Chapitre 1 : Commencement

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Les cours venaient de ce terminer. Tandis que je laissais Stiles rentrer seul à la maison, je démarrais mon scooter et me dirigeais à la clinique de Deaton. À cause des bouchons je fut en retard de quelques minutes. Sur mon lieu de travail, mon patron m'attendait afin que nous puissions vaquier à une activité peut réjouissante. Bulle un petit chien que nous avions l'habitude de voir à la clinique était très malade et condamné. Deaton devait l'euthanasier. Ce dernier comptait sur moi pour rassurer le petit chien le temps d'une piqûres. Je me suis alors mis à lui parler tout en le caressant. Moi-même peu concentré, j'avais eu du mal à calmer le petit chien apeuré. Je pensais à Stiles et m'inquiétais pour mon meilleur ami. Psychologiquement je savais qu'il n'allait pas très bien même s'il le niait. Avec la mort de sa cousine et le saccage qu'à vécu sa maison, il en avait pris un cou. Je pouvais flairer beaucoup d'anxiété en lui. Je sais qu'il pense aussi beaucoup à sa mère qui lui manque.
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Sa mère est morte en 2004, souffrant d'une démence fronto-temporale. Stiles n'avait alors que huit ans.

La démence fronto-temporale se traduit par la dégénérescence progressive des lobes frontaux et temporaux du cerveau. Elle se caractérise par des troubles du comportement et du langage, ainsi que par une détérioration intellectuelle. La démence fronto-temporale est une maladie grave réduisant fortement l'espérance de vie des personnes touchées.
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Deaton s'en est rapidement rendu compte :

- Scott ? Tu n'est pas très concentré aujourd'hui. Qu'est-ce qui se passe? S'inquiétait mon patron et ami
- Je m'inquiète pour Stiles. Expliquais-je, il ne va pas bien en se moment et ne veux pas l'avouer
- C'est normal qu'il ne soit pas bien tu ne crois pas ? Continuait Deaton
- Je ne sais pas... Déclarais-je
- Il vient de perdre sa cousine et sa maison. Il a simplement besoin de temps. Ne t'en fais pas pour lui Scott. Expliqua Deaton

Une heure plus tard, mon service se terminait. Je saluais Deaton et m'éclipsais. J'enfourchais mon scooter et regagnais la maison. Stiles était sous la douche quand je suis arrivé. Ma mère de garde à l'hôpital n'était pas encore rentré. Quand Stiles a enfin libéré la salle de bain, j'ai pu prendre ma douche. Je ne suis resté sous l'eau qu'une dizaine de minutes. Je ne voulais pas laisser Stiles seul trop longtemps. Le temps pour moi de me sécher et j'ai rejoins mon meilleur ami, dans la chambre d'ami dans laquelle il dormait.

On a sonné à la porte. C'était ma ravissante Malia. Je l'ai langoureusement embrassé et main dans la main, nous avons rejoins Stiles, toujours dans sa chambre. Ce dernier était allongé sur le lit. Il fixait le plafond sans laisser paraître le moindre son ni la moindre expression faciale qui pourrait traduire ce qu'il ressentait. Bientôt il ferma ses yeux et sombra dans un sommeil profond. Malia et moi avons dîné en tête à tête dans le salon. Je lui ai proposé de rester dormir à la maison, elle a accepté souriante et ma embrassé. Nous avons débarrassé la table et je suis passé à l'hôpital déposer le dîner de ma mère :

- Le dîner est servi maman! M'exclamais-je, levant le sac comportant le repas de ma mère, en l'air pour que cette dernière le voit de loin
- Mais ne serait-ce pas le meilleur fils du monde ?! Je mourrais de faim, merci Scott. Affirma ma mère
- De rien. Repris-je, bon appétit et bon courage.
- Merci, conclua ma mère

En rentrant à la maison, je suis monté dans ma chambre, je ne voyais pas Malia au rez-de-chaussée. Je me doutais qu'elle m'attendais dans ma chambre. Quand j'ai regagné cette dernière, j'ai vu Malia en train de dormir. Elle était en sous-vêtements dans mon lit. J'ai retiré mon jean et mon tee-shirt noir et je me suis allongé à côté de ma bien-aimée. Rapidement je me suis endormis.

Comme j'avais commis l'erreur la veille d'oublier de fermer le volet de ma fenêtre, j'avais le soleil dans les yeux quand je me suis réveillé. Malia dormait toujours. Nous n'avions pas cours alors j'ai profité de la magnifique vu qui s'offrait à moi, je regardais Malia dormir. Qu'elle était belle. Vingt minutes étaient passés et je n'avais pas bougé d'un poil. Malia se réveillait tranquillement. J'ai déposé un doux baiser sur son épaule droite avant d'aller chercher le petit déjeuner.

En ce début de samedi ensoleillé, Stiles avait prévu, contre l'avis de son père, de rendre une petite visite à sa maison, nostalgique de cette dernière. La maison est mise sous scellé depuis plusieurs jours mais Stiles espère tout de même pouvoir y entrer. Son père, le chérif Stilinski, mène lui même l'enquête pour retrouver l'identité de celui qui a saccagé leur foyer. Je n'étais pas non plus pour qu'il retourne sur les lieu de ce qui lui cause son mal-être. Malheureusement, je n'avais pas mon mot à dire et de toute manière il ne m'aurait pas écouté. Je décide donc de l'accompagner histoire de garder un œil sur lui. Malia et Derek, tout aussi inquiet que moi, ont voulu venir mais Stiles a réussi à les convaincre de ne pas le faire :

- Scott m'accompagne déjà. Afirma Stiles. Je n'ai pas besoin de trois gardes du corps.
- Stiles soit raisonnable, laisse-moi venir avec toi s'il te plaît ? Insista Derek
- Je t'aime Derek mais c'est toujours non. Arrête d'insister. Continua Stiles
- De toute façon, moins on est là-bas, mieux c'est. Intervenais-je, vous connaissez tous l'avis de son père à ce sujet. Il ne veux pas qu'on s'en mêle parce qu'il n'y a rien de surnaturel dans cette histoire.
- Il y a toujours quelque chose de surnaturel dans ce genre d'affaire Scott! Persévérait Derek
- Pas cette fois Derek. Stiles a raison, on y va seul. Terminais-je

Tout le monde d'accord et le sujet étant clos, Malia et Derek ont rejoins leurs domiciles respectifs, tandis que Stiles et moi, entreprenions de nous préparer pour notre petite excursion. Dehors, le vent s'était levé et une petite pluie fine l'accompagnait. Cela ne m'enchantait guère de sortir par ce temps mais je n'avais pas le choix. Je ne pouvais laisser Stiles trainer seul, sans surveillance, dans les rues de Beacon Hills. Je m'inquiète trop pour mon meilleur ami, bien qu'il me rabâche à longueur de journée qu'il va bien. Je le connais par coeur et je sais que ce n'est pas le cas, il ne va pas bien. C'est normal après tout ce qu'il a vécu mais je ne peux m'empêcher d'être inquiet pour mon meilleur ami.

Scalia [Fanfiction Teen Wolf] Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant