he found me

chapitre 10

Aisha

Je me réveille de mauvaise humeur. Aller savoir pourquoi, ça ne s'explique pas. Mais bon au moins, demain, c'est le week-end. Je mets un jean bleu foncé slim avec un top noir à manche longue et me maquille puis lisse mes cheveux. Je vais prendre mon petit-déjeuner et m'apprête à partir. Je mets une veste en jean ( voir média ) et sors, après avoir fait une caresse à Lua.

- Bonjour, lance la prof. Aujourd'hui vous allez tous aller faire un tour à l'infirmerie. Je vous appellerai les uns après les autre.

Je souffle. Gab, a coté de moi ( on a été placé ) me glisse :

- Ils font ça tous les ans. Ils ne le faisaient pas dans ton lycée avant ?

Je secoue négativement la tête. La prof m'appelle, signe que c'est à moi d'y aller en première. Je me rends donc jusqu'à l'infirmerie ( en m'étant perdu, heureusement qu'il y avait un surveillant ) et toque timidement à la porte.

- Entrez. Bonjour mademoiselle Aparicio. Ne vou inquiétez pas, je vais vous poser des questions de routine.

Je m'assois sur la chaise en face d'elle.

- Alors, es-tu réglée ? Si oui, depuis quel âge ?

- Oui. Depuis mes 15 ans.

- D'accord. As-tu des maladies récurrentes ?

- Non.

- Prends-tu des médicaments ?

- Ça m'arrive l'été pendant mes allergies. Genre au pollen principalement.

- Ok, prends-tu la pilule ?

Je rougis.

- Non.

- As-tu déjà contracté une MST ?

- Euh non plus.

Elle sourit devant mon visage gênée.

- Ne t'inquiètes pas, c'est finit les questions gênantes. Maintenant je vais te mesurer et prendre ton poids.

Elle me désigne un espèce de mètre accroché au mur, enfin comme chez les médecins. J'y vais. Elle fait ses manips et énonce :

- 1 mètre 56. Monte sur la balance s'il te plaît.

Je monte. Elle attend que le poids se fixe et dit :

- 51 kilos. Aisha, excuse-moi si cette question te dérange, mais as-tu déjà souffert de boulimie ou d'anorexie ?

- Non. En faite, avant je pesais un peu plus, mais suite à certains événements personnels, le stress et la dépression m'ont fait perdre.

- Et vous n'avez pas essayé de les reprendre ?

Je secoue la tête.

- Pas vraiment. En faite, je n'ai pas vraiment fait attention.

Elle hoche la tête.

- Très bien. Tu peux retourner en cours.

Je remonte jusqu'à ma salle.

- Stevan, c'est à vous.

Il passe à côté de moi et je ne peux m'empêcher de sentir son parfum, il sent bon. Je retourne m'assoir.

- Alors, ça s'est bien passé ? me demande Gab.

- Oui, mais ses questions sont malaisantes.

Il rit.

- Non mais je te jure ! J'en ai même rougis.

- Oui enfin en même temps, les filles rougissent facilement.

- C'est pas vrai, c'est cliché ce que tu viens de dire.

- Ah ouais ? Essaye de me faire rougir.

- Très bien. J'ai envi de te voir te déshabiller devant moi.

Au lieu de rougir, il éclate de rire.

- Sérieux ? T'as trouvé que ça ?

- Gabriel ! Aisha ! Taisez-vous ! lance la prof.

Barbie nous regarde mal. Je lui fais un grand sourire.

- À moi, dit Gab. Je suis sûr que tu as excellent goût.

Je me retiens au maximum mais je ne peux empêcher mes joues de virer au rouge. Merde !

- Ah ! Tu vois !

- Bon. Tu as peut-être raison sur ce coup là. Après, c'est peut-être juste que c'est dans ma nature de rougir facilement et dans la tienne de ne pas rougir facilement.

- Ouais ouais si ça peut te faire plaisir.

Il se fout de ma gueule. Gab est quelqu'un de vachement sympa. Dès le premier jour je l'ai trouvé sympa. Je ne sais pas si on se considère comme des amis mais en tout cas c'est agréable de parler avec lui.

Le soir, en rentrant chez moi, je fais une point sur cette première semaine. Tout s'est bien passé. J'ai un ami et deux bonnes connaissances, je m'entends super bien avec Gab.... bon, je ne m'entends pas avec Barbie et sa clique, mais je suppose que je ne suis pas la seule. Demain il y a la fête et j'aimerais bien me trouver un truc sympa. J'envoie un message à Mélanie pour savoir si ça l'intéresse qu'on aille s'acheter une robe. Elle me répond par l'affirmative. Je préviens ma mère que je sors et vais à l'arrêt de bus. Je suis à un arrêt avant elle, elle me rejoindra donc au prochain. Quand elle finit par monter, je la salue.

Une fois arrivée, je me dirige vers des boutiques pas trop chères. Mélanie est un peu plus aisée que moi mais elle a comprit que je n'avais pas le budget pour m'acheter une robe gucci ou louis vuitton... Mel se trouve une robe rapidement, bleu ciel, courte mais assez fluide, alors que moi je ne trouve rien. On va donc dans une autre boutique. Je regarde plusieurs models quand je tombe sur LA robe parfaite.