le colorisme: abandonner ses orgines au détriment d'une origine étrangère

1 0 0
                                    

Je me suis souvent demandé d'où provient cette envi de ressembler à des gens qui ne reflètent pas notre origine. Au fil des années j'ai fini par trouver la réponse à cette question. J'ai alors halluciné lorsque j'ai compris la cause mais aujourd'hui je suis davantage sous le choc quand j'observe les conséquences.

Il existe dans les mondes 6 continents dont l'Afrique, l'Europe, l'Amérique,  l'Antarctique, l'Asie et l'Océanie. Chacun de ces continents abrite une culture, reflète une identité et se différencie des autres par la couleur de peau. En Afrique c'est la peau noire  qui est dominante du côté de l'Afrique noire puis vient la peau presque blanche pour les habitants du Maghreb.
Inutile de revenir sur l'histoire de l'esclavage mais pour résumer vous n'êtes pas sans savoir qu'une grande partie des africains ont été envoyés en Amérique pour servir de main d'oeuvre. Ce qui explique la forte population noire aux états-unis, en Amérique du sud, et notemment en Europe dans les pays comme la France, l'Angleterre et la Belgique.
Mais revenons à la problématique qui me préoccupe. La coloration en quelques mots est l'acte de changer sa couleur de peau.
Ce phénomène est présent au sein de la communauté noire mais les femmes en sont les principales victimes. J'ai toujours reproché aux femmes de ma communauté de tenter désespérément de ressembler aux personnes de couleur de peau blanche. Elles sont belles et pourtant mais ne s'acceptent pas telles qu'elles sont. Sans doute un manque de confiance en soi. Mais si le problème est une question de confiance il faut chercher à savoir la cause.

La société actuelle est marquée par la surepresentation de la femme blanche dans les médias. Ces médias sont représentatifs de l'information. Il est connu que le critère de beauté en Occident est la peau claire donc la femme blanche. Les noires sont moins représentées ce qui témoigne déjà d'une supériorité de la race blanche. La femme est un être qui aime se faire désirer mais malheureusement les noires sont loin d'être une préférence en Occident. Je vais prendre pour exemple la France. En voulant attirer l'attention, se faire belle elles se sont livrées à un changement de leur peau avec l'utilisation de produits eclaicissants.
Avoir la peau claire tend à être considéré comme une mode. De toute évidence les noires se sont bercées d'illusion en pensant qu'être belle se résulte forcément à avoir la peau claire. Cependant, il y a un risque que ces utilisatrices ignorent. C'est la favorisation de la dépigmentation de la peau par son utilisation. Elles ne se sentent pas suffisamment en valeur en restant naturel et donc préfèrent se maquiller pour avoir une peau plus claire. Mais cette surreprésentation s'est popularisée à l'échelle internationale.

En Afrique, le colorisme est encore plus présent dans des pays comme le Sénégal, le Congo Brazzaville ou encore la République démocratique du congo. On peut directement accuser l'industrie pharmaceutique qui fabrique ces produits nocifs à la fois pour la peau mais aussi pour la santé des consommateurs. Malgré les compagnes de sensibilisation pour endiguer le phénomène le taux de consommation ne cesse de croître. Ces produits peuvent entraîner des maladies tels que le cancer de la peau. Cette attitude est ancrée en elles mais aussi considérée aveuglément comme naturelle.
Ces femmes n'ont pas d'autres choix que de tenter d'éclaircir leur peau afin d'avoir un peu plus de valeur surtout dans une société autant médiatique. Elles sont victimes d'une réalité difficile à changer. Pour commencer elles n'ont pas grandit avec des modèles à qui elles pourraient s'identifier ce qui explique cette tendance à vouloir ressembler aux femmes blanches. Toutefois, toutes les noires n'éprouvent pas le besoin de s'éclaircir la peau. Les plus concernées sont les peaux foncées autrement appelées darkskin. Les métisses sont épargnées de cette envi.

Forte heureusement la donne est en train de changer aujourd'hui il y a plus de célébrités noires dans les domaines tels que la musique, le sport. Il y a des personnalités publiques qui s'assument mais elles ne sont pas nombreuses. Avec de telles personnalités elles seront un peu plus enclin à s'accepter.
Par contre, les reseaux sociaux comme YouTube, Instagram et Twitter permettent d'endiguer les phénomènes avec des influenceurs qui dénoncent le racisme, la coloration et toutes les discriminations faites à leur encontre.

De toutes les personnalités publiques qui ont écrit l'histoire celle qui a déçu la communauté noire est Michael jackson. L'américain a fini par changer de peau au fur et à mesure qu'il avançait dans sa carrière. Il a été diagnostiqué au départ d'une maladie de la peau qui est le vitiligo. Mais ce n'est pas un motif valable pour changer de peau connaissant l'histoire tragique des noirs dans le monde. Malgré sa grande carrière musicale il n'empêche qu'il n'est pas un exemple à suivre.
Au regard de certains événements je me demande si ces personnalités ne sont pas contraint d'éclaircir leur peau par les élites en place. Prenons l'exemple d'aya nakamura qui a faite une déclaration étonnante. Il lui a été demandé d'éclaircir sa peau pour avoir un public plus large. Elle a dénoncé les pressions exercées sur elle par l'industrie musicale.
Parmi les autres artistes connu il y a Beyoncé, Rihanna ciara et nicky minaj qui se sont blanchies la peau. Je ne pense pas que ces femmes l'ont fait par pure plaisir bien que certaines sont complexées. A mon avis c'est le système en place qui persiste à maintenir la femme noire dans un manque de confiance afin qu'elle se sente inférieure. Ce sentiment infériorité par la suite va inciter à les ressembler.

Pour terminer je pense sérieusement qu'il va falloir exercer sur soi un travail psychologique pour se détacher de cette emprise.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Apr 03, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Le malheur d'une communauté divisée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant