#1 Tuer l'abruti

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Je vais tuer cet abruti ! Maman, je t'en prie aide moi à enterrer le corps !

Je viens de parcourir 4 670 km alors si cet abruti infinie à mis son plan à exécution je me ferais une joie d'aller le chercher en enfer et de le ramener par la peau du cul !

L'abruti en question s'appelle Robin, oui comme dans Robin des bois mais ça chut, il a déjà voulu me tuer pour ça... En me rappelant bien, il m'a même pas contacter pendant 2 semaines et je me suis fait un sang d'encre. Je grimace à ce souvenir. Tout en attendant mes valises.

Avec Robin, c'est spécial. Lors d'un attentat j'ai perdu mon cousin, on était très proches. Suite à sa mort, j'ai fait une espèce de dépression.

Ma psychologue de l'époque m'avait conseillé d'en parler, ne sachant pas à qui. On m'a mis en contact avec un militaire sans famille, afin que on garde un espèce d'équilibre psychologique.

Un truc que j'ai pas trop compris, m'enfin ce qu'il faut savoir c'est que il y a 5 ans, ma psychologue et son psychologue, nous a mis en contact.

Depuis 5 ans, nous nous parlons. D'abord par lettres, puis ça à commencer en téléphone.

J'avoue totalement que ce n'était pas l'amour fou entre nous, je le faisais par obligation de ma mère et lui de son supérieur.

Mais faut croire que ça a changer.

Quand il part en mission, je suis la personne qui lui téléphone et qui s'inquiète pour lui.

En 5 ans, enfin en 2 ans nous nous sommes vite attaché l'un à l'autre. Même si nous nous étions jamais vu, nous sommes attachés l'un à l'autre. Je le sais.

Au bout de 2 ans, j'ai voulu voir sa tête mais cet abrutit, vais je l'appeler Robin ? non, donc cet abruti je disais  a refuser de m'envoyer une photo ou quoi.

Je récupère ma valise sur le tapis roulant, sort de l'aéroport et donne l'adresse au chauffeur de taxi qui viens de s'arrêter.

Je lui ai promis qu'on se verrait bien tôt ou tard mais faut croire que c'est tard.

En effet, il y a 2 ans, nous avons essayer de nous rencontrer, manque de bol le premier rendez vous prévus il a dû repartir en mission plus tôt, le deuxième j'ai du aller au Costa Rica à la dernière minute pour ma boîte et enfin le troisième une putain de tempête qui fait que tout les avions ont été bloqués.

La poisse ? Faut croire, nous avons alors conclus que nous nous verrons en temps voulu.

J'habite à New York et lui en Californie soit 4 670 km environ de distance.

Ce mec a été ma bouée de sauvetage quand j'avais le plus besoin, c'est lui qui m'a botté le cul et insulter par lettre (oui on peut insulter par lettre et je vous jure l'effet est pareil que dans la vie réelle). Mais ça je ne lui avouerais jamais sinon son égo va encore grandir.

En 5 ans, je crois qu'il me connais mieux que moi même.

Entre lettres tout les jours, oui j'envoie une lettre tout les jours quand il est en mission même si je sais qu'il les recevras tous d'un coup, je pense que comme ça il se rend mieux compte que quelqu'un pense tout les jours à lui.

Lui réponds à mon courrier, lettres par lettres mais nous avons établis une chose.

Il me les enverrait seulement lors de son retour au pays.

Je sais c'est débile mais c'est comme ça.

Si il me les envoies quand il est au front, je vais m'inquiéter et avoir encore plus de cheveux blanc, j'en ai déjà trouver 3 alors que j'ai à peine 26 ans !

Donc quand je reçois ses lettres je sais que il est en sécurité...

Ainsi à durer 2 ans, et à 23 ans quand j'ai décrocher mon master en comptabilité, il a voulu fêté cela.

Il m'a téléphoné, je ne l'oublierais pas. Jamais.

Je suis suis rendue compte à ce moment là, que même si je ne l'avais jamais vu en vie réel, je commençais à tomber amoureuse de lui.

Un Syndrome de je ne sais pas quoi envers son "sauveur" ? Peut être et pourtant, je me suis tellement attaché à lui, sa manière d'être, de m'écrire, son caractère de merde, sa manière de me remettre sur le bon chemin.

Alors nous avons établis une règle, en mission je lui enverrais toujours des lettres et il me répondra toujours une fois chez lui, mais ce qui change c'est que il devait me contacter dès que possible.

Et je le sais, c'est toujours difficile de communiquer avec un soldat... Mais bon.

Un an après, soit à mes 24 ans, et la trentaine de monsieur. Nous nous étions mis ensemble, un gros caca prout cet histoire, je vous jure.

Je vous le raconterais plus tard.

Encore un an après, j'ai eu la surprise de découvrir comme cadeau de mon 25e anniversaire une clé, la clé de son appartement.

Je lui avais dit que il était inconscient, j'aurais pu être un usurpateur où je ne sais quoi et il me confiait sa maison...

Cet abruti à répondu que même avec 60 ans, il m'aime quand même j'ai souffler, j'ai râler, mais c'était pour la forme.

Car oui je l'aimais aussi, mais je lui ai jamais dit, je voulais lui dire quand on se verrait pour la première fois.

Mais malgré tout, je suis restée sur New York, ma boîte venait de m'augmenter, j'avais mon appartement, ma mère, bref ma vie.

Il n'a pas compris mais lui aussi ne comprend pas, je l'aime oui mais je ne pouvais pas tout laisser tomber pour lui.

Alors on s'est disputé, et pendant 2 ou 3 mois il ne m'a plus reparler juste de bref SMS pour me dire " je suis ok" même réponse à chaque fois.

Mais à la fin, on s'est réconcilier ... À distance comme notre relation.

Voilà vous connaissez l'histoire dans ses grandes lignes...

Je mets rapidement mes affaires dans son appartement... Vous avez bien compris je suis en Californie !

Un abruti que j'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant