ƖσνєƖу | Ɩυмιηє x кσɗу 🔞

тяσιѕ |

- Oh ? Tu es réveillé à ce que je vois ! Lança une voix enfantine.

Kody ne bougea pas, sa respiration s'était coupée et son corps était figé. Une goutte de sueur glissa le long de son visage, avant de tomber sur la menotte autour de son poignet.

La personne derrière lui ne fit pas attention à son état figé, et tapa dans ses mains avant de se remettre à parler.

- J'espère que tu as bien dormi d'ailleurs, je sais que tu n'aimes pas trop le rose, mais je trouve que c'est une couleur qui te va bien.

Si sa respiration pouvait encore se couper, elle le ferait. Mais s'il voulait continuer à vivre, elle devait juste s'accélérer, désignant que les paroles de l'inconnu le faisaient paniquer.

En même temps, qui ne paniquerait pas en se retrouvant attaché dans une chambre qui ne vous disait rien.

Sans s'en rendre compte, Kody avait bougé d'un petit centimètre. Ses jambes s'étaient rapprochés l'une de l'autre, sa tête s'était affaissé et ses mains s'étaient resserrés sur son short.

(Une bonne nouvelle en soi, il portait toujours ses vêtements.)

Et ce geste n'était pas passé inaperçu aux yeux de son kidnappeur. Le garçon, accroupi dans son dos le brulait du regard. Et lorsqu'il avait bougé, ses yeux vairons s'étaient élargi l'espace d'un instant.

- Au fait, reprit le garçon en le faisant sursauter. Je m'appelle Lumine.

Kody entendit le dit "Lumine" bouger dans son dos, puis une main se glissa dans sa nuque. Son corps se tendit, les doigts glacés du garçon se mirent à tapoter sa peau tandis que sa main caressa son épaule.

Un énorme frisson le prit et Kody ne put empêcher son corps de tressauter, enlevant le temps d'un instant la main de son kidnapper sur lui.

- Je m'en doutais, chuchota Lumine en souriant. Tu es tout chaud.

Kody avala sa salive bruyamment, il n'osa pas bouger. Il sentit le corps du garçon se rapprocher de son dos, son souffle butant contre sa nuque. Il ferma les yeux très fort, espérant que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve et qu'il était toujours chez lui, que son père allait le réveiller d'un moment à l'autre.

Mais lorsque les lèvres humides de son kidnappeur se posèrent contre sa peau, le peu d'espoir qu'il lui restait se brisa. Et un premier sanglot silencieux fit son apparition, suivi d'une larme solitaire qui roula le long de sa joue.

- Et tu sens bon.

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