Le soir, après la réunion qui s'était achevée au rire et à la compréhension, la mère de Davy était plutôt de bonne humeur, plus que d'habitude bien que c'était très habituel avec elle. Elle jouait avec ses petits enfants, après tout ça faisait longtemps qu'elle les avait vus, il fallait donc en profiter pleinement. Après un bon moment elle dit à tout le monde.
Clarisse : au fait ! Demain je compte me rendre au champ, j'y serai jusqu'au soir avec les autres femmes du village nous irons déterrer du manioc. Sylvie restera donc à vous faire la cuisine, je compte sur vous pour rester sages.
Un de ses 5 petits fils Naël était très curieux, l'avant dernier de sa fille demanda.
Naël : Mamie, puis-je venir avec toi ? Je veux venir aussi s'il te plait s'il te plait ( faisant des yeux doux)
Clarisse : non mon bébé, c'est pas possible, c'est loin et j'irai tôt le matin plutôt je te conseille de surveiller la famille et ta mère d'accord ? Je vais vous ramener des fruits en rentrant.
Naël : et toi qui va te surveiller?
Clarisse : Dieu!
Le lendemain matin, elle se leva très tôt, alla rejoindre les autres femmes du village. Comme prévu, Sylvie fit la cuisine, elle servit à manger à tout le monde même au Predator de la nourriture, les enfants mangeaient tout en comptant les heures pour revoir leur grand mère arriver avec comme prévu des fruits. Il était vingt heures, ni elle ni aucune femme du village n'était rentré, tout le monde était inquiet. Au loin on vit un véhicule approchant de chez nous il venait lentement, avec des clignotants et à l'arrière des cris de femmes en pleures, elles accompagnaient la dépouille mortuaire de la mère de Davy. Une des femmes parla tout en se jetant au sol.
Okome: seigneur oooooooooooohhhhh ! On avait déjà fini on rentrait quand elle a dit qu'elle voulait des fruits pour ses petits fils et pendant la cueillette , une branche est quittée de l'arbre et est venue se heurter à sa tête.
Une autre ajouta
Sidonie : les fruits là sont là ! Tenez.
Le corps de sa mère était allongé à l'arrière du véhicule la tête fracassée. C'était le choc, cette femme était tout non seulement pour lui mais aussi pour toute la famille, tant côté paternel que maternel elle en était le pilier, la seule raison pour laquelle ses oncles le supportaient malgré tout. Que deviendrait il ? Une histoire venait de s'éteindre pour les petits fils qu'elle laissait, c'était la meilleure amie de son époux et la conseillère de sa fille. Pourquoi tout ça arrivait lorsqu'il avait finalement accepté de se marier pour soulager sa mère avec les tâches domestiques ? Ce jour là passé, le corps était à la morgue, le village paternel se remplissait de monde. Il était assis dans la grande cuisine de quinze lits de sa mère, sur son lit habituel, tout en larme dans les bras de sa tante quand un vieil homme de quatre-vingts ans rentra.
Obiang: bonjour à tous, je suis obiang chef de ce village. J'ai appris le décès de votre soeur, mère et tante, je suis donc venu vous présenter toutes mes sincères condoléances. Par la suite aussi vous informer qu'on a décidé de repousser le décès de votre parent car la date que vous avez choisi est aussi la date à laquelle veut aller en mariage une de nos filles du village. Donc on termine d'abord avec son mariage et on vous fera signe pour parler de la nouvelle date d'enterrement de votre parent.
Davy, qui était dans les bras de sa tante se retourna très lentement et fixa le vieil homme.
Davy : tu dis quoi qui m'énerve comme ça ? ( Froidement)
Obiang : je disais que...
Davy : dites-moi ce que signifie condoléances s'il vous plaît.( Demanda t-il au vieux)
Obiang : j'en sais rien.
Davy :Mais vous êtes quand venu me les présenter n'est-ce pas ?
C'était trop pour Davy qui prit un bois au feu, se lança à la poursuite du pauvre vieux de quatre-vingts ans qui hurlait de peur, puis Davy s'arrêta, se mis dans la cour de son père et cria.
Jean Davy: je suis le premier garçon de cette femme, vous l'avez tué dans la forêt et comme c'est insuffisant pour vous vous décidez de nous perturber aussi en jouant avec ses funérailles. J'attends le prochain comique ici. La date ne changera pas ma mère sera enterrée à la date fixée, si vous voulez faites votre mariage en haut mais ici on s'occupera du décès de ma mère.
Il retourna dans la cuisine de sa mère, en rentrant dans la cuisine, toute sa famille maternelle se mit à l'acclamer, c'était la première fois après sa naissance qu'il arrivait à mettre en joie tous les membres de sa famille. Il venait d'agir comme un homme pour une fois. Puis, sa tante l'appela pour lui parler, c'était la femme du haut cadre.
Denise: tu sais, je suis votre mère, la première fille du ventre de ma mère est décédée, mais sachez que vous n'êtes pas devenus orphelins. Tout comme mon mari et moi malgré que nous n'avons pas d'enfants biologiques nous n'avons jamais manqué d'enfants grâce à vous. Ne suis pas ta grande sœur, c'est toi le premier garçon c'est toi le chef, agis en tant que tel.
Jean Davy : d'accord tantine c'est vraiment gentil, j'ai compris.
Denise: non ! J'ai pas encore fini. Tu sais, toutes ces années je n'ai cessé de me demander pourquoi ma soeur ne t'a pas avorté, pourtant tu as tout pour être un parfait raté, tu as deux mains juste pour manger et deux pieds qui te servent à prendre le taxi seulement. Tu as un gros ventre on croirait un ministre. Excuse moi mais je vais te dire que le décès de ma sœur certes me fait mal mais c'est la meilleure chose qui pouvait t'arriver, désormais tu seras un homme. Je vais tous vous prendre en charge mais tu travailleras.
Jean Davy : merci beaucoup tantine
Denise: attention vous n'êtes pas orphelins mais ne pars pas dire à ton père qu'il n'est pas veuf hein! ( Conclu t-elle en blaguant)
Après le décès elle prit les cinq enfants de la soeur de Davy et offrit à Davy un appareil photo numérique pour qu'il gagne sa vie lui même et qu'il s'occupe de son vieux père. Il faisait des photos de mariages en mariage dans tous les villages il gagnait désormais sa vie.
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LES MÉSAVENTURES DE DAVY [ TERMINÉ ]
HumorHistoire drôle: Davy est un jeune homme de 28 ans qui vit encore au dépend de ses parents. Sa mauvaise réputation dans sa famille et son manque de sérieux vont faire de lui un être marginal jusqu'au jour où un évènement tragique va sérieusement la r...