La proie

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John tremblait de la tête heut pied. Son regard cherchait en vain une explication à cela. En ses mains se trouvait une arme de mort redoutable. Mais pourquoi lui avait ton confié pareil outil ? Ses yeux se fixèrent au zodiak, qui s'éloignait peu à peu.

"Ce sac à dos sera l'ultime bagage que tu pourras prendre sur l'ile" avait affirmé quelques temps plus tôt Ichi. L'homme en noir avait ensuite donné au naufragé son sac à dos. John avait voulut l'ouvrir, mais fût stopper net par son employeur : "Non ! Tu l'ouvriras une fois que j'aurais quitté l'île". 

Le bâteau était bien loin maintenant. Le naufragé retira alors son sacs à dos. Celui-ci était étrangement léger. Dedans, il vit du matériel électronique, une corde , un poignard et des cartouches. Sous tous ses objets plus fous les uns que les autres se trouvait une note. Un grand zéro y figurait. Lentement, John l'ouvrit et lu l'inscription suivante :

"L'épreuve zéro est terminée. Tu as vendu ton âme à Usul. Nous sommes Usul. Nous te féliciterons... Sous réserve que tu survives... Au centre de l'île se trouve la clé du problème : L'horloge. "

John arqua un cil. Il ruisseulait de plus en plus. "L'horloge.... La clé... Vendre mon âme... On se croirait en enfer ici" songea t-il. Il examina le sac dans tous ses recoins. Nulle trâce de quelconque carte où quoi que se soit. 

Il sorti alors le matériel électronique. C'était une sorte de caméra frontale avec plusieurs batteries sur celle-ci. Par mesure de prudence, il preféra ne pas y toucher. Par contre, il s'arma du couteau, au cas où. Il se refusait cependant à utiliser son arme. Si Usul voulait lui faire peur, c'est réussi. 

Mais le naufragé était fort lucide : Jamais il ne se rabesserai à tuer un animal avec une arme à feu. Cela est contre nature. La chasse, il n'est pas contre, mais la chasse abusive, il n'en veut pas. Naufragé où pas, ses principes sont toujours en vigueurs. Pour lui, piéger un animal et l'achever d'un coup de couteau était moins barbare que de faire du tir au pigeon.

Il rangea donc le révolver dans le sac à dos qu'il remit aussitôt. Au creux d'un arbre, il remarqua un objet brillant. Il s'avanca et découvrit qu'une caméra était dissimulé. Il la fixa et dis :

"C'est moche ce que vous faites. Jamais je n'utiliserai cette outil envers la faune de cette ile ! Je vous dis à dans 24 heures !" Il commença à s'enfoncer dans la fôret.

Mais un bruit de moteur le stoppa dans son élan. Il regarda en direction de l'océan, d'où provenait ce bruit. C'était un zodiak, similaire à celui qui l'avait amené dans l'île. John arqua à nouveau un cil. Ichi avait-il donc oublié de lui dire quelque chose ? Suivant cette éventualité il s'approcha de la plage et regarda le bateau s'avancer.

Quel ne fût pas son effroi de voir à son bord 4 bonhommes aux gros bras, stylisé comme des mercenaires dans les films qu'il voyait à la télévision. Une voie à l'interieure lui hurlait de courir. Ses yeux restèrent interdit devant ce spectacle horrible. Il entraperçut des armes à feu. Sa curiosité était comblé et il obéit à son subconscient.

Il courut. Dans les bois. Il courrut. Il s'enffonce. Il courru. Il entendit le bateau arriver en trombe sur l'ile. Il courru. Il entendait des voix hurler, sans dicerner ce qu'elles disaient. 

En revanche, ce qu'il comprenait, c'est qu'il ne fallait surtout pas croiser la route de ses types. Vu de l'exterieur, cette île ne parraissait pas trop minuscule. Il lui suffirait de se réfugier dans un coin, et de ne plus bouger. Au bout de 24 heures, il retournerait sur la plage, et s'enfuirai avec Usul. Après tout ils ont posé des caméras partout. Ils devrait vite se rendre compte qu'il y avait un soucis.

"Ses 24 prochaines heures seront retransmisent au membres de la société Usul"

John se stoppa, le souffle coupé. Il se réfugia dans un fourré. Cette phrase, sorti tout droit de la bouche de Ichi, lui avait littéralement glacé le sang. Il sentait ses jambes frémir. Tout était clair. Les hommes ne sont pas ici pour chasser des animaux. Leur canon ne feront que lorsque le naufragé serait à sa porté. Il était devenu proie. 

Une caméra était braqué sur lui. Il n'avait aucune envie de mourir. Mais si il se trompait ? Et si tout cela n'était il en fait qu'un mauvais concours de circonstances ? Il ouvrit son sac. Sa main le fouilla desepérément. Elle s'arreta sur la fusée de detresse. "Pour les lâches" était-il inscrit. N'étais-ce pas la la preuve ultime que tout était prémédité ?

John la sortie du sac. Il leva en l'air ca porte de sorti, en entendant les hurlements qui se rapprochaient. Au moment où il allait appuyé, il revit sa mère agonisante sur son lit d'hôpital. Il revit aussi tous ce qu'elle avait fait pour qu'il est une vie la plus heureuse possible. Il se souvint du peu qu'il avait fait pour elle.

Alors John jeta loin cet objet. "c'est pour les lâches" se dit il. Même si il était mort de peur, il savait pourquoi il faisait cela. Au moins, il savait à quoi s'en tenir. La caméra était toujours là, à le fixer.

Il sortit de son sac à dos la caméra frontale, qu'il fixa aisément. Il avait peur. Mais la mort ne le préoccupait pas. Sa peur à lui était bien plus profonde : Vivre avec cet échec. Vivre avec l'échec de voir sa mère mourir. Vivre avec l'échec de ne pas avoir pris l'occasion de pouvoir la sauver. C'est pour cela qu'il devait survivre à cette enfer.

Il l'alluma. le voyant vert se mit en marche. John se dissimula dans les buissons. Il sortit également de son sac le révolvers, qu'il arma. Cette objet ne lui servira pas à chasser. Il serait, telle les cornes de la chèvres, son outil de défense face à la meute de mercenaires qui veulent sa peau.

Ils sont quatre à vouloir sa peau. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Les cris s'intensifiaient. Ils n'étaient plus très loin. John les attendait. 

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 16, 2020 ⏰

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L'île infernaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant