Prologue : petit secret

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C'était doux, ses lèvres étaient douce, tellement agréable, douce et agréable c'était les sensations qu'elle procurait sur ma peau, elle parcourait tous les recoins de mon cou avec une douceur mais aussi avec une soif profonde de plaisir. Je me laissais faire, complètement hypnotisé par cette sensation, j'étais accro à ça.
Ça n'a jamais été plus loin, il se contentait de ça, nous nous sommes jamais laissé emporter dans un baisser fougueux. Mais la tout suite je m'en fichais.
Ma respiration était forte, j'étais sur ses genoux pratiquement collés à sa peau mais nos vêtements nous séparaient encore. Ma tête était légèrement penchée en arrière pour lui laisser libre accès à mon cou, il ne laissait jamais de marque, cela se verrait trop.
Mais il parcourait cette zone et la remplissant de délicats baisers sans même penser au conséquence.
C'était une journée d'été, en pleine vacance scolaire, l'extérieur était rafraîchi d'un petit coup de vent. Une après-midi ensoleillée.
C'était une après-midi parfaite.
Jusqu'à ce que sa tendre affection s'arrête subitement.

- pourquoi tu t'arrêtes ?

Katsuki - j'entends ma mère.

- tu comptes vraiment t'arrêter à chaque fois que leur voix résonne un peu...?

Katsuki - si j'en ai envie, oui.
Dit-il les yeux rivés sur la porte de ma chambre.

- elles ne rentreront pas tu sais.

Katsuki - je vais y aller..

Je laissa échapper un soupir de déception qu'il fessait genre de ne pas entendre avant de remettre mon t-shirt et mes cheveux correctement, histoire de paraître moins suspect.

Katsuki - tu n'as pas vu mon portable ?

- hien ?

Katsuki - mon portable ? Je ne le trouve pas.

- j'en sais rien, il n'est pas sur mon bureau ?

Katsuki - non.

- tu veux que je t'appelle ?

Katsuki - tu n'as pas mon numéro.

- inscrit le juste sur le clavier... tu t'appelle avec mon téléphone et puis on écoutera.

Je déverrouilla mon portable avant de lui donner pour qu'il puisse se téléphoner, quelques secondes plus tard on entendit une vibration sur le sol en dessous de mon lit.
Il s'agenouilla et regarda en dessous. Il trouva son portable qui avait probablement glissé en dessous du lit. Il le ramassa avant de se redresser et de me souffler un bref « merci ».

Mistuki - KATSUKI ON S'EN VA !

Katsuki - C'EST BON J'ARRIVE !

Je ne pu m'empêcher de laisser passer un rictus, cette manière qu'a la famille bakugo de crier quand il parle m'amusait même si elle me fessait très souvent grimacer, je me demande parfois comment ils font pour entendre.

Il mit sa veste et sorti de ma chambre, sans même un regard, aucun geste d'affection, j'adorais lui donner tant d'effets au point qu'il en ai honte, mais parfois j'étais soulé.
je le suivis et nous nous dirigeons en direction du salon.

Inko - vous faisiez quoi les enfants ?

- on jouait aux jeux vidéos dont je te parlais la dernière fois maman ! C'était marrant
Lui répondis-je avec un grand sourire, il faut dire que je jouai bien la comédie.

"Un Jour Peut-Être"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant