Scalia [Fanfiction Teen Wolf] Tome 2

Chapitre 11 : Hope la vampire

Une heure plus tard, alors que Stiles et moi n'avions pas bougé d'un poil, Hope réapparu subitement. Elle regagna le cimetière et s'assis auprès de sa sœur. Elle creusa violemment un trou au niveau de cette même tombe. Elle en sorti le cadavre de celle qui était probablement sa sœur et la mordu longuement au cou. Qu'était- elle devenue ? Même moi je n'avais jamais fais un truc pareil! Je doutais qu'elle soit un simple loup-garou. Pour être aussi assoiffé de sang...

- C'est un vampire Scott. Tu te souviens ? On l'a su avant de venir ici! Par Elvis. Affirma Stiles tout en ironie et sarcasme
- Ha oui c'est vrai. Dis-je souriant.
- Halala... Les trous de mémoires sont les premiers signes de l'Alzheimer. Continua Stiles
- Je te remercie de te préoccuper de mon état de santé quoi qu'avec peu d'ironie mais je ne suis pas malade. Concluais-je avant que nous nous reconcentrâmes sur Hope

Cette dernière avait encore disparu. J'ai discrètement regardé autour de nous pour être sûr qu'elle ne soit plus dans les parages avant de bouger. Cela fait, Stiles et moi avions enfin pu sortir de notre cachette. Bonne nouvelle, car je commençais à avoir une crampe à la jambe gauche. Nous nous sommes délicatement introduit dans le cimetière des Ecpussia, la scène était macabre : le corps de la petite Odette était hors de sa tombe et était massacré. Son cœur et quelques uns de ses boyaux ressortaient. Sang, aussi jaune soit-il, coulait sur le sol. Elle semblait avoir moins de dix ans, elle avait l'allure d'une petite fille sans défense. Comment allions-nous pouvoir répondre à la requête de Elvis si Odette n'a plus une seule goutte de sang en elle ? Stiles s'en inquiétait aussi, nous avions cette crainte car nous étions incapable de savoir quelle genre de réaction pourrait avoir ce dernier.

Tandis que j'étais encore accroupi près du corps sans vie de Odette Ecpussia, Stiles qui s'était levé, tapota mon épaule droite dans le but d'attirer mon attention.

- Qu'est-ce qu'il y a Stiles ? Demandais-je comme étant persuadé que rien ne pouvait être plus important que la sœur cadette de Hope
- Regarde qui est de l'autre côté de la rue. Me dit-il sans bouger son regard
- Elvis... Mais qu'est-ce qu'il fait devant chez toi ? Enfin le futur chez toi. Demandais-je étonné
- Je ne sais pas mais il a l'air bien mal en point. Continua Stiles
- Est-ce qu'il serait SDF ? M'interrogeais-je comme sûre de moi

Il marchait lentement le long de la rue. Il était habillé d'un jean boueux, d'une chemise trouée et était pieds-nus. Soudainement il s'arrêta et resta sur place quelques secondes avant de se laisser tomber par terre. De la ou nous étions, nous pouvions traduire ce geste par une fatigue intense, le pauvre homme devait être à bout de force. Stiles et moi allions traverser a rue pour lui porter secours quand une autre personne arriva près de lui en première : c'était Hope. Elle attrapa sa tête de ses deux mains et en une fraction de seconde, ses crocs de vampires se retrouvèrent enfoncé dans la gorge de Elvis. Venait-elle de lui sauver la vie ? La seconde qui suivit la morsure, Elvis tomba inconscient. Hope le prit dans ses bras et ils disparurent dans une autre rue. Hope était partie en courant aussi vite qu'un vampire le pouvait, elle ne voulait probablement être vue par personne.

Entre temps, sans que nous nous en rendions compte vraiment, la nuit était tombé sur Beacon Hills. Il faisait sombre dans les rues de la ville et le brouillard commençait à se lever. Je sortis de ma poche la fiole que nous avait donné Elvis avant que nous ne soyons amené ici. Je retirais délicatement le couvercle et un petit tuyaux sorti de la fiole. Je posa l'extrémité du tuyaux près de Odette et ce dernier aspira le maximum de sang qu'il avait pu. Je referma la fiole avant de la remettre dans ma poche. Stiles était en train de sortir de sa propre poche, la pierre qui nous permettrait de rentrer chez nous, quand je le stoppa.

- On peut savoir ce qui te prends ?! Demanda-t-il, notre mission est terminé et je ne tiens pas à rester ici plus longtemps!
- Je voudrais voir à quoi ressemble ma maison d'abord. Expliquais-je
- Si elle existe déjà. Continua Stiles avec une pointe de sarcasme

Nous nous sommes mis en route vers mon chez moi de cent ans plus tôt. Après une trentaine de minutes de marche, et c'est là qu'on se rends compte qu'on est bien mieux à notre époque, nous arrivâmes enfin chez moi. Je fus surpris de voir qu'il y avait effectivement une habitation sur le terrain. Mais elle était loin de ressembler à la maison de mon époque. C'était une  petite chaumière de bois et au toit en paille, rien de très résistant à la moindre tempête à mon avis. "Françoise et Robert McCall" était écrit sur la boite aux lettres. Un sourire empli de nostalgie illumina mon visage, c'était mes défunts arrière-grands-parents. Stiles qui s'en rendit rapidement compte, posa une main sur mon épaule en guise de soutient.

- Est-ce que ça va ? Me demanda mon meilleur ami
- Oui, oui, ça va. C'est étrange de les voir en vie. Expliquais-je
- J'imagine. Continua Stiles, mais il faut qu'on y aille maintenant, on doit retourner chez nous.

Nous nous aloignâmes de la maison de mes arrières-grands-parents. Stiles sorti une nouvelle fois la pierre de sa poche et cette fois-ci, je ne le stoppa pas. Il était temps pour nous de retourner à notre époque et de retrouver tout ce qui allait avec et notamment nos familles et amis. Nous sérâmes la pierre entre nos paumes de mains et nous prononçâmes la formule qui allait nous permettre de partir : "Ad nos venire voluerint venire ad nostram volumus." (Revenir à notre époque nous souhaitons, revenir à notre époque nous ferons, en latin). Immédiatement, le même portail qui nous avait amené à cette époque, apparu devant de nos yeux. Nous fûmes attirer à l'intérieur et nous en ressortîmes au bout de quelques secondes. Stiles fit un tour sur lui-même pour se rendre compte de ou nous étions, il reconnu la grotte où nous avions trouvé Elvis. Nous étions de retour à notre point de départ. Avec Stiles nous avions eu l'impression d'être parti seulement quelques heures, mais cela ne faisait-il pas en réalité plus longtemps pour ceux qui nous avaient attendu à notre époque ?