Footshot 2 : ÉPISODE V : L'Empire Contre-Attaque

🍋 Draxler/Kimpembe

(ouais j'aime bien Eminem, je pense que vous avez pu le remarquer) la suite du Chanteurs AU

Say Goodbye Hollywood

Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood
Say goodbye, say goodbye to Hollywood

Julian écrit sa peine tous les jours dans son carnet, il fait croire à ses producteurs, son producteur, que ce sont des nouvelles paroles pour une chanson qui révolutionnera l'industrie comme son mentor avant lui. En vérité, il n'a aucune parole et la seule vérité qui est écrite est sa détresse, il veut s'enfuir, refaire sa vie, même en temps que serveur ou moins que ça, s'excuser auprès de son père et se cacher dans ses bras pour fuir son dur succès. Rien de ça ne se passera jamais. Julian est piégé entre ses fans et son producteur. L'amour et... L'amour. L'affection de ses groupies adorées prêtes à se tuer pour lui, et son ancienne affection pour Presnel, l'homme pour qu'il a donné sa vie, dans un sens plus glauque encore que le sacrifice. Il a fait un suicide sur la durée, un marathon de la mort. Il a signé avec le diable, l'homme qu'il aimait dans un sens platonique enfant, plus profond adolescent (ses premières érections sur ses chansons, ses premiers relations avec ses albums en fond avec des filles qu'il n'aimait même pas, avec qu'il couchait seulement pour se donner confiance, pour se donner l'illusion qu'il était important). Presnel n'est pas son roméo, il n'est pas sa juliette. Non, ce serait trop simple, beaucoup trop simple. Presnel est le poison qui tue les deux amants, et Julian n'est qu'une métaphore du couple de Shakespeare, il est le pauvre sir et la demoiselle en détresse, étripé par son charme, désiré pour son flow, et achevé par son ambition. Julian a des millions de fans, mais il écrit à qui voudra bien l'entendre dans son carnet que rien ne pourra jamais le sauver.

I thought I had it all figured out I did
I thought I was tough enough to stick it out with Kim
But I wasn't tough enough to juggle two things at once
I found myself planted on my knees in cuffs
Which should of been a reason enough for me to get my stuff and just leave
How come I couldn't just see this shit myself its me
Nobody could of seen this shit I felt
Knowing damn well she wasn't gonna be there when I fell
To catch me the minute she was seen she just bailed
I'm standing and swingin' on like 30 people by myself
I couldn't even see the millimeter when it fell
Turned around saw Gary stashin' a heater in his belt
Saw the bouncers rush him and beat him to the ground
I just sold two million records I don't need to go to jail
I'm not about to lose my freedom over no female
I need to slow down, tryna get my feet on solid ground
So for now

Julian doit faire le bon toutou pour Presnel, l'accompagner partout où il va s'il a besoin de lui pour faire les couvertures des magazines et rappeler qu'il était important avant de se faire remplacer par le gars qu'il baise en privé. Il n'a pas le droit d'en parler, de s'exprimer sur sa relation avec... Son piston. Julian est une petite merde à ses yeux, sans l'ombre d'un doute, une plaie qui chante bien et lui rapporte beaucoup d'argent, mais qu'il doit constamment garder à l'œil pour s'assurer de ne pas être trahi par un gamin avec un carnet rempli de mots sans sens à première vue. Julian est serré dans son costume, il ne devrait pas être là, il ne fait qu'attirer les caméras pour faire involontairement (ou non) la promotion du nouvel album de la nouvelle pépite de Presnel, une fille avec qu'il n'a sûrement pas encore montré comment le jeu se jouait du côté du rap. Oh non, seul lui a eu le droit à sa fantastique bite, seul lui a eu le droit à sa bouche sur sa peau, ses marques, pour lui apporter le succès. Peut-être parce qu'il n'a pas de talent derrière la promotion de Presnel. Julian ne le pense pas non plus, s'il n'avait pas de talent, il ne serait pas forcé de sucer Kimpembe au moins une fois par semaine pour s'assurer avoir le droit à un nouvel album tous les deux ans. Ou alors Presnel le fait continuer parce qu'il aime vraiment sa bouche, quand il chante et quand il suce. Quitte à faire le bon chien, Julian devrait mordre pour rappeler à son patron qu'il a aussi un libre arbitre. Il devrait le balancer pour harcèlement sexuel au lieu de rester à ses côtés pendant une cérémonie sans importance. La prochaine fois, il montrera les crocs au lieu de sortir la langue.