ᴀʟᴏɪ̈s.

242 23 7
                                    

Il avait passé la nuit la plus merveilleuse de sa vie. La première depuis une éternité. Il ne savait pas comment partir de cette auberge, le noiraud as eu beaucoup de mal à décoller son corps de celui qui hante à présent ses pensées. Il avait encore et toujours l'odeur de cet adolescent dans les narines, pourtant il en voulait encore plus. Il en deviens dépendant, il adorais cela.

— Papa viens. Dis un petit garçon en éclatant de rire.
— Fais attention à toi Edeen. Tu pourrais te blesser. Annonce le noiraud.

Le plus petit fit un énorme sourire avant de courir vers le parterre de tournesol. Aussi haute que lui, déployant leurs magnifiques pétales d'un jaune vif. Leurs cœurs était exposé au soleil, en direction du ciel. Les coccinelles et autres insectes avaient élu domicile sur ces magnifiques plantes de leurs pays natale.

— Tu crois que maman aurais aimer un tournesol dans un vase ? Demande le garçon en observant les fleurs d'un œil distrait.
— Je crois plutôt que "maman" les préfères dans la nature bonhomme.
— Tu as raison.

L'enfant sourit innocemment à son père tandis que celui-ci s'approche de son enfant. En passant sa large main sur la tête du gosse, Aloïs soupire d'aise. L'enfant prend la parole, innocemment.

— Pourquoi maman est morte papa ?
— Parce que ta maman s'est battue pour te protéger mon ange.
— Mais pourquoi ? Elle aurais pus se protéger aussi. Grogne le plus petit.
— Ta maman devait absolument te protéger Edeen, tu est très important. Annonce Aloïs.
— Pourquoi je suis important papa ?
— Dépêchons-nous de rentrer pour déjeuné, je suis sûr que les elfes ont préparer un bon repas !

Alors que le garçon ne se rend même pas compte du changement de sujet et crie de joie en courant vers le manoir, Aloïs le suit d'un pas feutrer faisant bien attention à se que le petit ne glisse pas. Ce n'était pas facile d'élevé cet enfant alors qu'il n'était même pas de lui. Bien entendu, il as adopté cet enfant à sa naissance car Jennie, sa meilleure amie allait mourir. L'enfant est d'une importance capital pour son espèce et son travail consistait à protéger l'enfant contre toute menace extérieure. Même si cela disait que l'enfant ne profitait pas assez de sa vie d'enfant normal.

Edeen voulait absolument profiter du bon temps pour sortir de la maison. Aloïs ne pouvait pas lui refuser cela, de plus ça le changeait les idées quelques fois trop axées sur les malheurs du monde.

La musique douce s'élève dans la grande salle à manger, Edeen fredonne l'air tout en s'asseyant sur une des chaises, patientant son père. De la bonne nourriture apparait sur la grande table lorsque Aloïs entre dans la pièce pour le plus grand bonheur du petit garçon.

La pièce est remplie de décorations, de fleurs et de verdure qui torsade les grands piler blanc de la vaste salle à manger. C'est une pièce qui as la particularité d'avoir une fenêtre ouverte, laissant place à la nature. C'est un endroit assez féerique, protéger par de multiple sort de protection ainsi qu'un sort ayant pour faculté de rendre le manoir incartable. Un sol immaculé, des murs totalement pur sans tâche ni fissures. La pièce faisait une grande maison à elle seule.

— Bon appétit ! Lance le petit avant de commencer à manger. 
— Bon appétit bébé. Répond Aloïs en souriant.

Alors que les deux garçons changèrent en silence, Aloïs profite de se moment de répit pour remettre de l'ordre dans ses idées. Il devait revoir cet homme. Il s'est passé quelques chose cette nuit là et voilà plusieurs semaines qu'il ne l'avait pas vus ! Il voulait à nouveau touché sa peau chaude et lisse. Ce n'était pas sorcier par merlin ! Comment a-t-il pus s'enticher d'un adolescent ? C'est tellement fous qu'Aloïs délaisse la bonne nourriture qui se présente devant lui. Finalement les deux garçons finissent de manger et se dirige dans un petit salon.

Edeen observe son père quelques instant et remarque assez vite que son père lui cachait quelque choses. Il prend alors la parole, fronçant légèrement les sourcils tout en s'approchant de son père.

— Tu as l'air préoccuper papa. Dit-il en s'asseyant sur ses genoux.
— C'est vrai tu as raison. Il y as un garçon dans ma tête en ce moment.
— Un garçon ? Demande le plus jeune en fronçant les sourcils.
— Oui, un garçon. Je l'ai rencontrer pendant le travail.
— Et il était comment ?

Le regard du plus jeune était pétillant. Quand Aloïs revenait après ses longues semaines d'absences, il avait pris l'habitude de tout raconter à son enfant. Il n'y avait quasiment pas de secret entre-eux. D'ailleurs le plus jeune avait toujours une oreille attentive, aimant les aventures de son père.

— Tel un ange blond, parfait. Mince et élancer, odeur fruitée légèrement musquée. Explique d'une voix lente.
— Tu as passé la nuit avec cet homme ? Demande le plus petit avec un grand sourire.

Aloïs avait les yeux exorbités tandis que le plus jeune éclate de rire.Son fils... Comprenais ses choses là ?

— Ne fais pas cette tête là, je sais que les gens qui passent leurs nuits ensemble s'aiment. Comme dans mes livres.
— Quel genre de livre lis tu ?

Le rire cristallin d'Edeen fais sourire Aloïs qui finis par observé distraitement les cheveux noir du plus petit et passe sa main dessus afin de jouer avec ses boucles.

— Oui, on as passer notre nuit ensemble.
— Et tu l'aimes ?

Aloïs ne savait pas quoi répondre à cette question. L'aimer était peut-être un peu exagérer. Le blond l'obsédait, c'était certains. En claquant des doigts, un verre de chocolat chaud finit dans les mains du plus petit et dans celle du plus grand une tasse fumante de thé à la cannelle.

— Il m'intrigue.
— Donc.. Commence Edeen. Tu passe ta nuit avec cet homme, parce qu'il t'intrigue ?

Aloïs pouffe de rire et finit par boire une gorgée avant de soupirer d'aise.

— Je ne pense pas qu'avoir se genre de conversation avec toi soi bon pour ma santé mentale.

L'enfant ne dis plus rien, profitant de sa boisson avant de se coller contre son paternel. La cheminée était occupée à crépité, brûlant les buches de bois fraichement jetée dans le foyer. Ils étaient bien, profitant de cet instant à ne plus penser à rien d'autre que leur cocon rassurant.

Youngblood. []Réécriture[]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant