Chapitre 24: Panique (6)

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- Aha! Ah Livai!

Mon dos se cambre, j'aggripe d'une main celle de Livai et la serre très fort, et de l'autre, les draps semble entrain de vivre leur dernière nuit.

- Whoua..., dit Livai proche de mon oreille. Je ne t'avais jamais vu aussi excité. Et pourtant, je connais ton corps par cœur.

Sa main répétait le même mouvement en boucle. Il me faisait perdre pied.
Livai y déposait de tant en tant des baisers, comme pour pouvoir m'achever.

Même s'il disait ne vouloir rien faire pour ça, je vois qu'il profite bien de la vue. Sa respiration est certe discrète mais rapide.

On a tous les deux très chaud. Livai lâcha ma main pour la plaquer contre le matelas, à quelques mètres de ma tête.

C'était son bras gauche... je tourne légèrement la tête.

Livai avait posé son regard à nouveau sur mon bassin.

Moi, j'étais rivé sur les cicatrices qui tentaient de partir.

Sans être m'être de mes mouvements, je caresse doucement son poignet. Je sens plein de petites bosses, comme une minuscule chaîne de montagnes qui surplombe son avant bras.

Livai avait relevé la tête, il vit mon visage avant tout excité qui s'était attristé.

Je m'étais rendu compte que d'habitude, quand on fait l'amour, il tente de cacher ses cicatrices.

Mais, là, il était tellement absorbé qu'il avait oublié.

- Eren...

Je rapproche mon visage de son poignet et l'embrasse.

J'entends la respiration de Livai s'arrêter pendant tout le baiser. Il se recule pas, il est figé.

Puis quand je tourne le regard vers lui, il n'avait pas bougé d'un cil. La pièce était devenue terriblement calme, malgré ma respiration encore haletante.

Puis, avec ce même bras, Livai posa sa main sur ma joue. Il se penche et murmure avant de m'embrasser:

- Je t'en supplie... reste avec moi pour toujours...

J'écarquille les yeux, pendant que je sentais ses lèvres sur les miennes. Son visage trop près est flou, ou est-ce parce que mes yeux commencent à se remplir de larmes. Je ne sais pas... je m'en fiche. J'aggripe son dos et y plante mes ongles, comme pour le marquer, pour le garder accroché à moi, comme pour montrer qu'il est à moi, et à moi seul.

Sentiments incassables [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant