ancora / plk

8

je suis chez anaë et hugo, on les a rejoint avec elie. on se fait une soirée tranquille ce soir. ana déménage dans quelques mois, elle et ken avaient décidé d'attendre minimum deux ans avant d'emménager ensemble pour être sûr d'eux. et ça-y-est, ça fait deux ans depuis quelques mois, alors ils ont mit du temps avant de trouver un appart cool, les travaux sont en cours en ce moment. plus de deux ans qu'ils sont ensemble alors que putain, on aurait jamais parié sur eux.

– bon on s'en fout de mes travaux là, raconte ta go toi ! s'exlame ana.

– quelle go ?

– tu ris j'espère ? dit hugo. tu m'as pas sifflé une meuf pour faire genre comme ça hein !

ouais. bon. il a pas tord, de base leha, la plus ou moins copine d'elie avait voulu caser hugo avec aela. mais elle l'a pas calculé de la soirée alors que moi, aussi dingue que ça puisse être, elle me plaisait, et j'ai eu un retour.

cette meuf m'intrigue trop. y'a un truc chez elle, que j'arrive pas à déceler. j'ai besoin d'en savoir plus. elle a une lueur dans les yeux, le genre qui te fait oublier tout le reste. et ça m'étais pas arriver depuis...

depuis trop longtemps.

depuis plus de trois ans, enfaite.

– ça va, ça va... je finis par dire. elle s'appelle aela.

– développe ? m'encourage anaë.

– de quoi développe ?

– non mais c'est tout ?

elie rit et prend la parole.

– non mais enfaite, elle lui fout un peu des recales.

ils se moquent tous un peu de moi et je lève les yeux au ciel. qu'ils se moquent, on verra après. elie et hugo bougent pour aller nous faire à graille et nous laissent seuls avec anaë.

– bon aller, devant moi tu sais que tu peux vraiment développer...

je souris tandis qu'elle vient se blottir dans mes bras.

cette meuf est vraiment une des personnes les plus chers de ma vie, c'est dingue. nos vies pour la sienne, la sienne pour les notre. on se l'est promis y'a des années et on est toujours là. on a tous bien évolués avec elle et les gars, mais notre amitié n'a fait que se renforcer, encore et encore. depuis qu'ana a ken en même temps on va dire qu'elle s'est adoucie à un point... on pensait pas que c'était possible !

– j'attend ? elle me coupe dans mes pensées.

– y'a un truc chez elle... j'sais pas. je te jure je sais pas elle m'attire trop.

– je t'ai pas entendu parler d'une fille depuis presque quatre ans, math. je sais que si tu parles d'elle c'est que y'a un truc particulier chez elle.

– c'est comme un livre complètement fermé tu vois ? par moment elle m'fait penser à la toi d'avant. tu sais genre un livre fermé mais qui par moment, s'entrouvre un peu puis, plus rien.

elle sourit en me regardant. je remarque que ses yeux brillent et fronce les sourcils.

– je suis tellement fière de toi... elle murmure.

j'inspire un grand coup pour ne rien laisser paraître et lui embrasse le haut du crâne.

– moi aussi j'suis fier de toi.

– c'est différent.

– je sais...

– tu m'as parlé de personne depuis elle. pas une seule fois je t'ai vu te retourner sur une meuf. pas une seule fois je t'ai vu lâcher un follow. pas une seule fois je t'ai vu répondre à des avances... elle marque une pause. j'suis vraiment trop fière de toi math.

je la serre contre moi. je sais que c'est pas anodin ce qu'il se passe. aela ne le sait pas encore, aela n'en sait vraiment rien, même. mais j'arriverais pas à la lâcher. parce que lui donner l'heure aurait déjà été un truc de malade aux vues de ces dernières années. mais l'aborder en boite, la suivre et commenter ses photos ? me pointer chez elle ? non sérieux aela n'en a encore aucune idée mais elle est coincée avec moi.

c'est la première fois que mon cœur ressent quelques chose depuis plus de trois ans.

la première fois depuis qu'il s'est éteint.

alors je compte pas la laisser me glisser entre les doigts. c'est hors de question.

alors?????? vous avez compris un peu certaines??? hihiiiii