Note de l'auteur :
Bonjour!
C'est ma première hisoire complète ! Bon, ce n'est pas une vraie histoire, mais c'est un one-shot. Je l'ai écrite lorsque j'avais 14 ans (j'en ai 19 maintenant) et, avant de la publier à nouveau, j'ai pris le temps de la relire et de corriger mes fautes (je ne suis pas une machine, j'en ai surement oublié quelques unes). Soyez compréhensifs!
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« Salut, je sais que ça sert à rien de te parler, tu m'entendras pas. Mais je vais le faire pareil, parce que ça va me faire du bien. Je n'ai jamais été habile avec les mots. Mais je vais essayer de faire de mon mieux, pour toi mon cœur.
J'ai tellement peur que tu ne te réveilles pas, que tout s'arrête ici. J'ai tellement peur de te perdre que ça me rend malade. Je ne fais rien depuis des jours. Je reste à ton chevet, sans parvenir à dormir ou avaler quoi que ce soit. Je ne fais que pleurer et te serrer dans mes bras.
Peut-être que si tu m'entends te raconter ce qui c'est passé depuis qu'on s'est rencontré, tu vas revenir vers moi, vers la lumière. J'espère que ça va marcher. Pour moi, pour notre amour, pour notre histoire qui ne faisait que commencer.
Et si je commençais par le début de nous deux, vas-tu te réveiller ?
C'était il y a sept ans, au dépanneur de notre petit village. Je voulais m'acheter mes céréales préférées parce que mon petit frère les avait finis. Mais tu étais là, devant la dernière boîte de celles que je voulais. Tu as appris assez rapidement que je suis de mauvais poil avant d'avaler mon petit-déjeuner préféré.On se criait tellement fort l'un sur l'autre que le commis est venu nous séparer. Il t'a laissé la boîte, sous prétexte que tu étais arrivée avant moi. Plus j'y pense plus je me demande s'il ne te les avais pas laissé seulement parce que tu étais sublime. Et tu l'es toujours autant, sinon plus dans ta petite robe verte pâle, avec tes cheveux tout mêler et ton sourire si paisible, comme si tout allait bien.
Je te caresse les cheveux depuis le premier jour où tu es atterrie dans ce lit. J'essaie de défaire les nœuds, mais je n'ai jamais eu de talent pour cela. C'est toi l'experte, celle qui parvient toujours à se faire des coiffures parfaites.
Bref, je suis allé au parc voisin sans attendre bien longtemps. Tu m'as eu, tu avais gagné la première guerre, la guerre des céréales. Je me suis assis sur la petite balançoire du parc, j'ai toujours préféré celle-ci à la grande. Je me sens comme dans une bulle où personne ne peut venir me déranger. Je me demande si tu te sens comme cela en ce moment, dans ton petit monde à l'abri de la réalité.Dix minutes après mon arrivée, je donnais toujours des coups de pied brutalement dans le sable alors que j'ai vu une ombre s'approcher de moi. Je n'ai jamais pensé que ça pourrait être quelqu'un d'autre que toi. Je crois qu'inconsciemment je t'attendais, Et tout doucement, tu étais déjà si gentille avec moi, tu as fait glisser un bol vers moi. Il y avait MES céréales. Avec une énorme quantité de lait, je n'aimais pas ça à cette époque, mais toi si.
À cet instant, tu m'as jeté un regard plein de malice avant de t'exclamer : " Si tu veux ma cuillère, je veux t'entendre me dire merci pour le bol et s'il te plaît. " Ton ton de voix était tellement intimidant à mes yeux. Je me suis senti tout petit dans mes souliers et je n'ai réussi qu'à marmonner un bref "Siteuplaitmerchi". Pathétique.Cela me fait encore rire aujourd'hui. La preuve, si tu m'entendais, tu t'en rendrais compte. Bon, j'avoue que ce n'est pas un vrai rire, il y a longtemps que je n'ai pas été vraiment heureux.
Et c'est ainsi que se déroula notre première rencontre, notre première vraie conversation, aussi brève soit-elle. Tu m'as aussitôt marqué. Ton image ne m'est pas sortie de la tête du reste de la journée, on aurait juré que tu m'avais lancé un sort.
Heureusement, on s'est bien assez vite revu. Étant de jeunes étudiants de 17 ans, les party et nous, ça faisait un. Le soir même, une fête était organisée et, sans le savoir, nous nous y sommes présenté tous les deux. Lorsque je t'ai vue embrasser un autre gars, j'ai réellement compris l'effet que tu me faisais. Comme toute mec qui se respecte, j'étais jaloux de lui et je m'en voulais terriblement de m'être attaché à toi si vite. Mais après tout, je venais de vivre la plus belle journée de ma vie, sans le savoir. Parce que c'est la journée où nous nous sommes rencontrés, où tout a commencé.
J'ai aussitôt quitté la soirée, trop frustré pour avoir le cœur à la fête. Le lendemain, j'ai appelé ma voisine afin de tout savoir sur toi. Grâce à ses talents qui lui auraient sans doute permis de travailler pour le FBI, je connaissais alors ton prénom, ton âge et même ton horaire de cours. Je reconnais avoir été un peu obsédé par toi au début.
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J'ai peur - One shot
Teen FictionJ'ai peur que tu me quitte, que tu m'abandonne. Ne vois-tu pas que tout repose sur tes épaules, le choix de quitter, ou bien de rester auprès de moi. J'ai peur que tu me laisse tomber, tu es mon âme soeur et sans toi je craint de ne jamais pouvoir...