#6 une fois mais pas deux, disait on.

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Aujourd'hui arrive mon 4e jour de visite.

Le médecin ayant décidé de garder ses yeux aux repos Robin doit donc rester se reposer quelques jours de plus.

Mais lorsque j'ouvre la porte, je me rend compte que je suis en retard, ou le médecin en avance , c'est bien une première ça.

Mais on me dit que Robin ayant insisté, ils n'ont pas pû faire autrement. Il voulait me voir, avant que j'arrive, loupé.

Je ne dis rien, déposant mes affaires sur la chaise en attendant que le médecin défasse le bandage.

Malheureusement pour moi, on me demanda de sortir car on doit lui faire passer des exercices.

Même si je ne voyait pas en quoi je pouvais gênée, je en dis rien et sortit.

Me rappelant soudain que mon sac est à l'intérieur. Je ne peux pas m'occuper.

Au bout de minutes interminable, le médecin sort m'informant que il peut déjà rentrer à la maison.

Euh ? on devait pas le garder en observation ?

J'imagine que il a utiliser de son pouvoir pour sortir. Je préviens tout de même le médecin que, si il lui arrive malheur. Je ne vais pas le lâcher.

Le médecin l'informe ensuite que durant ces 2h d'exercices, Robin peu de nouveau voir de l'oeil droit mais pas du gauche. En effet l'oeil droit se portait bien à la base mais on a préféré le bander aussi au cas où des éclats lui seraient parvenue. Précaution dit il.

Mais lorsque je pénètre dans la pièce, je le vois enfin... Une longue cicatrice comme dit au début, et une petite barrant son œil gauche.

Rentrant dans la pièce, il me regarde, m'observe. Je m'approche dans l'attente de mon bisou comme tout les jours.

- Vous êtes qui ?

Ça va pas recommencer ? Prout ! Je vais faire une crise de colère !

- L'infirmière ? Faites ce que vous devez faire mais j'attends ma petite amie alors vite.

Il me tend ensuite le bras ? Euh je dois faire quoi ? Décidant d'improviser, je le pince. Un peu douleureusement vu sa réaction.

- Mais vous êtes malade ?! Cri t il.

- En même temps, tu veux que je fasse quoi abruti ?! Tu me fait chier aussi ! Une fois ça passe mais deux fois ! Non mais oh ! Que mon copain ne me reconnaisse pas c'est chiant ! T'as vraiment cru que j'allais jouer à ce petit jeu longtemps avec toi ?! Pren...

Couper dans mon élans par une bouche qui s'écrase sur la mienne, je ne la repousse pas.

La différence cette fois de tout nos autres baiser ? Je vois enfin la couleur de ses yeux, un beau marron avec des pigmentations plus claires. Hypnotisant.

Ne faisant pas attention, sa langue franchit la barrière de mes dents pour un baiser endiablé.

Elle cherche la mienne, toujours hypnotiser par ses yeux, je le laisse dominer la danse. Me réveillant de mon rêve éveillé seulement quand monsieur le capitaine décide de la morde.

- Aie ! Ça fait mal, dis je en lui lançant un regard noir alors qu'il éclate de rire.

C'est la première fois en presque une semaine que je le vois rire. Il réussit même à l'arracher un sourire.

- On t'as déjà dit que tu étais plus jolie quand tu fermais ta jolie bouche. Souffle t il à mon oreille.

Oh Prout, le frisson qui me parcoure est encore pire que ceux du début. Je me colle contre son torse pour un câlin, espérant qu'il ne voit pas le rouge me monter au joues.

Mais je ne rougit jamais d'habitude ! Même pour parler devant 500 personnes je suis à l'aise, et un humain, un seul de sexe masculin change tout ça ?!

Mais le rire qui sort de sa bouche montre bien que c'est loupé, il l'a vu et me connait assez pour savoir que je me cache.

- T'es pas drôle, boudais je contre son torse.

- Je sais.

Il a au moins la gentillesse de participer à mon câlin, en enroulant ses bras autour de moi.

- Dire que tu m'a pas reconnue une deuxième fois...

- Désolé chérie, mais les deux fois sont légitimes.

- Tu es trop grand...

- C'est toi qui es petite, j'y peux rien.

- Je mesure 1 mètre 75 quand même !

- C'est mon problème si tu es petite alors ?

Choquée de sa réponse, je lève la tête, et le regarde.

- Tu es très beau, soufflait je.

Quand enfin les mots prononcés sont bien analysé par mon cerveau, j'ai encore parler à voix haute ! Le rouge qui était un peu descendue remonte encore plus vite.

Mais en même temps je vois son visage se refermer. Comme si notre petite parenthèse s'est refermer.

- Tu veux bien aller compléter les papiers de sortie ? Me demande t il froidement.

J'hôche simplement la tête. Me demandant encore où j'ai gaffé ?

Tout se passait bien, non ?

Je sors et trouve une infirmière qui m'amène au bureau, toujours dans un espèce de brouillard, je complète les documents.

J'allais me retournée quand je rentre dans un torse, celui de mon copain, visage fermé, sac sur l'épaule.

- On y va ?

Hochement de tête, prout où ai je merder ?

En partant je vois l'infirmière me souffler un "courage" ouais, j'en ai besoin.

J'arrive à la maison mais à peine le sac poser que il se tord de douleur au niveau de ses brûlures !

Ce médecin va m'entendre !

Immédiatement je le remet dans la voiture, ne me demander pas comment j'ai réussi à mettre un mec de quasi 2m dedans sous ses protestations.

Dépassant sûrement certaines limites de vitesse, je repars pour l'hôpital ! Je sens la peau brûlante de Robin, prout ! Je vais encore me faire des cheveux blancs !

Pire qu'un enfant !

Arriver à l'hôpital, on l'emmène directement. Faut pas oublier que c'est l'hôpital militaire et que je l'ai quittée il y a même pas une heure donc les gens me reconnaissent encore.

Robin pris en charge, son médecin va m'entendre !

Je passe les 3 prochaines heures à me ronger les ongles espérant que ce n'est rien de grave.

En même temps, voir un homme, soldat de 2m de haut se tordre de douleur, c'est pas rien !

Une fois mais pas deux... Mon cul, oui. Deux fois à l'hôpital dans la même journée.

J'espère juste que le "jamais deux sans trois" ne va pas se réaliser

Un abruti que j'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant