Naruto : Un monde parallèle au mien [Kankuro]

Chapitre 4 : L'enfant

L'enfant me fait signe un signe de main puis vient me rejoindre.

- Bonjour ? Qui es-tu ? demandé-je.

L'enfant a une drôle de réaction puis me sourit.

- Tu voudrais aller te promener avec moi dans le parc en face ?

Je me lève d'un bond puis lui sourit de toute mes dents.

- Bien sûr ! répondé-je.

Il me fait signe et je le suis jusque dehors. Le vent chaud et sec de Suna souffle doucement aujourd'hui, ce qui est agréable. Nous marchons quelques instants.

- Cet endroit me semble familier... dis-je tout bas.

- On venait souvent, avant... murmure l'enfant à son tour.

Je me tourne vers l'enfant en question. 

- Quel est ton nom ?

Il me fait un grand sourire.

- Kann.

C'est un peut perturbant, je n'arrive pas à dénicher si cet enfant est un garçon ou une fille...

- Et quelle âge as-tu ?

- Cinq ans trois mois et seize jours !

Je ris un peu puis reprends.

- Kann, où sont tes parents ?

- Mon père est allé là-bas, dit Kann en pointant l'immeuble dans lequel je loge.

- Alors vient, on va y retourner.

Nous nous redirigeons vers l'immeuble en question. Un fois dans le hall d'entrée, nous nous asseyons.

- Dit Kann, commencé-je, tu ne devrais pas aller voir des inconnus comme ça. Il pourrait t'arriver quelque chose... 

L'enfant me sourit de toutes ses dents.

- Mais je te connais, moi ! Tu es la plus gentille et la plus belle !

Je laisse un petit rire m'échapper puis je sourit à Kann.

- Merci. Mais... Je ne te connais pas, moi..?

Kann baisse la tête un court instant puis la relève et me regarde, toujours le sourire aux lèvres.

- Un jour peut-être..!

Je dévisage l'enfant. Ses propos sont assez étranges... Puis soudain, une voix masculine qui m'est familière se fait entendre.

- Kann !

- J'arrive ! crie Kann avant de se tourner vers moi. Mon père m'appelle, je dois y aller. 

- D'accord, répondé-je.

Kann se lève, me fait signe de la main et fait quelques pas avant de se retourner vers moi et de courir dans ma direction. Kann m'enlace et me sers vraisemblablement de son plus fort.

- Tu m'as manquée...

Je l'enlace à mon tour.

- Je t'aime, dit Kann tout bas avant de partir en courant plus loin.

Je l'observe puis je sursaute en voyant que Kann prend la main d'une personne qui m'ait familière.

- Kann...

Je me lève d'un bon.

- Kankuro !