Chapitre 4

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La fille qui venait d'entrer était une déesse. Elle avait un visage d'ange avec des yeux verts très clairs, de longs cheveux blonds retenus par un chignon strict, lèvres roses, elle avait un corps de déesse.

Et la robe qu'elle portait n'arrangeait en rien, elle dessinait parfaitement toutes les parties de son corps, elle pouvait faire damner même un saint. Elle avait l'air gênée et..timide? Non, elle  n'était pas timide, seulement gênée, dans ce mondes les femmes ne sont pas timides mais vicieuses, oui.

Amber se leva puis l'étreignit amicalement.

- Comment vas-tu ? Tu ne m'as pas prevenue que tu venais!

- Je suis juste venue laisser ceci à Marisa, dit-elle en désignant la boite qui contenait le téléphone.

- Camilla, viens deux secondes s'il te plaît, lui dit Marisa en se levant.

Elle alla dans la cuisine. Camilla la suivie. Elle fit sortir la bonne puis se tourna vers Camilla.

- Tu as de la chance que le cheikh soit là sinon je t'aurais baffer. D'où tu viens comme ça sans prévenir? Ce n'est pas parce que c'est ton père qui a payé la maison que tu dois te comporter comme ça, ok!

- Je..je voulais juste te remettre le téléphone que je t'ai acheté...

- Et alors! Tu ne pouvais l'envoyer par la poste, imbécile ! Tu ne peux pas faire les choses correctement...

En se retournant, elle la vu pleurer.

- Ravales-moi ces larmes de crocodile, tu fais vraiment pitié, lui dit-elle d'une voix moqueuse.

En passant à côté d'elle, elle lui arracha la boite des mains, pris le téléphone et ses accessoires, puis lui jetta la boite.

- Et aussi, lui dit-elle en se dirigeant au salon: c'est la dernière fois, tu sais bien que je n'aime pas me répéter.

Camilla resta dans la cuisine en pleurant.Elle sécha ses larmes puis y sortit.

- Euh..je m'en vais, ma mère m'attend, dit-elle la tête baissée.

- Tu es sûr? lui demanda Amber dubitative.

- Oui, au revoir.

- Je te raccompagne, lui dit Amber en se levant.

Camilla leva la tête pour lui sourire. Grosse erreur ! Car le cheikh le remarqua.

- Vous avez pleuré?

Marisa lui lança un regard noir, et Amber, inquiet.

- No..non c'est..c'est juste de la poussière qui m'est entrer dans les yeux...

- Hum. Je ne savais que la..poussière faisait gonfler les yeux.

- Je..je suis allergique à la poussière, c'est pour cela...

Le cheikh ne semblait pas convaincu, son regard insistant le démontrer. De son pouce et l'index, il se caressa le menton tout en continuant de la fixer, mais à sa grande surprise, il ne dit rien. Camilla ne pût se détacher de son ailles, à plus  énigmatique, à la fois intense. Elle ne reprit ses pensées que lorsque Amber la tira par le bras.

Amber alla dehors jusqu'à coté de sa voiture et se mit sur le capot.

-Bon! Maintenant, dis-moi tout. Pourquoi as-tu pleuré? C'est Marisa qui t'as fait ça, n'est-ce pas ?

- Non, pourquoi dis-tu cela, c'est juste que...

- Que quoi? Pourquoi ne veux-tu jamais me parler de ce sujet? je sais que maman et Marisa te font vivre l'enfer, pourquoi tu continue de le nier?

- C'est compliqué..

- Non, c'est toi qui complique les choses.Je te l'ai déjà dis. Si c'est pour moi que tu fais ça, saches qu'avec l'argent que tes parents et toi versent dans mon compte, je peux rester 5 ans sans travailler. Alors arrêtes ça, je ne veux pas tu sois triste juste pour moi. D'accord ?

- D'accord, lui repondit-elle en l'embrassant amicalement.

- Et je suis tout aussi sûr que ta mère ne t'attends pas, pas vrai? lui demanda-t-elle en souriant.

- Non, tu as raison, mais bon maintenant, il faut que j'y ailles. À plus!

- À plus!

Elle entra dans sa voiture puis roula en direction de chez elle. Elle ne pût s'empêcher de penser qu'Amber avait raison d'un côté. Marisa et Lisa lui faisaient vivre un enfer. Bien avant même que le père d'Ambert puisse faire cet investissement, elles ne l'ont jamais aimé, et cela a empirée quand ils ont tout perdu.

De plus, elle était presque sûr que Bob Marshall avait investi pour dépasser sa famille niveau financier car il savait que cela allait lui rapporter de milliards de dollars, mais il savais aussi que si ça ne marchait, il allait tout perdre. Même un fou ne l'aurais pas fait.

Elle en conclu donc, qu'à part Amber, la famille Marshall a toujours enviait la sienne.

Sous l'emprise du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant