Partie 1

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C'était en 1924, la guerre était finie depuis quelques années. J'habitais dans une coquette maison en bord de plage sur la côte ouest de mon bien aimé pays, la France. Je vivais avec mes parents et ma sœur, Constance. Ce jour-là était un jour comme les autres. Je me rendis à l'école avec ma sœur et sur le chemin, nous achetâmes des bonbons. C'était comme un rituel pour nous. Mais ce matin, tout ne se passa pas comme d'habitude. En premier, la boulangère n'avait pas la même tête. Elle paraissait... étrange. Cependant, je n'apportai pas grande attention à ce détail. Ensuite, quand celle-ci me rendit la monnaie, ma main rencontra une chose visqueuse. Elle me colla pendant tout le reste du trajet.

A part ça, tout se passa normalement. Mais ce fut à la sortie de l'école que les choses commencèrent à déraper. D'habitude, Constance m'attendait toujours pour que l'on rentre ensemble. Pourtant, elle n'était pas là. Je pensai qu'elle avait pris de l'avance et je décidai de la rattraper. Mais au lieu de prendre mon chemin habituel, sans savoir pourquoi et sans le vouloir, je pris un autre chemin. C'était comme si une force surnaturelle m'y obligeait. Je pris peur mais je continuai de marcher contre ma volonté. Au bout de quelques minutes, j'arrivai devant une vieille bâtisse, un hôpital qui semblait abandonné. Il avait probablement servi pendant la guerre de 1914. La force surnaturelle m'emmena à l'intérieur. L'hôpital me donna la chair de poule. Des toiles d'araignée pendaient dans tous les coins et un courant d'air glacé passa. Dans les profondeurs de la bâtisse, des portes claquèrent. Je continuai d'avancer malgré moi. Je me dirigeai vers un point précis comme si je connaissais cet endroit. Pourtant je n'étais jamais venu ici. Je continuai ma route.

Sur mon chemin, j'eus l'impression que des gens marchaient à côté de moi. Mais il n'y avait personne à l'horizon. Mon cœur battit la chamade. Je finis par arriver dans une pièce sombre. Une grande armoire occupait la majorité de l'espace, au fond se trouvait un miroir. J'avançai pour me placer devant. Je me vis et ce fut le choc !


Le refletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant