🌹épilogue🌹

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Ce roman s’inspire de faits réels (nombreux sont les livres ou les faits divers dans les médias qui relatent des violences, ou pire, policières de Blancs à l’encontre des Noirs et qui restent impunis) et qui ont inspiré le mouvement des Black Lives Matter (Les Vies des Noirs Comptent).

Il y a donc tout ça dans ce roman.
La ghettoïsation, le déterminisme social, les préjugés en fonction de la couleur de la peau, la haine raciale, le racisme ordinaire, les gangs, la violence latente, la drogue, l’argent (facile), mais aussi la volonté de changer les choses en agissant à son niveau et avec ses possibles.

"Tant que je la joue cool et que je reste à l’écart, ça devrait aller. L’ironie n’empêche, c’est qu’à Williamson, je n’ai pas besoin de la jouer cool ». – je suis cool par défaut parce que presque personne n’est noir. A Garden Heights, être cool, ça se mérite, c’est bien plus difficile que d’acheter des Jordan rétro le jour de leur sortie.
C’est drôle n’empêche : pour les Blancs, être noir c’est la classe jusqu’au jour où c’est la poisse."

Le titre de ce roman rend hommage au rappeur Tupac Shakur (1971-1996).
J’en suis fan , J’écoute toujours sa musique d’ailleurs (et là pendant que j’écris).

Certes, il avait cette image (entretenue) de « Bad Boy » et tout ce qui va avec, mais il était surtout un homme engagé.
Il n‘aurait pu en être autrement avec des parents, un parrain, et plus largement, une famille, membres actifs des Black Panthers.

Tupac disait que le nom de son groupe « Thug Life », la vie de gangsta, ça voulait dire « The Hate U Give Little Infants Fucks Everybody », la haine qu’on donne aux bébés fout tout le monde en l’air.
Je hausse les sourcils.
-Quoi ?
-Ecoute bien. The Hate U – « you », mais avec la lettre U – Give Little Infants Fucks Everybody.
T-H-U-G-L-I-F-E. Ce qui veut dire que ce que la société nous fait subir quand on est gamins lui pète ensuite à la gueule. Tu piges ?

C’est la vérité. Les rappeurs d’aujourd’hui, ils en ont qu’après la thune, les filles et les fringues.
-Ton âge, papa, ton âge… je murmure.
-‘Pac aussi parlait de ça, ouais, mais il essayait en plus de filer la pêche aux Noirs. Comme par exemple avec le mot « nigga » : il lui a complètement redonné un sens – « Never Ignorant Getting Goals Accomplished ». Jamais ignorants et accomplissant leurs buts.

C'était l'histoire de Starr amara carter .

"La haine qu'on donne"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant