Le baiser du serpent (Tome 2 )

Un périple.

Elena

Dix heures, heure locale, nous atterrissons en Italie. Dans un petit aéroport clandestin.
Après notre retour la dernière fois, j'ai tout mis en place pour éviter de nous faire prendre mon père Alvaro, et moi.

Daryl : Oú sommes nous?
Elena : Pas trop loin de la capitale.
Matt : Rome? Merde pourquoi si loin?
Elena : Nous devons être discrets, il ne faudrait pas qu'interpol nous retrouve.
Nous allons monter dans cinq voitures différentes.
Matt : Quoi ? Pourquoi ?
Gena : Tu verras! Faites attention à vous! On se voit plus tard.
Daryl : Quoi? J'aime pas qu'on soit séparé c'est pas une bonne idée!
Elena : Tu dois avoir confiance en moi Ortega, on a pas le choix.
On se rejoint vite.



Nous montons chacun dans une des bagnoles blindées.
Cinq voitures, cinq trajets, une seule destination!
Voilà comment nous avons réussi depuis tout ce temps à garder mon père en sécurité, une vigilance permanente.

Elena : Maria Puoi darmi i vestiti per cambiarmi? (Pouvez-vous me donner mes vêtements pour me changer!)
Maria : Si capo, sono nella borsa accanto a te. (Oui chef tout est dans le sac à vos côtés!)

Chaque voiture est équipée, d'un sac avec une tenue de camouflage parfaite, lunettes, casquettes, perruques, de quoi nous rendre méconnaissables.
Chaque voiture est conduite par un homme de main des serpents.
Maria fait parti du gang depuis des années et elle a m'a corpulence.

Déjà une heure de route, nous nous arrêtons tous au même moment et dans des villes différentes. Le plan est simple, chaque véhicule à un chauffeur qui lui ressemble, ainsi une heure après avoir pris la route, nous prenons la place des chauffeurs et les chauffeurs sortent des cinq voitures déguisés en Matt, James, Genaro, Daryl et moi.

Elena : Sei perfetta maria il mio ritratto sputato. (Tu es parfaite Maria, mon portrait craché).
Maria : È un onore, signora. (C'est un honneur, madame.)

Maria sort de la voiture, je redémarre et c'est ainsi que cela se passe et ce pour chaque voiture et chacun de mes acolytes.

Je roule jusqu'à ma prochaine destination, tout est encodé dans le GPS de la voiture, il n'y a qu'à suivre les instructions.

Après plus de trois heures à conduire, je rejoins un petit village perché et perdu dans les montagnes italiennes.
Le GPS m'arrête alors devant un petit café, sur la terrasse de celui ci quelques hommes sont assis autour d'un verre et d'un jeu de cartes, il fait chaud et à cette heure avancée de l'après midi la plupart des villageois sont couché pour la sieste.

Au bar, une jolie jeune fille m'attend.

Elena : Ciao Sophia hai quello di cui ho bisogno? ( tu as ce dont j'ai besoin? )

Sophia se contente d'hocher affirmativement la tête, et de me tendre des clés et un sac à main.

Elena : Grazie mille Sophia.

Je quitte le petit café par l'arrière, une voiture m'y attend, j'enfile une casquette cache ma chevelure et démarre. Je vais chercher le premier coli.

Daryl

Des heures que je roule et ce GPS qui m'a fait couper le moteur dans ce parking souterrain. Firecelli a apparement tout prévu, je ne comprends pas ce que je fous ici .