Vers une rencontre au delà du réel

Lors d'un été ensoleillé, mon amie Laetitia et moi sommes parti à la rencontre de la nature italienne, non loin de la frontière dans la région piémontaise.

Chaque année nous projetons une randonnée dans la nature afin de se ressourcer, s'échapper de la pollution et du stress que nous fait vivre la ville. Un moment de plénitude que l'on regrette de quitter chaque année.

Nous avons donc déposé bagage dans un petit village se trouvant dans la province de Cuneo. Un petit village charmant et très paisible, les gens était très sympathiques, tout le monde nous disait bonjour comme s'il nous connaissait depuis toujours. C'était très surprenant pour nous citadin, habitué aux regards méfiant des gens que l'on croise. 

Mais la gentillesse des gens, la beauté du paysage n'était pas tout. Il fallait savoir où allions-nous faire notre randonné. Nous avions choisi cet endroit car il était possible de faire une randonner dans les hameaux qui entouraient le village. Nous nous sommes donc renseigné auprès de l'aubergiste qui parlait parfaitement bien Français. Ils nous ont expliqué toutes les randonnées possibles sur une carte immense accrochée à un mur. j'avais l'impression que nous partions pour une expédition de grande envergure. Ainsi, c'est avec assez de facilité que nous avons décidé de faire un tour des hameaux de la région. C'était ce qui nous semblait le mieux pour une première balade. Une randonnée ni trop longue ni trop courte. Un entrainement parfait.                  Nous avons donc préparé notre sac et nous sommes allé nous coucher afin d'être en forme pour le lendemain.

Le soleil se lève et après une nuit agitée nous nous sommes réveillé difficilement, surtout Laetitia qui a une maladie qu'elle ne peut se débarrasser. Lors des chaudes nuit d'été, ces jambes tremblent toutes seules créant ainsi une douleur continue et l'empêchant de dormir. Cela me fait beaucoup de peine de la voir comme ça. 

Nous sommes ensuite descendu prendre un petit déjeuner léger. Puis, viens l'heure de partir. Et c'est la tête, haute que notre aventure commence.

En sortant du village, nous devions continuer tous droit et suivre la route. Plus ont avancé et plus c'était beau. la rivière coulait tout le long le paysage était magnifique, des petites routes partaient en direction de petits hameaux isolé.Puis la route s'est arrêtée des cascades tombais sur le chemin que nous devions emprunter, des aigles plongeaient à l'affût de proie à chasser. Nous étions arrivé dans la nature, une nature sauvage oubliée de l'homme.

Mais les choses se sont compliqués, deux chemins et nous ne savions pas lequel prendre. Nous étions déjà à environ deux heures et demie de marche et la dernière partie du chemin aussi belle soit-elle, était assez pentue. Nous avons donc décidez de nous reposer un bref moment près d'un cours d'eau. Aucun bruit a l'horizon, à part le chant des oiseaux et de l'eau qui ruisselait à nos pieds. Nous étions aux anges.

Alors que nous discutions du chemin à prendre, une biche fit son apparition. Elle était magnifique. Elle nous a regardé un bref instant partager entre la peur et la curiosité puis c'est enfui en prenant le chemin de gauche. Il n'a pas fallu longtemps pour savoir quel chemin nous allions emprunter. Pour nous, c'était une évidence, un signe que la nature nous envoyait, et qui, ne serait pas tenté de suivre une biche dans la forêt. 

Nous avons donc emprunté, le sourire aux lèvres, le chemin de gauche qui nous a emmenés dans la forêt profonde. Nous étions entourés d'arbres, par endroits, le soleil avait du mal à s'épanouir. Mais notre joie c'est vite effacé quand nous nous sommes retrouvé face à un cul-de-sac. On était parti pour faire demi-tour quand soudain un bruit dans les buissons nous fit peur. Sur le moment nous ne savions pas ce que c'était un sanglier, un renard. Mon amie Laetitia poussa un cri. Et l'animal féroce sortie de sa cachette. Féroce, non ! Ce n'était que la biche qui c'était caché dans les feuillages. Mais en voulant voir où elle prenait la fuite nous nous sommes rendu compte que derrière ces feuillages il y avait un sentier.