais-je poliment en espérant qu'elle me dise non.
Je l'entendis avoir un hoquet de frayeur au bout du combiné.
- Quelque chose ne va pas Mme Lévinski?
- Non, non, sa va ma chérie. Mais prendrais tu une petite précaution pour moi? J'ai entendus dire qu'un tueur en série rôdait dans la région, peux-tu barrer tes portes? Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose, cela serait effroyable!
Son histoire étais si stupide que je passais près de partir d'un fou rire incontrolable. Cette vieille femme que l'on traitait souvent de sorcière dans les environs était en train de me demander de barrer mes portes à cause d'un présumé tueur en série dangereux un tant soit peu? Elle se foutait le doigt dans le nez!
- Oui, je veillerais même à ce que des planches soit mises sur mes fenêtres. Vous devriez en faire de même. Autre choses? demandais-je un peu trop froidement.
Je ne savais pas ce que cette vieille me voulait, mais je n'allais pas l'écouter, et encore moins la laisser croire que je la croyait. Cependant, je l'entendis pousser un soupir d'exaspération et me dire:
- Ris, Alicia, mais je ne te demande cela que pour ton bien. Mais bon, lorsque ton père reviendra, tu lui diras d'appeler au moins?
- Bien sûr Mme Lévinski. Bonne journée!
Et je racrochais. Étrange... Mais je décidais de ne pas y penser. J'avais autre choses à faire, comme lire, écouter la télé, faire mes devoirs, ou tant qu'a y être, aller faire un bon jogging dehors, ce qui en fait ne me ferais aucun mal. "Oui! Faire un bon jogging pour perdre du poid accumulé pendant l'été! " Je montais donc les marches quatres à quatres pour me rendre dans ma chambre et revêtir un habit quelque peu plus confortable pour du jogging. J'installais mon ipod sur la charge pour qu'il soit plein pendant ce peu d'exercice. Je m'abillais et mis de vieux souliers qui ont toujours résistés à l'eau, en autant qu'il n'y en aille pas trop. Fin prête, je redenscendis un peu plus calmement les escaliers et stoppais net devant ma porte de maison. Au travers de la fenêtre finement travaillée, on pouvais deviner une ombre qui s'acharnais sur la poignée visiblement consterné du fait qu'elle soit barrée. D'un coup, l'étranger tourna les talons et descendis les marches de balcon pour obliquer vers la droite. S'il fesait exactement se que je croyais qu'il allais faire, il longerais mes portes de garage, ainsi que le mur ouest, et atterirais sur la porte de derrière accouchant dans la cuisine. Mais se que l'on devait savoir, c'est que la porte n'étais jamais barrée, et aujourd'hui n'étais pas une exception! Et pendant que je réalisais cela, figée d'horreur, je m'élancais vers le salon, ensuite la cuisine, mais hélas, il étais trop tard. Je vis la poignée tourner pendant que je me jetais derrière le contoir, espérant y être en sécurité, d'une quelquonque manière. Je vis l'ombre étrangement familière glisser sur le carrelage à mes cotées et entendis des souliers à tal... Minute papilon! Des souliers à talons hauts? Quel tueur a des souliers à talons? Je me rappelais soudain l'ombre au travers de ma porte d'entrée. Une ombre féminine, sachant exactement où allez. Je me décidais à me lever quand j'entendis la femme hurler;
- Alicia? Ma chérie, je suis rentrée! Tu es là?
Maman! Le coeur toujours battant, je courus dans ses bras, ses yeux ronds me questionnant de m'expliquer. Ce que je fît rapidement;
- La stupide voisine! Tout à l'heure, elle a appelée pour parler à papa, et elle m'a sortis une histoire de tueur qui trainerais dans les parages, et m'a demander de barrer les portes. Bien sûr, son histoire étais trop stupide, comme elle, crachais-je rageusement et pleine de dédain, donc je ne l'ai pas écouté. À quoi bon? Et là tu es arrivée. Je ne sais pourquoi, mais j'ai eu peur. Très peur. Mais elle ne perd rien pour attendre, Mme Lévinski! sortis-je méchament, trop emballée pour me taire.
Ma mère passa de compatissante, à mêlée pour finir choquée. Évidemment, le fait que j'ai dite ma pensée tout haut n'y étais sûrement pour rien... Voilà un de mes défauts: je m'emballe trop vite. Je parle souvent sèchement aux autres personnes que je ne connais pas, à l'école, c'est mon moyen de masquer ma gêne. Sa viens malheureusement tout seul.
- Laisse-la faire... Elle est vieille, elle est seule, tu vas voir, moi et ton père on va devenir à notre tour comme cela un jour! À toujours se mêler de ce qui ne nous regarde pas...
Cette pensée me fît sourire, quoi que je ne croyait pas un seul mot de se qu'elle venais de me dire. Maman et papa, en détraqués mental? Non, sincèrement, je ne les voit pas du tout comme cela...
- Tu allais dehors Ali? demanda tout bonnement ma mère en posant ses clefs sur la table.
- Oui, j'allais faire du jogging.
- Il fais trop froid, il y a de la neige, tu ne sort pas avec des souliers! Et encore moins avec rien sur le dos!
- Je ne jogg pas dans la neige, de un, et de deux, j'allais me mettre un manteau!
Elle ne répondis rien pendant que j'allais chercher mon ipod dans le salon et que je sortais dehors. Je mis mes écouteurs dans mes oreilles et pris une bonne bouffée d'air rafraichissante en mettant ma chanson favorite du moment: One more night. Tandis que la chanson commencais, je me mis à marcher tranquillement, et une fois le coin de la cour passé, je me mis à jogger. J'inspirais et exprirais au rythme de mes pas pendant vingt minutes, puis je fît le reste du chemin vers la maison à la marche. J'avais chaud, et la brise caressant mon visage ne fesait que me faire sentir mieux. J'étais bien, calme. En entrant dans ma cour, je regardais vers le côté gauche de la maison, vers le jardin. Et, comme si le sort s'acharnait sur moi, je vît une ombre. Mais pas l'ombre de ma mère,ou de mon père, non, une ombre noire, ténébreuse, qui me fît frissoner. Je croyais trop au fictif pour faire comme si de rien n'étais. Cette fois, j'avais vraiment peur.
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Merci à tous ceux qui ont lu ce chapitre! Je sais, il est très petit, mais c'est un avant-goût d'Origines:PP Je rêve de publier un bon livre, et j'espère que celui-ci en sera un! Sans gêne pour les votes et critiques ( j'aimerais beaucoup pour les critiques, pour m'améliorer! :P ) Merci à tous (: xox Pho
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Origine
FantasyUne jeune fille de 13 ans, normale, jusqu'au jour où elle découvre des ombres ténébreuses qui passent près de sa maison; qu'elle découvre son lien particulier avec une des ombres; et apprend le secret de sa voisine, alors son monde bascule, et elle...