Chapitre 3

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La semaine suivante nous avions déjà emménagé dans notre nouvelle résidence principale. Certains pourront penser que tout va trop vite, ce qui est vrai mais je n'y pensais pas. J'avais l'esprit tellement emmêler que je ne pouvais pas réfléchir clairement.
Le lendemain aller être notre premier jour d'école. J'étais évidemment angoissée à mort mais Tom était là pour le rassurer et dieu sait que j'en avais besoin. Il a même sympathisé avec les fils des voisins: Tom et Hugo.

Je leur ai jamais vraiment parlé, Hugo a l'âge de Tom et Gabriel le mien. J'avoue que sur le coup, sociabiliser n'était pas ma priorité...

Le matin je me suis levé le bras endolori par mes bêtises de la veille. Je me regarda dans le miroir pour constater mon état physique juste désastreux... cerner, rougis et fatigué. Je n'ai pu la force pour rien..
J'entendis Tom ouvrir la porte et reconnu la voix de Hugo. Mon cœur rata un battement.

Je ne suis absolument pas en capacité de me faire des amis. Je le sais et Tom aussi. C'est trop tôt! Alors pourquoi il ne m'a pas prévenu?!
Je me précipita prendre un pull dans la chambre de mon frère pour cacher les cicatrices, pris mon sac et mon casque pour aller les rejoindre à l'entrée.

-C'est mon pull! Cria Tom
-Maintenant c'est le mien! Répondis-je
-Tu vas crevé en portant ça, remarqua Hugo
-Nan t'inquiète il fait pas très chaud

Il fait 30 degrés. Oui je crève de chaud. Mais j'ai pas choisi moi. J'ai surtout pas réfléchis.

Sur la route Gabriel essayait de faire la conversation alors que je lui répondais par des « hmm » a chaque fois. Le pauvre.
Il me présenta ses amis en rentrant au lycée: Max un athlète roux, Léo l'intello, Axel le charo.
Wawww quel quatuor de choc.
Je suis de mauvaise foie mais croyez-moi à ce moment là, une solitude immense m'envahissait.
Lorsque les cours commença, je senti le regard de Gabriel et sa troupe poser sur moi. Je me radis instantanément. Je savais se que se passer. Ils savaient tout. Je sentais dans leurs regard une sorte de pitié mélanger à de l'empathie. C'était trop pour moi.
Je demanda au professeur si je pouvais aller au toilette et j'y suis resté jusqu'à la sonnerie.
C'était pour me reprendre en main. Je ne pouvais pas craquer ici.

Dans la cours je sortis mon carnet de croquis et commença à dessiner encore et encore jusqu'à ce que 4 individus viennent me voir.
Je redoutais le pire..

Ma vie sans intérêt...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant