ƑσσƖ (νιƖαιη Ɗєкυ)

【5】 Rouge

Ah vous commencez à être habitués au retard avec moi... Pour me faire pardonner je peux faire une F.A.Q si vous voulez ! TwT

Attention attention chers lecteurs, ce chapitre contient des scènes de description gore/détresse psychologique si vous n'êtes pas confortable avec ce genre de chose, veuillez passer votre chemin je vous pris. Oh et je tiens à préciser que je n'approuve absolument pas les actions de Richard Ramirez, je trouvais simplement que cette citation convenait au chapitre.

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"Nous avons tous le pouvoir de tuer entre nos mains, mais la majorité des gens ont peur d'utiliser ce pouvoir. Ceux qui n'ont pas peur contrôlent la vie elle-même."
Richard Ramirez

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Katsuki n'en revenait toujours pas. Comment Izuku avait-il pu lui répondre de cette façon ? S'en était presque effrayant. Il avait eu l'impression de voir quelqu'un d'autre pendant un court instant. Katchan marcha en direction de l'examen écrit. Il s'assied à sa place à côté d'un gars qui semblait beaucoup trop positif, supposément appelé Kirishima. Au signal d'une cloche, des grattements de crayons de firent entendre dans un silence de mort. Le blond finit dans les premiers, en n'étant qu'à demi certain de ses réponses.

La situation le préoccupait plus qu'il ne le voulait. Il sentait qu'il y avait quelque chose d'étrange, mais comment en avoir le cœur net ? Izuku n'avait décidément pas l'intention de le revoir vu ses paroles. C'était si frustrant pour lui. C'est avec cet état d'esprit qu'il se rendit sur le lieu de l'examen pratique. Katsuki le trouva un million de fois plus facile que l'écrit, dont il questionnait sérieusement l'utilité. Le test était comme un défouloir géant pour lui. Cet événement lui faisait oublié ses interrogations. À la fin de celui-ci, il s'effondra contre un mur, exténué. Il agrippa sa gourde métallique et but une longue gorgée d'eau. «J'entrerai coûte que à U.A, et je te ferai cracher le morceau...» Pensa Katchan. Un écran noir il y a quelques minutes afficha les résultats:

1. Bakugo Katsuki

C'était un pas de plus vers son ami d'enfance.

***

Rouge. Tout était devenu si rouge.
Cette couleur si agressive, rendant presque fou, englobait désormais la quasi-totalité de sa vie. À chaque fois que le vert regardait ses mains, il n'y voyait uniquement que ce rouge écarlate. Mais il ne venait pas seul. D'horribles relents de pourriture et de cuivre se mêlaient pour former un parfum lui donnant la nausée :
C'était l'odeur de la mort.

Elle suivait Izuku partout où il mettait les pieds, le tourmentant sans cesse.
Il lui aurait presque semblé qu'à chaque nouveau cadavre, elle devenait de plus en plus forte. Écrasante aurait peut-être été plus appropriée. Parfois, lorsqu'il se retrouvait seul, il vomissait ses tripes, trop écœuré par cette odeur. Comme c'était le cas présentement. Son regard était rivé vers les faibles néons de la salle de bain, brillant dans l'obscurité.

- Je ne ressent rien en tuant ses ordures, même les voir agoniser et prier des dieux inexistants ne me fait rien. Pourtant me voilà dans cet état. Dit-il en ayant un rire jaune.

Qui aurait pu le blâmer d'avoir une réaction si violente ? Il n'avait pas été élevé dans un monde aussi sanglant contrairement au reste de l'alliance. On l'avait prévenu du sang qu'il allait verser, mais c'était toujours difficile de s'y accoutumer. C'était déjà un miracle que son esprit ne soit pas devenu aussi dépravé que les autres. Certes il était lui-même, mais il restait néanmoins très instable. Et ça, il en était pleinement conscient. Deku l'avait réalisé dès la première fois où il avait tué quelqu'un. Toujours dans cette semi-obscurité, Izuku tourna la tête vers le miroir. Il n'avait plus osé le regarder un depuis qu'il avait tué le héros Ammoniac — un homme arrogant qui extorquait de l'argent aux employés de son agence, en causant par la même occasion plusieurs suicides — terrifié par l'idée de voir ce visage qu'il ne reconnaissait pas. Celui de quelqu'un appréciait voir le mal souffrir, celui d'un tueur, celui d'un monstre. Le simple reflet craquelé que lui renvoyait la glace fit parcourir un frisson sur son équine. Une paire de globes oculaire sereins et injectés de sang, encadré par des cernes monstrueux le regardait. Ils étaient accompagnés d'une cicatrice sur la joue droite, d'un sourire malsain aux lèvres gercées et de ses habituels cheveux en bataille.