LES MÉSAVENTURES DE DAVY [ TERMINÉ ]

partie 5: l'empoisonnement

     Davy était devenu un grand photographe, il faisait les navettes entre la ville et le village, il avait désormais aussi une petite amie qui vivait avec lui et son père. Le mariage qui avait été repoussé à cause du décès avait lieu et il avait décidé d'aller filmer. Il filmait les mariés, il était très sollicité vu la qualité de son travail, il avait clairement trouvé sa spécialité. Il eut faim, décida alors d'aller se servir à manger puis une hôtesse l'arrêta.

Maryline: Davy non ( a voix basse) ça c'est la table d'honneur, pour vous autres c'est là-bas, attends, je vais te servir moi-même et toi continue de filmer.

Jean Davy : merci petite sœur, fais vite s'il te plaît je t'attends.

   Après dix minutes d'attente...

Maryline: tiens, bon appétit à toi, moi je continue mon service et voici deux jus je sais que tu ne consommes pas de l'alcool.

Jean Davy : encore merci à toi.

   Elle s'en alla et Davy se mit à manger, il finit et repris le travail jusqu'au soir. La dot reçue et leur fille envoyée en mariage, les parents de la fille avait appelés Davy pour récupérer les photos tout en promettant de lui remettre son dû après le partage de l'argent. Il accepta sans contrainte. En rentrant chez lui, ni lui ni sa copine ne pouvait fermer l'oeil. Davy grognait comme un chien et se plaignait de douleurs, il se sentait fatigué. Prise de peur sa copine alerta le père de Davy.

Axelle : toc toc!! Réveille toi ooh Davy là-bas ça ne va pas ( toute inquiète)

   Le père sorti avec une simple serviette attachée aux reins.

Joseph : qu'il y'a t-il ?

Axelle : c'est Davy il fait des choses étranges dans la chambre.

   Arrivés dans la chambre, ils trouvaient une odeur d'oeuf pourris, et Davy était plongé dans un bain de sang qu'il vomissait. Son père le pris, le mis dans la voiture avec sa copine, sans alerter le village et l'emmena à l'hôpital. Tout le monde avait les yeux sur ce vieux qui était simplement en serviette dans un grand hôpital c'était un patient ou une personne normale se demandaient ils. Davy était en réanimation pendant une semaine, le médecin dit aux parents qu'il avait eu énormément de chances car il avait été empoisonné avec du poison lent. Davy dormait et sa famille était là autour de lui puis coupure dans l'hôpital, il se réveilla.

Jean Davy : ayooooo!! Ayooooo ! Je ne vois plus, je suis devenu aveugle, ils ont réussis, ils viennent déjà me prendre !

   Sa grand mère, côté maternel repris à son tour.

Suzanne : dis leurs que tu ne viens pas, dis leurs que tu appartiens à Jésus faut pas les suivre

   À peine le courant revenu que bam! Il venait de recevoir une taloche monumentale de la part de sa soeur la lionne.

Sylvie : idiot! Tu n'as pas remarqué qu'il y avait coupure de courant ? Ne viens pas énerver les gens avec tes affaires là. Tu ne vois plus quoi? Je t'avais prévenue voilà que pour te tuer ils sont passés par la nourriture. ( Dit-elle toute agacée)

   C'était une taloche médicale, car à la suite, le médecin le déclarait apte à sortir le lendemain. Mais pour son père pas question de retourner au village sans contre attaque, ils se rendirent donc tout les deux dans la forêt chez un marabout béninois.

Joseph : bonjour, je t'ai emmené mon fils car Il est en danger il vient de survivre à un empoisonnement, on veut des protections pour retourner au village.

   Le marabout ne savait pas parler français.

Hadi: zé vois, cé qué ti véh, cé Piti poroblème. Zé vé té protéger tous les dé.

Joseph : merci à toi.

   Pendant que le marabout préparait les protections, un autre patient du marabout appelait Davy. Davy s'approcha de lui et il lui dit.

Stephane : je suis un prophète et j'ai un message pour toi.

Jean Davy : Lequel ?

Stephane : Dieu me dit de te dire que tu seras riche.

   Davy était content, vu que ça venait d'un prophète c'est que c'était vrai.

Jean Davy : ah bon ? Dieu merci !

Stéphane : tu seras riche quand tu seras vieux
   
   Davy: imbécile espèce de fou

   Puis Davy retourna vers son père et le marabout. Puis le marabout dit.

Hadi : ti perd aussi la raison ?

Davy : non pourquoi ?

Hadi: ti parles avec lé fou que zé traite ici.

Davy : quoi il est vraiment fou?

   Davy était vraiment en colère il avait tenu une discussion avec un fou, quelle honte! Ayant aussi appris l'état de santé de Davy , sa tante, la femme du haut cadre avait effectué le déplacement, à son arrivée elle appris qu'il était en forêt, elle s'y rendit, alla l'enlever de ce lieu pour le donner en délivrance aux prêtres. Ils étaient reçus par l'abbé.

Abbé chancy : mon fils, j'ai écouté toute ton histoire, et ta tante m'a parlé et je loue son idée te t'emmener à Dieu. Je suis vraiment touché, mais une chose me touche davantage.

Jean Davy : quoi mon père ?

Abbé chancy : tu sens le démon.

Jean Davy : ça doit être les esprits de quand j'étais chez le marabout.

Abbé chancy : non rien à y voir, je parle de ton odeur corporelle. Suis là soeur, elle te montrera les vestiaires tu te changeras aussi.

   Il partit avec la soeur et pris un bon bain puis retourna vers le prête. Et le prêtre repris.

Abbé chancy : voilà t'es propre je peux mieux interpréter les messages des saints dorénavant. ( En rigolant puis plus sérieusement)  Tu sais, les hommes qui sont appelés à être grands vont toujours subir de grandes tentations dans leurs vies, mais s'ils n'ont pas Dieu à ce moment là de leur vie, ils se feront voler leur étoile. Tu as perdu la tienne mais pas totalement car tu peux te rattraper mais plus pour toi même, ne pense plus à toi car tu n'es plus la personne directement concernée. Médite sur ses mots mon fils tu peux partir ne crains plus rien.

       Arrivé chez lui, il avait médité ces paroles pendant des années puis trente ans plus tard il compris que se sont ses neveux, les enfants de sa soeur qui avaient fait de lui un homme riche car il s'en occupait. Le fou avec donc raison.

                        FIN

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