Chapitre 2

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Rashid écoutait le rapport que lui faisait son ministre de finances, le regard tourné à l'horizon.

- Notre budget est très élevé, cela est dû grâce aux nombres de tourismes qu'il y a, le pays est peut-être situé dans le désert mais cela n'empêche qu'il y a beaucoup de personnes qui viennent le visiter; lui il y a aussi le commerce du pétrole, de l'hydroélectricité et des tissus.

- Donc il n'y a aucun problème ?

- Non votre majesté .

- Bien vous pouvez disposer.

Le ministre sortit laissant la place à Hamel, le bras droit du roi.

- Votre altesse.

- Hassan.

- C'est demain que nous devons recontrer la famille de votre fiancée, donc nous devons partir maintenant votre altesse.

- Suis-je vraiment obligé de le faire,?

- Je suis désolé votre altesse, mais vous n'avez pas le choix. Le peuple réclame un héritier et une cheikha à vos côtés.

- Je le sais mon ami, je le sais...

Rashid continuait de regarder l'horizon. Être un cheikh était parfois difficile. Il fallait faire des choix qui seraient bien pour le pays. L'amour n'avait pas sa place car en 33 ans d'existence, il ne l'a jamais ressenti.

Toutes les femmes qu'ils côtoyaient dans son entourage étaient pareilles : arrogantes, superficielles et très vaniteuses.

Et Marisa ne sortait pas du tableau, elle était pareille, comme sa mère. Il pensait que comme ils n'avaient plus d'argent, cela diminuerait, mais c'était plutôt le contraire, ça empirer.

Rashid et Marisa se sont rencontrer lors d'un bal organisé par le président. De qu'il avait vu, il avait su à quelle femme il avait à faire : à une femme hautaine, extravagante et cupide. Elle avait seduit et ils avaient passé la soirée ensemble. Seulement elle était fade, comme toutes ses anciennes maîtresses.

S'il a choisit pour faire d'elle sa femme, c'est parce qu'elle a déjà goûté à la pauvreté et que peut-être elle sera une bonne reine. Oui, peut-être, pensa-t-il car le divorce était impossible. Il savait qu'il ne la supporterait pas après quelques mois, quelques années, mais il le faisait pour son peuple.

Il se tourna vers Hassan, se leva puis contourna son bureau.

- On y va alors, lui dit-il en allant en direction de la sortie.

~

Camilla passa la porte et s'adressa directement à une des filles y travaillait.

- Je viens acheter un téléphone...

- Quelle marque, s'il vous plaît ?

- IPhone 11 ...

La fille la regarda puis balaya la boutique du regard puis le posa sur elle.

- Oh... euh... suivez-moi... vous... vous voulez en quelle cou...

- Couleur? Dorée avec des paillettes.

- Euh.. d'accord...

- On va directement à la caisse, je vais payer en cash.

- En... cash?!

- Oui, lui répondit-elle en lui passant sa carte bancaire.

- oh... D'accord, lui dit-elle en prenant la carte.

Elle prit le téléphone avec tous ses accessoires, les mit dans un sac puis les lui passa.

- Merci, lui dit-elle en le prenant puis sortit de la boutique.

Sous l'emprise du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant