Partie 7.

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*Voici la correction de la septième partie*

Quand nous traversons enfin le pont pour enfin arriver sur l'île, nous n'avons qu'à faire seulement quelques kilomètres de plus avant de tomber sur une cascade magnifique. Nous nous arrêtons donc directement sur le bas-côté pour pouvoir observer l'entrée de l'île et prendre plusieurs photos du lieu, malgré la pluie qui commençait à arriver.

Le reste de la journée se passa rapidement, rythmé par nos arrêts fréquents pour observer et immortaliser la visite de l'île.

Nous nous étions finalement arrêtés sur un parking reculé de l'île pour y passer la nuit, nous avions mangé tous ensemble, et lorsqu'il se fit tard, Harry et moi passions dans l'autre véhicule pour y dormir.

La nuit était déjà entamée, nous avions parlé avec légèreté pendant une heure, si ce n'est plus. Ainsi, aucune lumière ne nous parvenait, nos corps chaudement emmitouflés dans les couvertures, nos corps proches, mais pas collés. La main d'Harry passait dans mes cheveux dans un mouvement lent, des mots doux sortant de sa bouche.

Je me sentais bien, jusqu'à ce qu'une pensée me fasse me sentir mal. Harry dû le remarquer, surement parce que mon corps s'était raidit, puisqu'il se redressa grâce à son autre bras.

"Qu'est-ce qu'il y a Louis ?" Sa voix était inquiète, et si j'avais pu voir ses yeux, j'aurais sûrement aussi vu cette inquiétude dans son regard.

"On va bientôt être loin l'un de l'autre." Je sens une larme glisser au coin de mon oeil tandis que ma voix déraille. "Enfin, je sais qu'on en a déjà parlé mais je n'arrive pas à me faire à cette idée."

"Hey, Lou'." Harry se rapprocha de moi et sa main se posa avec une douceur infinie sur ma joue. "Ne sois pas triste, je suis encore avec toi, et rien qu'avec toi pour l'instant."

"Oui, pour l'instant, mais dans une semaine on sera séparé." Je souffle et je sens ma voix ne se briser alors que je plonge dans ses bras.

"Je serais pas loin de toi en septembre, amour." Il parle doucement, une de ses mains s'aventurant dans mes cheveux pendant que l'autre caresse lentement ma nuque dans un geste réconfortant.

"Oui je sais, mais on ne sera jamais ensemble, on ne pourra pas faire cinquante minutes de route tout le temps." Mes yeux se remplissent de nouveau de larmes, je m'en veux de passer pour un copain peut-être trop collant, mais j'ai besoin de lui, j'ai besoin qu'il soit proche de moi et qu'il me rassure.

"On se verra le week-end et les vacances, Leeds et Sheffield sont des universités extrêmement proches, on y arrivera, ne t'inquiètes pas"

Sa main passa sur ma joue, récoltant les quelques gouttes s'y trouvant, et ses lèvres se posèrent doucement sur mon front avant qu'il ne rapproche un peu plus nos corps et entremêle nos jambes ensembles.

"Dors un peu, on se lève tôt demain." Il parle lentement, alors que mes larmes se sont calmées depuis quelques minutes. J'hoche lentement la tête, la posant toujours plus proche de lui, et je ferme les yeux, espérant que le sommeil arrive bientôt et espérant surtout que les mots d'Harry soit vrai.

Le lendemain, lorsqu'on reprit la route pour faire chemin inverse, puisque l'île n'était que peu accessible, les mêmes pensées m'envahirent. Je restais silencieux, et lorsque Harry me parlait, je ne répondais que par onomatopée, étant trop distrait pour me concentrer.

Ce fut la main d'Harry, se posant sur ma cuisse, qui me ramena à la réalité de longues minutes après notre départ. Je tourne alors mon visage vers lui, et je vis alors qu'il me jetait quelques regards inquiets. Je tente un sourire, mais cela ne provoque qu'un froncement de sourcil de sa part.

"C'est au sujet d'hier ?" Il demande finalement cela après un temps.

J'hoche timidement la tête. "Je n'arrête pas d'y penser alors que pour l'instant on est ensemble, alors je devrais profiter." Je baisse la tête en soufflant mes derniers mots, honteux. "Mais je n'y arrive pas."

"Lou'." Sa voix était rassurante. "On ne sera séparés que deux semaines, je déménage mi août près du campus."

J'hoche la tête, me concentrant sur sa main qui caressait toujours aussi doucement ma cuisse. Cette attention me calma légèrement, et je décide alors de dévier un peu le sujet de conversation, voulant oublier au maximum ce qu'il se passera dans une semaine.

"Alors, c'est vraiment sérieux avec bouclette ?" Zayn me demande cela lorsque nous nous retrouvons derrière les garçons qui observent les cascades de l'île une dernière fois.

"Oui, ça l'est. Même si on ne se connait que depuis peu de temps, je sais et j'espère qu'il va rester longtemps près de moi, je n'ai pas l'intention de le lâcher." Je lui répond finalement en lâchant Harry du regard pour me tourner vers mon ami, je le vois alors légèrement hocher la tête.

"Je suis heureux pour toi Lou'." Ses paroles me touchent, laissant un sourire naître sur mes lèvres, mais ce dernier se fane quand Zayn reprend la parole :

"Vous allez faire comment après le voyage ?"

J'ai un temps d'arrêt, sentant la tristesse revenir rapidement. Mais je fini par lui répondre en baissant les yeux.

"Il arrive en Angleterre en Août, et quand on reprendra les cours j'imagine qu'on se verra seulement lorsqu'on aura du temps, donc pendant les week-end et les vacances."

"J'espère que la distance ne vous affectera pas trop, parce que vous êtes adorables ensemble." Il ébouriffe mes cheveux. "Ta mère est au courant ?"

"Non pas encore, Harry préfère attendre un peu, ce qui est compréhensible." Je parle doucement, craignant la réaction de mon ami face à cette nouvelle.

"Oui, enfin, quand tu feras des aller retour tous les week-end ce sera un peu étrange. Et puis, tes sœurs et ta mère te connaissent par cœur, elles verront directement que t'es amoureux." Il finit en souriant alors que je commence à rougir.

"Je ne suis pas encore amoureux, Zy'."

"Mais ça ne saurait tarder." Sur ces mots, il rejoint rapidement les garçons, nous laissant seuls, mes joues rouges et moi.

Sous le soleil - Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant