Chapitre 2 - Sauve qui peut

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Jeme tiens assise à la table de la salle à manger, je prends mondéjeuner, Salvador me tient compagnie mais ne mange pas...normal ilne boit que du sang. Salvador est un grand blond tout en muscle. Unparfait mélange de ses deux parents. Mon portable vibre, je le sorsde ma poche et lis le sms de Jason.

« Heyfrangine, j'espère que t'as géré pour ton exam ! Que la forcesoit avec toi ! »

Jesouris, Jason ne manque jamais d'attention à mon égard. Maman m'adit un jour que lorsque Jason avait su que maman portait une petitefille, il avait été sur des nuages.

Jeréponds à son sms puis continue de manger. Maman cuisine vraimentbien, je savoure chaque bouchée. C'est presque réconfortant vu mamatinée.

Salvadorcontinue de me raconter son film d'hier soir, je l'écoute d'uneoreille distraite, je ne cesse de revenir sur le sujet que j'aichoisis et je me demande si j'ai réussis.

Jetermine mon plat, vais faire la vaisselle et range le Tupperwarepropre dans mon sac et regagne l'extérieur avec Salvador.

Jeme laisse tomber sur un banc qu'Esmé a installé sous un vieilarbre, la pluie s'est calmé dans la matinée, aussi le banc n'estpas trop mouillé.

Salvadorsort une balle de base-ball de sa poche et joue à la lancer dans lesairs, tout en me racontant qu'il allait finir sa vie seul.

-Jesuis certaine que tu te trompe, répliquais-je.

-Lirais-tul'avenir par hasard ?

-Nonmais...

-Alorstu ne sais pas. Toi tu es venue au monde et direct Seth et toi vousavez accrochés.

Jelève les yeux au ciel.

-Tusais très bien que...

-Quebla bla bla...ça ne marche pas comme ça....bla bla bla...

Jele fusille du regard alors qu'il m'imite grossièrement.

-Ouitu as raison, tu vas finir ta vie seul, grognais-je.

-Mercide le reconnaître !

-Difficilede faire autrement avec toi !

Ilrit.

-Voisle côté...

-Positif ?s'enquit-il. Ta mère et ses pensées positives.

Enl'entendant parler de maman avec ce ton, j'ai envie de lui crier « tu lui dois la vie à ma mère ! » mais ce ne serait pasgentil du tout alors je ravale ma méchanceté.

-C'estsans doute facile pour elle, renchérit-il, tout lui sourit.

-Ohvraiment ? Elle s'est battue pour obtenir son bonheur actuel, tusais !

Ilcommence à m'agacer avec son pessimisme, ces derniers temps, c'estencore pire que d'habitude.

-Tun'étais même pas née, tu ne peux...

-Jesais tout, Salvador. Maman et papa sont très ouverts ! Ils nenous ont pas cachés ce genre de chose.

Ilsoupire.

-Voilàtu prends la mouche..., remarque-t-il.

-Tucritiques mes parents, Sal, normal que je le prenne mal.

-Tues sensible pour ...

-Unefille ? J'ignore où tu apprends à être ce parfait petit con,Sal, mais je te connaissais plus sympa !

Jeme lève et me dirige vers la maison, je vais dans une des salles debain, je me passe de l'eau sur le visage en espérant me détendre.Il a fallut qu'il m'énerve aujourd'hui ! Le jour de nosexamens ! Je pousse un grognement agacé.

Ne cesse jamais d'espérer - FANFICTION TWILIGHTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant