Retrouvons notre sulfureuse italienne, et son sexy bad boy latino pour de nouvelles aventures, et conclure leur histoire.
Entre règlements de compte, torture et bain de sang nos deux chefs de gang parviendront-ils à laisser place à leurs sentiments...
Voilà maintenant 20 jours que j'ai quitté le soleil de Naples, 20 jours que j'essaie de me reprendre, de remonter la pente pour ma famille et je dois bien l'avouer, c'est un échec total.
Je suis toujours aussi triste et sans goût de vivre. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de penser que tout quitter allait m'aider à aller mieux ? Mon père m'a pourtant appris qu eetre entouré de la famille c'est ce qu'il y a de plus important!
Depuis mon arrivée ici, des rituels ce sont installés, des le matin, je me lève aux aurores. Je pars courir deux bonnes heures ensuite je rentre me force à manger et prends des nouvelles de Daryl et Amalia.
Matt est le seul à accepter de crochet ce putain de téléphone. Amalia ne veut toujours plus me parler. Mon départ l'a bouleversé et la connaissant elle fait la gueule et boude comme un enfant dans son coin.
Mais que pouvais-je donc faire, finir pendue à une corde, j'ai promis a mon père de me ressaisir, je devais me reprendre.
Selon son frère, Daryl dort toujours, mais nos dernières conversations ont été plus que brèves et je crois que lui aussi commence à perdre espoir.
Ce qui n'est pas mon cas, contrairement à ce que mon départ pourrait laisser penser. Je le connais il est fort, c'est Daryl Ortega, il va se réveiller, et puis si je n'y croyait plus je pense que je me laisserais tout simplement mourir de chagrin!
Lorsque j'ai téléphoné ce matin, Matt n'a pas répondu, cet étrange, il ne manque jamais un appel peut-être que le médecin de D. était là.
Mes journées sont longues très longues, ici, le temps est mon pire ennemi. En partant de Naples, je pensais avoir besoin de cette solitude pour me reconstruire, c'était faux j'ai été stupide et je suis trop fière pour faire marche arrière.
Je file sous la douche après mon jogging et machinalement lorsque j'en sors, j'enfile un survêt de sport.
Cette villa qui me rappelle tant de souvenirs, m'offre un espace illimité et des activités à n'en plus finir mais je n'ai vraiment goût à rien. Daryl me manque mon père aussi,ma vie d'avant, le gang. Ma force de caractère n'est plus et j'agis comme un automate, je suis loin de tout ici et mon état dépressif ne s'est pas du tout amélioré.
J'ai acheté un chiot, un berger allemand, pour me tenir compagnie, il est ambitieux mais bouffe tous mes meubles, ce petit con mais il a de la chance chez les serpents nous ne tuons pas les animaux.
C'est une bonne bête, je lui apprends la fidélité et le dresse pour qu'il ne réponde qu'à son seul maître, moi évidemment! Ce n'est qu'une petite boule de poils pour l'instant mais mon père m'apprit qu'un chien était le plus fidèle des animaux et qu'avec beaucoup d'attention ils pouvaient même devenir nos plus grands amis.
Je l'ai appelé Ares en référence au Dieu de la guerre.
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