Chapitre 1

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J'étais assise sur le canapé du salon, mon grand frère, Tom, me préparer un milk-shake pour le goûter quand ma mère arriva. Elle était toute contente et souriait à pleine dent.

C'était bientôt mon anniversaire et comme tous les ans, ma mère partait la veille pour m'acheter un cadeau disons... spéciale.

L'année dernière, j'ai reçu un son livre préféré. C'était tout con mais ça m'avait fait tellement plaisir! Chaque vacance, elle le relisait et nous faisait part de se qu'elle avait cru comprendre de nouveau.

Elle tenait à offrir son exemplaire et pas en acheter un autre et têtu comme elle était, elle avait fait tout un cinéma pour que le libraire de la ville veuille le rénover. Elle était incroyable...


Tout a dérapé la veille de mon anniversaire, alors qu'elle allait acheter mon cadeau. Ma mère était parti après m'avoir fait un petit clin d'œil qui voulait tout dire. Mon frère était venu s'installer à côté de moi pour commencer le film: The Hobbit avec nos milk-shakes. On ne pensait à rien et on n'était pas prêt à ce qui allait nous arriver.Mon père, lui, était aller chercher les jumeaux Thomas et Tiphaine parce qu'ils étaient invités à un anniversaire. Vers cinq heures de l'après-midi, ils rentrèrent à la maison. Tom arrêta le film et commença à aider les jumeaux à mettre la table. Moi, j'étais juste excité de savoir qu'elle aller être mon cadeau d'anniversaire. J'attendais avec impatience de voir maman sortir de la voiture pour voir sa taille et la couleur de son paquet. J'étais égoïste...

Vers neuf heures du soir, mon père à commencer à s'inquiétait car connaissant ma mère, elle nous aurait jamais laissé deux heures sans nous donner de nouvelles. Il décida de commencer à manger pour ne pas inquiétaient les petits. Tom et moi nous avions mangé en silence en appréhendant la suite des événements.

Après avoir fini de dîner, papa alla coucher les jumeaux et il nous demanda de faire de même. Je marchai alors jusqu'à ma chambre et m'écrasai sur mon lit.

Durant plusieurs heures, je n'arrêtais pas de me retourner dans mon lit en cherchant le sommeil. Bien évidemment, je pensais à maman... pourquoi elle n'était pas rentrée? s'est-elle perdue? Mon cerveau n'arrivé pas à trier les informations ni à se reposer car au fond, je redoutais le pire...

Plusieurs heures plus tard, vers vingt trois heures, j'entendis quelqu'un sonnait à la porte, j'entendis ensuite mon père ouvrir. Pensant que c'est ma mère, je commençai à descendre les escaliers, mais je me rendis compte que c'était la voix d'un homme. Je m'assis sur l'une des marches pour écouter leur conversation.

C'est alors, que j'ai vacillé comme si j'avais pris un coup de poing dans le ventre. Mes oreilles se sont mis à bourdonner de plus en plus fort. J'entendis mon père s'écroulait. Deuxième coup de poing. Plus de souffle. J'aurais voulu crier, dire que c'est impossible, mais ma bouche ne voulait pas s'ouvrir. De grosse larmes se sont mises à ruisseler sur mes joues. Je n'arrivais plus à bouger. Mes jambes ne voulaient plus me supporter. C'était de ma faute, tout ça était de ma faute. Elle était partie chercher mon cadeau. Je rassemblai ma dernière forcée pour allait voir mon père qui était à présent écroulait sur le canapé avec le monsieur. Celui-ci me fit un petit sourire triste en me voyant. Je fis un grand câlin à mon père en éclatant en sanglots.

Tom et les jumeaux firent réveiller par le bruit. Tom fut le plus rapide pour descendre et dès qu'il vit mon père et moi en pleure l'un dans les bras de l'autre, il comprit. Il s'arrêta net et s'appuya sur la table et resta figé comme ça quelques secondes avant de murmurer un petit <<ce n'est pas vrai>> que je suis la seule à avoir entendu. Des larmes ont commencé à couler sur ses joues mais il resta figé le visage sans émotion.


Le monsieur fit exactement ce qu'il fallait faire, il prit les jumeaux sur les genoux. Les pauvres, eux, ne comprenaient rien à la situation. Il les regarda avait mélancolie avant de prononcer les mots fataux. Ceux qui nous font réaliser que tout cela n'était pas un rêve. Ceux qui font le plus mal. Leurs réactions étaient totalement différentes: Tiphaine, elle, a pris le monsieur dans ses bras en répétant inlassablement que ce n'était possible tout en pleurant comme elle n'avait jamais pleuré; alors que Thomas, lui, il n'arrêtait pas de donner des coups de poing dans un cousin avec les yeux remplis de larmes. Tout le monde pleuré.

Notre vie ne serait plus jamais comme avant....sans maman....


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Bonjour! Voilà le premier chapitre d'un histoire qui me tiens très à cœur, je m'excuse si il y a quelques fautes

Ma vie sans intérêt...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant