Chapitre 7 - Flirte avec la mort

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Jem'observais dans le miroir de la salle de bain, je portais une jupeen jean, un débardeur bleu avec une veste en jean. Mes cheveuxtombaient dans mon dos, j'allais dans le hall enfiler mes converses,maman sort du salon et me regarde.

-Tues très belle, ma chérie, commente-t-elle.

-Mercim'man !

Jeme tourne vers elle, elle tient une chiffon-nette dans les mains.

-Encoreentrain de faire le ménage ? m'étonnais-je.

-Lapoussière ne prend pas de vacances, répondit-elle en souriant.

Jesouris.

-Sais-tuoù vous allez manger ?

-Sûrementau fast-food, tu connais Nessie !

Ellepouffe.

-C'estvrai !

-Entout cas, j'ai hâte de voir le film !

Ellesourit.

-Jen'en doute pas.

-J'aivu et revu la bande annonce et ce film romantique me plaît !

-Mafille et ses rêveries, rit-elle.

Jeris avec elle.

Unevoiture approche de la maison, la musique à plein volume.

-Tiens,voilà ta cousine, dit maman.

Lavoiture s'arrête devant la maison et sans éteindre le moteur,Renesmée descend de voiture, maman va lui ouvrir.

-Saluttata, la salut Nessie.

-SalutRenesmée.

Jeles rejoins dans le hall, Renesmée est habillée avec soin commetoujours, elle tient ça de sa tante Alice, elle me sourit.

-Prête ?demande-t-elle

-Oui,assurais-je.

-Bon,on passe chez mes grands-parents chercher Leslie, dit-elle. A plustata !

-Aplus et soyez sages !

Nousrîmes.

Jemonte dans la belle voiture orange de ma cousine, elle part aussitôtpendant que je m'attache. Nous roulons accompagnée par de lamusique, Ava Max était un choix adapté. Elle se gare devant lavilla Cullen quelques minutes plus tard, Leslie sort de la maisonavec son père et Jasper. Ces deux derniers grimpent dans la jeepd'Emmett. Elle vient s'asseoir à l'arrière.

-Salutles filles ! s'exclame-t-elle.

-Prête ?demande Nessie

-Allonspleurer comme des mauviettes, criais-je.

Ellesrépondirent en criant :

-Ouiiiii !!!!

Renesméenous conduisit à Port Angeles en moins d'une heure, nous fûmes àl'heure pour la séance. Je m'achetais du pop-corn et regagnais uneplace, y avait foule ce soir dans le cinéma. Très vite, lesbandes-annonces défilent et le film commence. Avoir une ouïesur-développée au cinéma n'est pas la meilleure des choses,j'entendais les gens autour qui mangeaient, chuchotaient. Mais àforce d'entraînement, on finit par garder ça seulement dans un coinde la tête. Aussi je me concentrais sur le film qui commence.


Versle milieu du film, j'entends Jasper nous rejoindre dans la salle, ils'approche de nous, son expression est neutre.

-Lesfilles, il faut partir.

-Quoi ?Mais ils ne se sont pas encore embrassés, répliqua Leslie.

-Tonton,la fin est dans une quarantaine de minutes, ajoute Nessie.

-Dehors,tout de suite, rétorque-t-il. S'il vous plait.

Onvoit à quel point ça lui en coûte, on accepte, ramassons nosaffaires et quittons la salle.

-Ils'est passé quelque chose ? s'inquiète Renesmée. Papa etmaman vont bien ?

-Ilsvont bien, ne t'inquiète pas.

-Maisil s'est passé quelque chose, insiste Leslie.

Elleest toute tremblante et je songe qu'elle pense qu'on a sûrementretrouvé le corps de son petit frère. Moi-même j'y pense.

-Renesmée,tu monte derrière, d'accord ? Je conduis, répondit Jasper.

-D'accordmais est-ce-qu'on peut...

-Pasencore. On sait juste qu'on doit vous ramener en urgence.

Jefronce les sourcils et sors mon portable, aucun appel, aucun sms.

Emmettnous attend près de nos voitures.

-Papa,gémit Leslie, est-ce-que...

Ilsecoue la tête avec chagrin.

Bon,ce n'est pas Salvador. Le stress me noue l'estomac. Je monte àl'arrière avec les filles et Jasper démarre en trombe et nouspartons. Le chemin de retour se passe dans le silence, un silencelourd de sens. Puis je me rend compte que Jasper ne nous conduit paschez les Cullen, il se gare devant ma maison. Des sanglots résonnentà l'intérieur et une violente odeur de sang noie tout le reste. Jesors d'un bond de voiture et me rue à l'intérieur. L'odeur de sanget de chair brûlé s'accentue. Derrière la porte d'entrée, lameute et les Cullen sont là. Je bouscule quelques loups et vais dansle salon, ma tante Bella m'attrape avant que je n'y pénètre.

-Non,murmure-t-elle, tu ne dois pas voir ça.

-Quiest mort ? hurlais-je. Je veux voir ! Lâche-moi !

Jeme débats de toutes mes forces mais je ne fais pas le poids.

-Arrête,tu vas te faire mal, réplique tonton Edward.

Maisje continue en hurlant, on me fixe mais je m'en fiche.

-Maman !hurlais-je. Papa !

Onm'entraîne dans la cuisine et sous mes yeux, mon père apparaît. Ila l'air épuisé, brisé. Je me tus et mes yeux s'emplissent delarme.

-Papa,gémis-je, ne me dis pas...maman ?

Ilsecoue la tête. Alors ça ne peut être que l'un de mes frères. Moncœur se glace et je tombe sur les genoux.

-Qui ?

Unhurlement de douleur résonne depuis le salon.

-Désolée,sanglote maman, je n'ai pas le choix, bébé.

Cettevoix, je la reconnais malgré que je ne l'ai jamais entendue pousserun tel cri.

Adonisest vivant mais gravement blessé.

Ne cesse jamais d'espérer - FANFICTION TWILIGHTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant