Je voulais que la nuit soit a nous, que le vent frais de la nuit caresse tes cheveux entremêlés aux miens.
Le son du tonnerre rythmait avec mes coups de pinceaux, laissant des tâches grisâtres sur ma peau qui sursautais a chaque coup de tonnerre.
Avec le vent on avait l'impression que le paysage criait, comme mon être tout entier le faisait.
J'étais si frêle et lunatique, l'air me poussait comme mes mains poussaient la couleur sur mes pages vernies de larmes.
La peinture me donnait cette impression de liberté, de bien-être, cette sensation que tout es possible, que chaque courant qui passait dans ma tête pouvait être exploité sur papier.
J'ai espéré être heureuse, j'ai inspirer l'odeur de la peinture.
Perdue dans ma petite ville, les lumières de rue étaient déjà allumées laissant entrevoir des feuilles voler au gré du vent.
Elles me rappelaient ces âmes perdues qui cherchent eux aussi de la lumière.
Parfois je me disais que j'étais un grand rien.
Composé de beaucoup de choses.
Je secouais mes vêtements en essayant de faire disparaître cette odeur de parfum pour homme, qui me rappelait un peu trop de souvenirs.
On avait une grande habitude de ne pas me blesser avec des mots, mais avec des silences, des gestes.
Et c'est la que je me rappelais le plus important, fermer les yeux et ouvrir les mains.
Toucher pour ressentir et non voir pour analyser.
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De La Peinture Sur Mes Mains
PoetryUn fouillis de mots, un fouillis de ce qui passe quelques secondes dans ma tête. -COLLECTION POÉSIE-